Page images
PDF
EPUB

Appareils pour la production du gaz du charbon de terre; Witty., 150 Ciment germanique; Hullwood....

Verres pour les instrumens d'astronomie; Faraday..

Arts économiques.

Fabrication du papier de Chine.....

Machine à apprêter les étoffes légères; Jos. Koechlin.

Poële perfectionné; Busch..

ib.

151.

ib.

164

166

167

Perfect. dans les planches d'impression sur toile; Applegarth.....
Cornet acoustique; Pointer. 169.-Procédé allem. pour polir le bois. ib.
Mors n'exigeant pas de débrider les chevaux.-Levain en Hongrie. 172
Arts mécaniques.

Notice historique sur les machines à vapeur; Hachette..
Sur le bélier hydraulique; Boquillon..
Méthode de tracer une division exacte des romaines employées pour

.......

174

181

les fils de coton; Schlumberger....

188

Nouveau pondéromètre. 193. Lampe hydrost. de Palluy; Péclet. 195
Télégraphe de jour et de nuit; Le Coat de Kveguen.
Nouvelle pompe à vapeur; Conville et Fafchamps..

196

198

Machines à vapeur perf.; Halliday.—Pompe pneumatique; Brown.. 199 Montre en cristal de roche, rubis et saphirs..

201

Perfect. dans la fabrique des montres; Ogston et Bell...

202

Perfect. des presses pour imprimer sur le coton, etc.; Farris..
Voiture à une roue; Losanna de Lombriasco...

203

204

206

ib.

207

Constructions.

ib.

209

214

Préparation des fils de lin pour souliers, etc.; Bartlett.
Piano à archet; Archotti. Örchestre automate; Maelzel.
Machine à incendies; Ceroni......

Journal de l'art des constructions; Crelle.

Canaux du Duc de Bridgewater...

Bateau à vapeur sur le Carral de l'Union..

le Monstre, Bateau à vapeur.- Navigation intérieure; Koymaus.. ib.

Mélanges.

Mines de houille du Pas-de-Calais; Garnier.-Technologie; Pasch.. ib. Institut polytechnique de Vienne..

Navigation à la vap.; Bell....

Progrès des découvertes en mécanique; Nicholson.

Chapeaux de paille, façon d'Italie; Bouillon..

Produits exposés dans la séance de la Société de Mulhouse.

[blocks in formation]

Prix et primes offerts en Bavière.-Médailles d'industrie à Douai.. 230 Patentes eu Angleterre en mai, juin et juillet 1828..

ERRATA.

ib.

Tom. XIII, cah. de sept. 1829, no 67, dans cet article et à la table, au lieu de Skiakan, lisez SKIADAN, qui est le nom de l'inventeur de l'ériomètre dont il est question.

Page 71, votre comité d'avis a été, lisez votre comité a été d'avis.

[merged small][ocr errors]

130, lig. 10, à l'anthracite, lisez à l'anthracite qui s'étend.

- 131, lig. 33, des étages, lisez des étalages.

lig. 34, si l'on recherchait, lisez si l'on recherche.

lig. 35, on pouvait, lisez on peut.

lig. 38, publiés, lisez insérés.

lig. 15, a été, lisez a.

PARIS. - IMPRIMERIE DE A. FIRMIN DIDOT,

RUE JACOB, N° 24.

DES SCIENCES TECHNOLOGIQUES.

ARTS CHIMIQUES.

168. TRAITÉ DES MOYENS DE RECONNAITRE LA FALSIFICATION DES DROGUES SIMPLES et composées et d'en constater le degré de pureté; par MM. A. Bussy et A. F. Boutron CharlarD. In-8°; prix, 9 fr. Paris, 1829; Thomine.

Nous avons donné, dans le numéro de mai dernier du Bulletin, une annonce de cet ouvrage. Mais nous n'avons indiqué que d'une manière très-succincte le point de vue sous lequel il se recommande aux industriels pour qui son titre pourrait sembler une cause d'éloignement. Nous revenons aujourd'hui sur nos pas, et, après avoir parcouru les nombreux articles qui le composent et qui y sont développés suivant leur importance, nous ne pouvons mieux faire que de citer ceux qu'un usage plus fréquent dans les arts et les manufactures met les industriels dans la nécessité d'essayer pour en constater, sinon la pureté absolue, du moins la valeur relative. Ainsi, à l'article des acides, un rang est assigné à ceux tant du règne minéral que du règne végétal qui sont le plus employés, les acides hydrochlorique, citrique, nitrique, sulfurique, etc. Dans l'ordre alphabétique adopté par les auteurs se présentent l'ammoniaque, la potasse, la soude. Les moyens de procéder aux essais alcalimétriques pour ces deux derniers corps sont détaillés avec soin. L'article indigo et celui chlorure de chaux, corps qui se servent réciproquement de réactifs pour apprécier leur valeur, seront consultés avec fruit. Il serait à désirer que leur mode d'essai fût plus répandu, et l'ouvrage de MM. Bussy et Boutron Charlard contribuera à le faire, nous l'espérons, par la clarté qui accompagne les E. TOME XIII.

16

[ocr errors]

détails de leur essai. Les eaux-de-vie, les vins, les vinaigres, dont la connaissance des falsifications nombreuses auxquelles ces denrées sont soumises, doit intéresser non seulement les commerçans, mais la société, sont traités assez au long. Les négocians en articles peinture, teinture, etc., n'y liront pas sans intérêt les moyens de reconnaître les falsifications de la céruse, des chromates de plomb et de potasse, etc., etc. Enfin le procédé pour constater la valeur du manganèse du commerce, dont la consommation devient de plus en plus imporconsulté tante par l'emploi du chlorure de chaux, les fabricans qui doivent en faire usage, les prémunira contre les pertes qu'ils sont sujets à éprouver par l'achat d'un manganèse impur.

par

A. C.

169. MÉMOIRE SUR LA DISTILLATION; par M. ANTONIO DE ARAUJO TRAVASSOS. (Memorias da Acad. real das sciencias de Lisboa; Tom. V, 2o partie, 1828, p. 1-27).

« Le commerce du Portugal et des îles de sa dépendance avec les pays étrangers se soutient surtout par les vins qui en sont exportés. Mais auparavant, ces vins sont améliorés par une certaine quantité d'eau-de-vie; la consommation de ce liquide, par conséquent, est très-grande, et comme le Portugal n'en produit pas suffisamment, il est obligé d'en importer, non sans un préjudice considérable à ses intérêts. Il est trèsimportant alors pour les Portugais de connaître les procédés de distillation les plus parfaits et les plus économiqnes. C'est, dit l'auteur, dans ce but, d'accord d'ailleurs avec les principes professés par l'Académie, que je lui présente un résumé historique des appareils distillatoires, tant anciens que modernes, et une description de ceux de mon invention, pour lesquels j'ai obtenu un brevet. Ils se rapprochent de ceux d'Edouard Adam, et d'Isaac Berard et de beaucoup d'autres qui ont fait tant de bruit en France et en Écosse.

« Je ne crois pas pouvoir mieux faire pour remplir le premier objet, que d'emprunter à M. Chaptal l'extrait de l'écrit de M. Bérard, qu'il a inséré dans un mémoire lu à l'Institut national de France en 1809. ›

[ocr errors]

Cet extrait fait le sujet de la première partie du mémoire de M. Araujo Travassos. Nous ne le reproduirons pas ici.

La seconde partie est employée à la description des appareils de son invention, et dans le premier chapitre il traite du fourneau, de sa construction et du meilleur mode d'appliquer la chaleur à la liqueur à distiller. Son fourneau se compose d'un tuyau de métal placé perpendiculairement ou sous un angle de 70 à 80o. La longueur de ce tuyau est égale à 8 ou 10 fois son diamètre, suivant la qualité du combustible et a quantité de liquide. Près de l'extrémité inférieure se trouve une grille concave. Le tuyau s'élargit en cet endroit pour recevoir plus de combustible, et se termine en entonnoir, de manière que l'ouverture inférieure ne soit que le tiers ou le quart du diamètre du tuyau. Autour de ce tuyau, il en règne un second à un intervalle de ou du diamètre du premier, et l'espace laissé entr'eux est rempli par un liquide capable de bouillir à un degré de chaleur supérieur à celui de la liqueur à distiller. Une chaudière s'adapte sur l'extrémité des tuyaux; mais elle sert de support et d'enveloppe à une autre chaudière dans laquelle se place la matière que l'on veut distiller. D'où l'on voit que la première chaudière n'est autre qu'un bain-marie dont le liquide peut varier et être tantôt de l'eau, tantôt une dissolution de sel, ou de l'huile, etc. Toute la partie extérieure de cet appareil est enveloppée de corps peu conducteurs du calorique. Soumis à des expériences nombreuses, consignées dans l'ouvrage du même auteur, intitulé: Ensaio sobre a economia dos combustivis, ce fourneau s'est trouvé de beaucoup supérieur, sous le rapport de l'économie du combustible, à tous les appareils établis jusqu'à ce jour; et quelqu'en aient été les dimensions, les résultats ont toujours été proportionnels: ce qu'on n'a jamais obtenu avec les appareils les plus perfectionnés, même ceux du Comte de Rumford. Ils donnent sur tous les autres un avantage de 40 à 50 pour cent. En effet l'économie obtenue dépend du calorique produit par la combustion du fourneau, tandis que celle des autres appareils porte sur le calorique passé dans la liqueur à distiller seulement, et ainsi cet appareil doit nécessairement être plus économique.

Dans le second chapitre, M. Araujo de Travassos examine la construction des chaudières, et recherche quelle est la forme la plus convenable à leur donner. D'après la recommandation des meilleurs auteurs, celles qu'il construit ont beau

coup de surface de fond, la couche de liquide est peu épaisse, et l'ouverture pour les vapeurs est d'un grand diamètre. Il en

a obtenu des résultats au-delà de son attente. Il les a exécutés ainsi depuis l'année 1799, et depuis il a su que son principe était en partie adopté en Écosse où l'on fait vingt distillations dans une heure, avec des alambics peu différens de ceux qu'il emploie. Ayant cru remarquer que le fond de la chaudière couvert d'aspérités marchait mieux, il pense qu'il serait convenable de pratiquer de petits tubes serpentant dans le fond de la chaudière et ouverts aux deux extrémités, dont l'une servirait pour l'admission du liquide qui, dans la traversée pour arriver à l'autre extrémité, se débarrasserait de l'alcool. Plus tard il se réserve de donner la description d'autres formes d'appareils distillatoires et de nouvelles méthodes de distillation, pour lesquelles il a l'intention de faire des essais. Il termine ce chapitre par des remarques sur le fait avancé par M. Chaptal, que, par le procédé d'Adam la quantité d'alcool obtenue d'un vin est plus grande, fait qu'il attribue à un plus grand degré de chaleur. Il se range presque de cette opinion, ou du moins il désire que des expériences comparatives apprennent ce à quoi l'on doit s'en tenir. Il l'appuie d'une communication à lui faite en secret par un Irlandais qui préparait des vins pour la Grande-Bretagne, lequel lui assura qu'en jetant des cendres et du sel marin dans le liquide en distillation, il obtenait une quantité d'alcool plus grande et d'un meilleur goût. M. de Araujo Travassos avait d'abord cherché l'explication de ce fait dans la saturation des acides tasse des cendres; mais depuis il a réfléchi qu'il pourrait bien par la povenir de la température plus élevée du liquide. Si cette manière de voir prévalait, il faudrait avouer que les alambics anciens n'étaient pas aussi difformes qu'on voulait le dire, et qu'ainsi Adam, Bérard et M. Chaptal lui-même s'en sont rapprochés avec raison.

4

Le condensateur, qui forme le sujet du 3° chapitre, a une grande analogie avec les condensateurs les plus modernes adoptés en France. Un tuyau dont le diamètre est de de celui de la chaudière, et la longueur 20 ou 30 fois plus considérable, s'adapte à la partie supérieure de la chaudière qui est aussi enveloppée de corps peu conducteurs. Il est presque hori

[ocr errors]
« PreviousContinue »