pour cimenter son Auguste Alliance avec le peuple Français. Comme ce bon Roi, Sa Majesté fonde son Règne sur l'amour de ses sujets. Le beau Siècle de Louis XIV, à jamais mémorable par les chefs-d'œeuvre de notre littérature, a été le juste appréciateur du mérite des anciens. Racine, Boileau, Fénélon, se sont formés sur les modèles de l'antiquité. Votre Majesté, qui unit à la pourpre Royale les dons d'Apollon, ne dédaigne point le titre d'Aristarque : Pindare, Virgile, Horace, sont vos auteurs favoris. Le meilleur des Rois aimera Hippocrate, ce philosophe qui fut le bienfaiteur de l'humanité. Le plus célèbre des Médecins doit recevoir, dans le dix-neuvième Siècle, les hon Nation s'enorgueillit de posséder les trésors de la science médicale, en mettant au jour les sentences de l'Oracle de Cos. Puissent mes efforts, me conduire à la réussite de cette noble táche; puisse le ciel accomplir le vœu que j'ai formé pour le bonheur de l'humanité. C'est à ce titre, que j'invoque le suffrage de VOTRE MAJESTÉ, et que je réclame son Auguste Protec tion. J'ai l'honneur d'être avec le plus profond respect, SIRE, DE VOTRE MAJESTÉ, Le très-humble, très-obéisssant, et très-fidèle Sujet, LE CHEVALIER DE MERCY. CONSEIL ROYAL DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE. Paris, le 11 Septembre 1822. MONSIEUR, Je vous préviens que j'ai adressé à M. le Recteur de l'Académie de Pa ris une décision en vertu de laquelle vous êtes autorisé à expliques et commented les OEUVRES D'HIPPOCRATE aux Elèves de l'Ecole de Médecine qui désireront suivre ce Cours. Ив doute Monsieur, d'après pas, Je la parfaite connaissance que vous avez acquise, non seulement du texte, mais de |