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Voici le chapitre des honoraires, qui n'est pas moins curieux. >>

» Il est bien permis à mes confrères d'exiger impérieusement leur salaire, de se faire même payer d'avance, mais malheur au médecin, s'il est jeune sur tout, qui a la prétention de vouloir vivre de son état, et de croire que ses services doivent être récompensés! c'est alors que le commérage a beau jeu. Les malades guéris par ses soins, mais mutinés par ses ennemis, pensent avoir fait beaucoup d'honneur à leur médecin, en lui fournissant l'occasion d'exercer son état, et d'acquérir de l'expérience. Si quelques-uns ne poussent pas la chose aussi loin, ils marchandent du moins les visites comme une denrée de vil prix; et vous pensez bien qu'ils ne choisissent pas le plus élevé.

c'en

Si le médecin foiblit un instant, est fait de sa fortune; s'il insiste avec

fermeté, sa réputation est en péril; s'il offense les charlatans, il est traduit en justice. On m'a cité dans ce département même, la condamnation récente d'un de vos confrères, qui avoit diffamé un des miens. Savez-vous quel étoit le nom offensant? c'est celui de l'animal pacifique dont Homère a fait un si grand éloge, et dont Apulée a raconté les brillans exploits.

Gazette de santé. 49° année, n° XXXII.

FIN DU TOME PREMIER.

rels, tels que le chaud, le froid, l'humide,

le sec.

Quantité des fluides en proportion des humeurs en général.

Quatre espèces existent toujours à l'état élémentaire, savoir : le sang, la pituite, la bile jaune et l'atrabile.

On les trouve en tout temps dans le corps de l'homme.

Réfutation de l'existence d'un seul principe ou d'une seule espèce d'humeur, qui ne peut subsister de même que les élé

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Exemple tiré de la superpurgation et des hémorragies excessives, pour prouver la différence des quatre humeurs principales. 40 Leur analogie avec les plantes qui ont des sucs amers, acides, salés ou âcres.

Saisons influentes par rapport aux qua

lités et à la quantité des humeurs.

Ce qui le prouve; savoir: la pituite qui domine en hiver.

Le sang au printemps.

La bile en été.

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L'atrabile en automne.

Concordance des saisons avec le chaud,

le froid, le sec, l'humide, et avec les quatre humeurs primitives.

Maladies épidémiques, cessant entièrement d'elles-mêmes, à l'approche de l'une ou de l'autre des quatre saisons.

Quelle est l'origine la plus commune des maladies en général, soit la réplétion soit l'inanition? la guérison s'obtient alors par les contraires.

Régime et air atmosphérique; causes morbifiques les plus communes.

Moyens de s'y soustraire.

Traitement par rapport aux âges, aux tempéramens et aux saisons.

Épidémies; ce qui les distingue des autres

maladies.

Moyens naturels d'en atténuer les effets.

Dans quel cas leur danger augmente, suivant la lésion des parties nobles ou des organes essentiels à la vie?

Récapitulation des plus grosses veines : leur marche et l'indication que l'on en peut tirer pour régler l'emploi des saignées, dérivatives ou révulsives.

La saignée des veines saphènes externes,

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