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maine, par M. Moustallon, auteur du prévaloir l'avis contraire. Le siège fut Lycée de la Jeunesse.

Histoire des Croisades, par M. Michaud. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal. )

Article quatrième.

La grande armée des croisés avait trais versé les états de Kclidge-Arlau. Sur son, passage, les mosquées avaient été livrées aux flammes; les églises étaient relevées, et tout à-coup on ne vit plus que des Chrétiens dans les provinces de P'Asie Mineure. Au milieu de cette marche triomphante, cette armée n'avait à redouter que la disette, l'ardeur du cli mat et la difficulté des chemins: elle eut surtout beaucoup à souffrir en traversant une montague que les historiens du temps ont appelé la Montagne du Diable. Dans ce passage on perdit, une grande partie du bagage: quelques soldats rebutés et au désespoir refusaient de marcher d'autres embarrassés de leurs armes les vendaient à vil prix ou les jetaient dans les précipices. Le dura plusieurs jours; mais quand on eût dépassé les chaînes du mont Taurus et du mont Amanus, la vue de la Syrie si

passage

renommée la fertilité de son sol et par qui renfermait la Palestine, objet des vœux de l'armée, releva son courage et lui fit oublier toutes ses fatigues.

La première des provinces de la Syrie qui s'offraient aux conquêtes des croisés était le territoire d'Antioche. L'aspect de cette ville, à un mille de laquelle ils vinrent camper, ranima leur enthousiasme. Antioche était également fortifiée par la nature et par l'art : son siège présentait beaucoup d'obstacles et de dangers. Plu

sieurs des chefs entendus dans le conseil pensèrent qu'il serait imprudent de commencer ce siège aux approches de Phiver; mais le légat Adhémar et le duc de Lorraine Godefroi de Bouillon firent

Journal général, 1813, No. 2.

commencé. Les Turcs se tenaient renfermés dans la ville; aucun ne se montrait sur les remparts. Les croisés crurent voir dans cette inaction apparente du découragement et de la terreur : ils se répandirent en désordre dans les campagnes voisines; et l'abondance des vivres, le heau ciel de la Syrie portèrent la licence et la corruption dans le camp. La garnison profita de cette sécurité pour faire une sortie qui fut meurtrière, et fit sa retraite en bon ordre. Le désir de réparer ce désastre porta les croisés à tenter d'escalader les murs de la ville sans avoir ni échelles ni machines de guerre. Les attaques renouvelées plusieurs fois et sur plusieurs points furent toujours malheureuses: alors on crut devoir sa

borner à investir étroitement la ville, à se mettre en garde contre les sorties et les attaques de la garuison, et à empêcher l'arrivée de tout secours etranger.

Les soldats ayant dissipé, dans quelques jours, les provisions de plusieurs mois, la disette se fit bientôt sentir. Les torrens d'eaux qui inondèrent les campagnes devinrent un aut e genre de calamités. Des maladies contagieuses qui faisaient périr hommes et animaux s'y joignirent: on manquait de temps et d'espace pour enterrer les morts. La désertion vint bientôt se réunir à tous ces

fléaux.

Pierre l'Hermite, le prédicateur de la croisade, désespéra du salut des Chrétiens et s'enfuit secrètement de leur camp. Comme la corruption de moeurs et le libertinage même le plus effréné ajoutaient encore à ces maux, l'évêque de Puy et la plus saine partie du clergé réunirent leurs efforts pour ramener l'ordre dans le camp on employa même les moyens les plus coercitifs : l'hiver s'éloignant les maladies contagieuses firent moins de ravages la disette se fit moins sentir.

Dans ces entrefaites, le Soudan d'Egypte envoya des ambassadeurs au camp des croisés: ils étaient chargés de pro mettre le rétablissement des égliaen "des

F

ar

Chrétiens à Jérusalem, l'ouverture des portes de cette ville à tous les pélerins, pourvu qu'ils se présentassent sans mes et n'y séjournassent pas plus d'un mois. A ces conditions il assurait les croisés de son appui : sinon, il les menaçoit de réunir contre eux toutes les forces de l'Afrique et de l'Asie. Sans rejeter tout-à-fait l'alliance des Egyptiens, les croisés firent partir des députés pour lui proposer d'autres conditions de paix. Divers combats qui eurent lieu entre les croisés et les Sarrasias furent mêlés, pour les deux partis de revers et de suc cès. Les chefs et les soldats de l'armée chrétienne, dans une action dont l'issue fut de repousser les Sarrasins dans la ville, après en avoir fait un grand carnage, se distinguèrent par des prodiges de valeur. C'est une chose remarquable que Tancrède, qui se distingua surtout, fit jurer, dans la chaleur de la mêlée, à son écuyer de garder le silence sur les faits d'armes dont il était témoin. Godefroi de Bouillon provoqué par un Sarrasin de la plus haute stature lui porta sur l'épaule un coup si terrible qu'il partagea son corps en deux parties, dont l'une tomba à terre et l'autre resta sur le cheval qui rentra dans la ville (*).

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Antioche était pressée si vivement, que son prince, Accien, fit demander ane trève, promettant de se rendre s'il n'était pas bientôt secouru. Les croisés eurent l'imprudence de l'accorder. Les habitans d'Antioche en profitèrent pour

faire entrer des renforts dans la ville et

se préparèrent à une nouvelle résistance, encouragés par la connaissance qu'ils eurent de la division qui régnait dans le camp des croisés.

Antioche, après sept mois de siège allait échapper aux armes des Chrétiens si l'ambition qui dévorait Bohemond ne lui eût pas suggéré d'entamer une négo

(*) Ces deux faits d'un homme pourfendu depuis la tête jusqu'aux pieds et la permanence de la moitié du cadavre sur le cheval paraissent singulièremeat fabuleux dans le poëme du Tasse, et SOL attestés ici par un grave historien,

ciation avec un renégat, nommé Phirou auquel Accien avait confié le comman dement de trois des principales tours d la place. Ce renégat séduit par les pro messes de Bohemond s'obligea de livrer ce tours lorsque les Chrétiens monteraien à l'assaut. Bohemond fit part de ces of fres aux chefs des croisés, en insinuan que la possession d'Antioche ne lui pa raissait pas d'un trop haut prix pour ré compenser le zèle de celui qui serait as sez habile ou assez heureux pour fair ouvrir les portes de la ville aux Chré tiens. Le plus grand nombre des che rejeta cette proposition enveloppé d Bohemond. Reutré dans sa tente, prince de Tarente envoya des émissaire dans tous les quartiers de l'armée pour semer les nouvelles les plus alarmantes Quelques-uns des chefs de l'armée fureu envoyés à la découverte pour vérifie ces bruits et rapportèrent que Ker bogha, sultan de Mosul, s'avançait ave une armée de 200,000 hommes. Deu avis partagent d'abord le conseil. Les un veulent qu'on leve le siège et qu'on aill à la rencontre des Sarrasins, les autres qu'on divise l'armée en deux corps don une partie marcherait contre les Sarra sins et dont l'autre resterait à la gard du camp. Bohemond fit saisir aisémen les inconvéniens de ces deux partis : montra les lettres de Phirous qui pro mettait de livrer les trois tours qu' commandait, mais qui ne voulait avoi affaire qu'au prince de Tarente, et qu Bohemond, après la prise d'Antioche exigeait, , pour prix de ses services, qu à l'exception de Raymond, comte d restât maître de la place. Tous les chef Toulouse, se réunirent pour accorder Bohemond la principauté d'Antioche etl conjurèrent de presser l'exécution de so projet. Bohemond fit part de cette réso Îution à Phirous qui lui envoya son pro pre fils en otage.

Cependant les projets de Phirous e de Bohemond avaient été sur le poin d'échouer deux incidens dont le re négat eut le bonheur de triompher en

par

sacrifiant la vie de son frère qu'il poi-, presque sans défense: les guerriers les gnarda de sa propre main,

L'obscurité d'une nuit très-orageuse favorisa d'abord l'entreprise; mais au 'moment de l'exécution le découragement

plus courageux demeuraient immobiles à leurs retraites, Behemond fut obligé de dans leurs demeures. Pour les arracher livrer aux flammes plusieurs quartiers se répandit parmi les croisés. Il fallut d'Antioche. Le fanatisme et la superstitoute l'intrépidité de Bohemond secondé tion pouvaient seuls ranimer le cou age: par Godefroi de Bouillon et les comtes de chaque jour on racontait dans l'armée Flandres et de Normandie chrétienne des révélations, des prophépour ranimer les assiégeans. La ville fut forcée : le carties, des miracles: mais ce qui fut décinagé fut effroyable. Il périt même dans sif, ce fut la révélation qu'un prêtre marcette seule nuit plus de dix mille habi-seillois annonça qui lui avait été faite par tans d'Antioche: plusieurs des fugitifs poursuivis e: ramenés dans la ville y trouvèrent l'esclavage et la mort : Accien rencontré par des bûcherons arméwiens fut égorgé et sa tête portée à Antoche dont Bohemond se hâta de prendre possession, en faisant flotter son dra

peau rouge sur l'une des plus hautes

tours de la ville.

Les croisés lassés du carnage firent des dispositions pour attaquer la citadelle d'Antioche, mais leurs efforts étant inutiles, ils se boruèrent à l'entourer de soldats et de machines de guerre pour contenir la garnison, et se répandirent ensuite dans la ville où ils se livrèrent à tous les excès du pillage, de l'intempé-, rance et de la débauche.

Cependant Kerbogha s'avançait vers Antioche et il y assiégea bientôt les croisés qui, placés entre la citadelle et l'armée des assiégeans, se trouvèrent dans la position la plus cruelle, Kerbogah s'étant emparé du port Saint-Semon et des vaisseaux qui apportaient des vivres à l'armée chrétienne. La disette se fit hienlot sentir avec toutes ses horreurs. La désertion se mit parmi les croisés. L'empereur de Constantinople,Alexis, qui s'éfait avancé d'abord avec son armée, mais qui crut voir l'impossibilité de secourir les croisés et qui n'était peut-ê -être pas fâché d'ailleurs de voir prolonger une guerre qui détruirait à la fois les Grecs et les Latins, prit la résolution de retourner & Constantinople: cette retraite augmenta encore le découragement des croi8. Les tours et les remparts restaient

l'apôtre Saint-André, qu'en creusant la de l'église de Saint-Pierre le fer de la terre on trouverait près du maître autel lance qui perça le côté de Jésus-Christ, l'armée jetterait la terreur chez les infiet que ce fer mystique porté à la tête de dèles. On creusa dans l'endroit indiqué: le fer de la lance s'y trouva, et les plus pusillanimes demandèrent à grands cris qu'on les menât au combat. Les chefs de Farmée chrétienne qui avaient préparé l'enthousiasme des soldats s'occupèrent de le mettre à profit. Pierre l'Hermite à la tête de quelques députés fut chargé d'aller au camp des Sarrasins proposer à Kerbogha de vider la querelle par un combat singulier ou par une bataille générale. Le Soudan connaissant la fâcheuse situation des croisés, et exaspéré par le discours arrogant de Pierre l'Hermite, se borna à lui déclarer que si les Chrétiens consentaient à reconnaître Mahomet, il les laisserait par pitié en possession d'Antioche, et il ordonna ensuite qu'on chassât ces misérables mendians qui réuoissaient l'aveuglement à l'insolence.

Les députés s'étant retirés à travers l'armée des Sarrasins où ils coururent plus d'une fois le danger de perdre la vie, rendirent compte de leur mission devant les princes et les barons assemblés : il fut résolu de livrer bataille dès le lendemain.

On se prépara à ce grand jour qui était la fête de Saint-Pierre et Saint-Paul par des prières et des œuvres de dévotion. Le jour parut, les portes d'Antioche souvrirent toute l'armée chrétienne

sortit divisée en douze corps qui rappelaient les douze apôtres. Raymond d'Agilas, un des historiens de la croisade, portait le fer de la sainte lance et le montrait aux soldats. L'évêque Adhémar marchait à côté de lui, annonçant aux croisés le secours des légions célestes que Dieu leur avait promis. Du haut des remparts d'Antioche, les évêques et les prêtres restés dans la ville, entourés de femmes et d'enfans imploraient les bénédictions du ciel les rives de l'Ovontes et les montagnes voisines retentissaient du cri de guerre des croisés : Dieu le veut ! Dieu le veut! Au milieu de ce concert d'acclamations et de prières l'armée s'avançait dans la plaine, ressemblant, par l'état de misère où elle était réduite à une armée vaincue: un grand nombre de croisés était presque saus vêtemens: la plupart des barons et des chevaliers étaient à pied Godefroi de Bouillon lui-même avait emprunté un cheval au comte de Toulouse que des blessures retenaient à la ville. On voyait dans les rangs des malades et des soldats exténués par la faim, marchant avec peine et soutenus seulement par l'espoir de vaincre ou de mourir pour la cause de Jésus-Christ.

Le général Sarrasin qui, instruit du déplorable état de l'armée chrétienne, ne s'attendait pas à une bataille, crut d'abord que les Chrétiens venaient implorer sa clémence. Il ne fut désabusé qu'à la vue d'un drapeau noir arboré sur la citadelle d'Antioche et qui était le signal convenu pour annoncer la résolution des croisés. En outre deux mille hommes de son armée qui gardaient le pont d'Antioche furent taillés en pièces par le comte de Vermandois, et les fuyards de ce corps portèrent l'effroi dans la tente de Kerbogha qui jouait tranquillement aux échecs. Son premier

mouvement fut de faire trancher la tête à un transfuge qui lui avait annoncé la prochaine reddition des Chrétiens, et il se disposa sérieusement au combat.

Il faut lire dans l'ouvrage même le ré

cit très-animé de la 'bataille dont le suce cès avait paru d'abord très-ince:tain pour les Chrétiens, mais qui fut décidé en leur faveur, disent les historiens de la croisade, par l'apparition d'un escadion qui descendait du haut des moutagnes et qui était précédé de trois cavaliers vêtus de blanc et couverts d'armes éclatantes La déroute des Sarrasins fut complète. Keibogha qui avait annoncé la défaite des Chrétiens au calife d'Egypte et au sultau de Perse s'enfuit vers l'Euphrate, escorté de ses plus fidèles soldats: plusieurs émirs avaient pris la fuite avant la fin du combat. Tancrède et quelques autres chefs poursuivirent jusqu'à la nuit les sultans d'Alep et de Damas, l'émir de Jérusalem et les débris de l'armée des Sarrasins. Les vainqueurs mirent le feu à des retranchemens derrière lesquels s'était réfugiée l'infanterie ennemie un grand nombre de Musulmans y périt au milieu des flammes. On fit un butin immense dans le camp des Sarrasins. Au rapport de plusieurs historiens contemporains les infidèles avaient laissé cent mille hommes morts ou blessés sur le champ de bataille. Quatre mille croisés seulement y périrent et furent mis au nombre des martyrs.

Indépendamment de l'apparition miraculeuse, les véritables causes de la victoire des croisés furent que l'armée des Sarrasins était composée de troupes levées à la hâte, que les vingt-huit émirs qui accompagnaient Kerbogha étaient presque tous divisés entre eux et reconnaissaient à peine un chef, tandis que la plus grande union régnait parmi les croisés, et enfin que Kerbogha avait divisé ses forces, lorsqu'au contraire les différens corps de l'armée des Chrétiens combattaient sur un seul point.

tadelle d'Antioche ne tarda pas à se renAprès cette mémorable journée, la ci

dre. Nous verrons dans un article subsé

quent la conduite que tinrent les croisés avant de s'avancer jusqu'à Jérusalem.

Des Progrès de la puissance

russe, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal.)

En annonçant cet ouvrage, nous avons sommairement indiqué les divers genres de mérite qui le distinguent; et nous avons ajouté que dans quatre articles, nous essayerions, par une rapide analyse, de faire connaître les objets qui y sont traités. Nous allons, dans un premier article, commencer à remplir notre engagement.

Article premier.

Dans cet article, nous considérerons l'origine et les progrès de l'empire russe jusqu'à l'avènement de Romanow au trône.

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En écartant les fables répandues sur l'origine du peuple russe Pauteur se borne à établir qu'il faisait partie d'une grande peuplade qui, vers le temps de la mémorable invasion des Huns, se répandit depuis les montagnes de l'Illyrie jusque sur les côtes de la mer Baltique et qui formait plusieurs espèces de républiques. Vers le milieu du neuvième siècle, celle du lac Ilmen divisée par des troubles a sappela, pour la gouverner, un prince Varaigue nommé Rurick. Sa domination s'étendit entre différens lacs, et il en fixa le siège à Novogorod, Deux seigneurs Varaigues mécontens de Rurick emmenèrent leurs vassaux et s'établirent à

Kiow où ils furent bientôt attaqués par Olegh, oncle et tuteur du fils de Rurick qui les fit massacrer, et fit désormais de Kiow le siège de la puissance russe. Cette contrée nouvellement soumise fut appelée la Petite-Russie.

Sous le règne d'Alegħ, les Russes firent plusieurs incursions dans l'empire grec. L'empereur grec eut la lâcheté d'acheter à prix d'or leur retraite et la paix. De ces funestes communications pour les Grecs résulta pour la Russie l'établis sement de la religion, chrétienne dans cet

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empire. Déjà la reine Olga avait voulu aller se faire baptiser à Constantinople et avait répandu les lumières de l'Evangile dans son pays; mais cet ouvrage ne fut consommé que par son petit-fils Wladimir Ier qui, après des victoires remportées sur les Bulgares", après avoir détruit une armée de Varaigues qui l'avaient bien servi et porté la terreur jusqu'au fond de la Chersonèse, envoya demander à Constantinople le baptême et la sœur de l'empereur en mariage, obtint l'un et l'autre. En rendant à l'empire grec les conquêtes qu'il avait faites sur son territoire, il reçut en échange des reliques, des vases sacrés. La religion slave fut abolie, mais il resta de ce culte scandinave, observe judicieusement l'auteur, des débris impurs qui, mêlés aux pratiques superstitieuses des Chrétiens d'Orient font encore de la religion russe une espèce d'idolatrie. Ce changement de croyance d'ailleurs n'en opéra aucun dans les mœurs des Russes, ni dans celles de leur prince. Son règne fut un tissu de cruautés et de débauches : il avait égorgé, son frère, exercé des violences contre sa belle-soeur, fait couler des torrens de sang il entretenait huit cents concubines outre plusieurs femmes. La seule action qui honora son régne fut la fondation de la ville de Wolodimer. Mais comme il fit plusieurs réglemens ecclésiastiques et qu'il établit les dixmes, l'égliserusse l'a mis au nombre de ses saints et célèbre sa fête.

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