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Nota. Nous renvoyons à l'article Marine les montres et les instrumens qui sont relatifs à cette partie, et nous allons terminer l'article Mécanique en indiquant les travaux de l'Ecole polytechnique.

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ÉCOLE POLYTECHNIQUE. Cette institution vraiment nationale est infiniment utile; elle a pour but de former des élèves pour les arts et les professions qui exigent des connoissances mathématiques et physiques.

On y enseigne l'analyse appliquée à la mécanique, au calcul de l'effet des machines, la géométrie, la chimie, la physique générale, l'architecture, la construction, la distribution, la décoration des édifices, la fortification, la minéralogie, la métallurgie et les mathématiques. Des professeurs savans sont à la tête de l'enseignement de chaque partie. Cet établissement est d'autant plus précieux, , que le gouvernement y a réuni toutes les machines, tous les instrumens nécessaires à chaque science et à chaque art. Ainsi les élèves y trouvent le double avantage d'avoir sous leurs yeux et l'exemple et le précepte. On ne leur donne point de vaines connoissances théoriques qui s'effacent presque sur-le-champ de leur mémoire; on marche toujours entouré et guidé par des expériences qui gravent profondément les règles dans l'esprit, et l'on fait sans cesse l'application des principes à la pratique. Pour donner une idée des avantages qu'on trouve dans cette école nationale, il suffit d'indiquer les noms des premiers professeurs dont' elle est composée. On y distingue la Grange, Monge, Fourcroi, Bertholet, Prony, Hassenfratz, Guiton de Morveau, Neveu, Durand, Cathouare, Battard, etc.

Les leçons de ces différens instituteurs formeront certainement un cours d'enseignement bien précieux pour le progrès des sciences et des arts.

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Marine.

L'art de la navigation a été pratiqué par tous les peuples mais sa perfection est due aux progrès des sciences, dont les nations anciennes connoissoient à peine les premiers élémens; aussi leur marine fut-elle grossière et informe. Aujourd'hui c'est un des arts qui exigent le plus de lumières; considéré dans toutes ses parties, il n'en est aucun qui demande des connoissances plus vastes: c'est donc rendre un service important à ceux qui se destinent à la marine, que de leur indiquer les ouvrages les plus utiles qui ont paru sur cette matière.

HUET. Ce savant évêque nous a donné un ouvrage précieux sur la navigation et le commerce des anciens : en lisant son Traité historique de la marine et du commerce des peuples de l'antiquité, on est étonné de sa profonde érudition. Cet ouvrage a le rare mérite de présenter, dans un volume in-12, le tableau de tout ce qui s'est passé de remarquable relativement à la marine et au commerce dans une longue suite de siècles.

ANONYME.

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Il parut en 1719, à Amsterdam, chez Mortier, un ouvrage important sur l'Art de bâtir les vaisseaux et d'en perfectionner la construction, avec

les pavillons des différentes puissances, un volume in-4°, avec figures.

HOSTE (le P. Paul) fit imprimer à Lyon, chez Bruyset, en 1727, l'Art des armées navales, ou Traité des évolutions navales, avec la théorie de la construction des vaisseaux, un volume in-folio, avec figures.

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DUHAMEL DU MONCEAU. Nous avons de cet académicien plusieurs ouvrages sur la marine, qui sont justement estimés : 10. des Elémens de l'architecture navale, ou Traité pratique de la construction des vaisseaux, un volume in-4, avec figures; 2°. un Traité de la fabrique des manœuvres pour les vaisseaux, ou l'Art de la corderie perfectionné, un volume 'in-4o, avec figures.

Cet académicien a fait encore différens Mémoires relatifs à la marine, qui se trouvent dans la collection de ceux de l'académie.

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DEBROSSES. (Charles) Son Histoire des navigations aux terres australes est pleine de recherches et de la plus savante érudition.

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PÉZENAS. Ses Elémens du pilotage, un volume in-8°, et sa Pratique du pilotage, un volume in-8°, qui parurent en 1741 et en 1749, sont estimés.

ANDERSON a donné, en anglois, une Histoire de la navigation et du commerce.

LE MONNIER a fait paroître en 1766 un Abrégé du pilotage, un volume in-8°.

DESLANDES.- Nous avons de cet auteur les ouvrages suivans: Essai sur la marine et sur le commerce, un volume in-8°, qui parut en 1743; et un Essai sur la marine et sur le commerce des anciens, qui fut publié en 1748, en un volume in-12.

OZANNE fit paroître en 1762, en un volume in-8°, sa Marine militaire, ou Recueil des différens vaisseaux qui servent à la guerre.

DE LA CAILLE (l'abbé) a donné une nouvelle édition corrigée et abrégée du Traité de navigation par Bouguer. Ce traité avoit paru en 1753 en un volume in-4°; l'abbé de la Caille l'a fait paroître en 1761, en un vol. in-8°.

DUVAL. Son Mémoire sur la navigation et le commerce du nord, un volume in-8°, Paris, 1760, est estimé.

SAVÉRIEN. Cet écrivain, à qui l'on doit un grand nombre de livres utiles et élémentaires, est auteur d'un Dictionnaire historique, théorique et pratique de la marine, 1758, deux vol. in-8°; et d'un Traité des instru mens propres à observer les astres sur mer, en un vol. in-12.

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AUBIN. Son Dictionnaire de marine, contenant les termes de la navigation et de l'architecture navale, est nécessaire aux jeunes gens qui se destinent à la marine. Il parut à Amsterdam en 1736, en un volume in-4°.

DULAGUE. Ses Leçons de navigation, un volume in-8°, sont également utiles aux jeunes marins.

DE CHARNIÈRES s'est occupé des longitudes en mer dans un Mémoire qu'il publia en un volume in-8°, en 1767, et dans un autre ouvrage intitulé Expériences sur les longitudes, faites à la mer en 1767 et 1768, un volume in-8°.

CASSINI fils fit paroître en 1770 un Voyage fait par ordre du gouvernement en 1768, pour éprouver les montres marines inventées par Pierre Leroy, avec un mémoire sur la meilleure manière de mesurer le temps en mer, un volume in-4°, avec figures.

LEROY. Son Précis des recherches faites en France depuis l'an 1730 pour la détermination des longitudes en mer par la mesure artificielle du temps, deux volumes in-4°, 1773 et 1774, contient des observations curieuses.

BERTHOUD.Son Traité des horloges marines, un volume in-4°, avec figures, et ses Eclaircissemens sur l'invention et la théorie, la construction et les épreuves des montres marines; un volume in-4°, renferment des principes élémentaires, que les artistes qui s'occupent de cette partie de l'horlogerie ne doivent pas ignorer.

FOURNIER. (le P. George) - Quoique l'Hydrographie du P. Fournier ait paru en 1667, elle n'en doit pas moins être consultée, parce qu'elle contient la Théorie et la pratique de toutes les parties de la navigation, un vol. in-folio, avec figures.

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ANONYME. Ganeau, libraire à Paris, publia en 1722 un ouvrage qui peut être d'un grand secours pour les

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