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MANUEL

DU BIBLIOPHILE,

OU

TRAITÉ DU CHOIX DES LIVRES.

270 to

Paucis libris immorari et innutriri oportet, si velis aliquid trahere quod in animo fideliter hæreat..... Quæ ubi varia et diversa sunt, nocent, non alunt. Probatos itaque libros semper lege. (SENECA ad Lucilium.)

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Non refert quàm multos habeas libros sed quàm bonos. (SENECA, id.)

Aiunt multùm legendum esse, non multa. ( PLIN. JUN.)

Au milieu de la foule des livres qui nous entourent, unë « longue étude devient indispensable pour déterminer notre choix ; « et c'est au point que la science des livres est devenue une science « à part. » ( A. METRAL, Conjectures sur les livres qui passeront à la postérité.)

A PARIS,

CHEZ ANT.-AUG. RENOUARD, LIBRAIRE,
RUE DE TOURNON, n.o 6.

A DIJON, DE L'IMPRIMERIE DE frantin,

IMPRIMEUR DU ROI.

DU BIBLIOPHILE,

OU

TRAITÉ DU CHOIX DES LIVRES,

CONTENANT des développemens sur la nature des ouvrages les plus
propres à former une collection précieuse, et particulièrement
sur les chefs-d'œuvre de la littérature sacrée, grecque, latine,
française, étrangère; avec les jugemens qu'en ont portés les plus
célèbres critiques; une indication des morceaux les plus saillans
de ces chefs-d'œuvre; la liste raisonnée des éditions les plus
belles et les plus correctes des principaux auteurs, anciens et
modernes, avec les prix; la manière de disposer une biblio-
thèque, de préserver les livres de toute avarie, avec des détails
sur leurs formats, sur les différens genres de reliûres, etc., etc.,
etc., et une ample table des matières.

PAR GABRIEL PEIGNOT,

INSPECTEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DE DIJON.

TOME I.

A DIJON,

CHEZ VICTOR LAGIER, LIBRAIRE,

RUE RAMEAU, Nos. 1 ET 4.

M. DCCC. XXIII.

IBLIOTHECA

GLA

AVIS

DU LIBRAIRE-ÉDITEUR.

LA La première édition du Traité du choix des livres, par M. PEIGNOT, avoit paru en 1817, 1 vol. in-8° de xx-295 pages. Quoique ce ne fût qu'un simple essai, comme le prouve le peu d'étendue du volume, cette édition fut épuisée sur-le-champ. Nous comptions en donner une seconde en 1818, quand l'auteur nous fit observer qu'il étoit peutêtre à propos de différer, parce que, la librairie française et les presses de la capitale commençant alors à prendre une activité extraordinaire, l'émulation alloit sans doute produire de nouvelles éditions des meilleurs ouvrages tant anciens que modernes, qui, grâce aux progrès de l'art et du goût typographique, au zèle et aux lumières des écrivains-éditeurs, pourroient, sous tous les rapports, être dignes de l'attention des vrais amateurs; il fallut donc attendre, pour pouvoir mentionner ces éditions dans le nouveau choix des livres, si elles justifioient les espérances qu'on avoit conçues, d'après l'impulsion générale donnée à cette branche de commerce, Les conjectures de M. Peignot s'étant vérifiées pendant les quatre dernières années qui viennent de s'écouler, il a entièrement refondu son premier travail, lui a donné beaucoup plus de développement dans la partie littéraire, dans les notices, et les recherches en tous genres, mais surtout dans la partie bibliographique, où tout ce que les presses françaises ont dernièrement produit de plus beau et de meilleur se trouve détaillé, sans que les bonnes éditions anté¬

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