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par un ressort spiral introduit dans le collet par la partie

térieure.

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Fig. 9, tige de l'éperon portant la mollette; à l'extrémité opposée de la tige est le bouchon e qui s'ajuste dans l'intérieur du collet. Ce bouchon est cylindrique, mais il s'aplatit sur un côté, comme on le voit fig. 10, pour faciliter son introduction dans l'ouverture. Le bouchon, en entrant, repousse la pièce a, et en même temps comprime le ressort d intérieurement; et quand il est presque tout-à-fait passé, on tourne la tige qui amène la partie entaillée du bouchon, et le serre contre la pièce e fixée à la partie supérieure du commencement de la tige.

Afin d'ôter l'éperon, c'est-à-dire de retirer le bouchon de la tige de son collet, celui-ci doit être tourné de manière à amener en-dessus la partie plate du bouchon; la force du ressort le chassera alors, et la pièce a fermera l'ouverture. CHEV. T.

212. PERFECTIONNEMENS DANS LA CONSTRUCTION DES Cabestans. Patente à A. HINDMARSH. (Lond. Journ. of arts; nov. 1828, p. 66).

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L'objet de ce perfectionnement est de rendre le cabestan ou vindas capable d'exercer dans l'occasion une plus grande force; ce qu'on se propose d'effectuer en plaçant une crémaillère dentée, partie au sommet du cabestan et partie au sommet du cylindre. Pl. 12, fig. 2; vue extérieure du cabestan. Fig 3; vue horizontale du rouage au sommet du cylindre. Celui-ci tourne librement avec les pièces a a sur un arbre vertical fixé sur le pont du vaisseau. La tête du tambour b tourne aussi librement sur le même axe. Le châssis circulaire cc, fig. 13, est fixé à l'arbre central; il porte l'axe des roues dentées d d d. N'exiget-on du cabestan qu'une force ordinaire, on élève le pignon f dans la coulisse de la tête du tambour, au moyen d'une vis g, qui le chasse avec les roues dentées, et il est alors arrêté par la clavette z: on introduit ensuite les chevilles de fer hh, afin d'attacher ensemble la tête du tambour et le cylindre. Mais lorsqu'il est nécessaire d'exercer un plus grand effort avec le même nombre d'hommes, on retire les chevilles de fer h, et le pignon fest abaissé avec les roues dentées. Le mouvement de la tête du tambour, faisant alors tourner le pignon, fait agir les roues dentées ddd, et celles-ci manoeuvrant dans le re

bord denté é e, attaché au cylindre, font tourner ce dernier avec une augmentation de force. CHEV...T.

213. MACHINE A COPIER LA MUSIQUE; par MM. BENVITT et C.

Ces lithographes, d'Amsterdam, ont inventé une machine à copier la musique, qui, en 3 heures, produit 144 copies de toute ouverture ou symphonie, quelque longue qu'elle soit. Le roi des Pays-Bas leur a accordé un privilége exclusif de 15 ans pour cette invention. (Journ. de Paris; 6 oct. 1829.)

214. DESCRIPTION D'UNE BARATTE NOUVELLE. — -Patente à Benjamin CUSHWER. (Journ. of the Franklin instit.; avril 1829, P$ 263).

Cette baratte, qui a la forme d'une baratte ordinaire, est divisée en deux cavités par une cloison qui descend jusqu'à unc petite distance du fond, et s'élève au-dessus du bord supérieur. Dans chacune des deux cavités est placée uue espèce de piston qui en occupe toute la section, et se trouve autant que possible, en contact avec les parois intérieures. Chaque piston est mu par une tige qui dépasse les bords de la baratte, et se trouve fixé à l'extrémité d'un levier dont le point d'appui est sur la cloison qui sépare les deux cavités, de sorte qu'en faisant mouvoir le levier, un piston s'abaisse quand l'autre monte, et réciproquement. Enfin, une soupape s'ouvre de haut en bas dans chaque piston, pour permettre à la crême, qui aurait passé entre lui et les parois de la baratte, de redescendre audessous, lorsque le piston remonte.

Le mouvement alternatif des pistons force la crême à passer par l'ouverture laissée entre le fond de la baratte et le bas de la cloison, ou par des trous pratiqués à cet effet. C'est ce pas-" sage forcé et successif qui détermine la conversion de la crême en beurre. BOQUILLON.

215. DESCRIPTION D'UNE MACHINE A BATTRE LES GRAINS

tente à James S. WOOD. (Ibid.; p. 268).

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Cette machine se compose essentiellement d'un cylindre enveloppé en partie par une pièce courbe, dans laquelle il" tourne. Ce cylindre a environ 5 pieds de long et 21 pouces de diamètre. Sa surface est recouverte de bandes de fer, fixées dans

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le sens de sa longueur, et disposées de manière que le bord libre de l'une recouvre le bord attaché de l'autre, comme les tuiles ou les ardoises d'un toit, ce qui forme autour du cylindre une série de sillons ou de dentelures. Quatre rangées circulaires de pointes de fer sont fixées à des distances égales, autour du cylindre. Ces pointes, qui ont environ 9 lignes de longueur, servent à alimenter la machine, en entraînant la paille entre le cylindre et la pièce courbe. Cette dernière est formée d'un morceau de bois creusé suivant la courbure même du cylindre, et ayant la même longueur que lui; elle a 9 pouces de largeur, et est placée de manière que son bord inférieur soit un peu au-dessous du diamètre horizontal du cylindre. Au-dessus est placé un ais pour conduire la paille entre le cylindre et cette pièce courbe, qui est également garnie de bandes de fer disposées comme nous l'avons expliqué plus haut. Elle est, en outre, creusée de quatre sillons verticaux qui donnent passage aux pointes de fer également décrites ci-dessus.

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La distance entre cette pièce et le cylindre est d'environ une ligne et demie. Le cylindre, mis en mouvement par un moyen quelconque, doit faire 220 tours par minute. La paille est jetée sur le cylindre dans un sens parallèle à la longueur de celui-ci, et est entraînée par les pointes. Deux personnes sont employées à ce travail. Le cylindre étant assez long pour recevoir deux longueurs de paille, on n'a pas besoin de tablier pour la conduire, les gerbes déliées étant placées sur un plan incliné, disposé derrière le cylindre, et d'où on la dirige avec la main.

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Les axes du cylindre sont placés sur des supports mobiles dans le sens vertical, pour permettre d'augmenter ou de diminuer à volonté la distance entre le cylindre et la pièce courbe, selon la nature du grain qu'on a à battre. BOQUILLON.

Patente à David D.

216. DESCRIPTION D'UN MOULIN A CIDre. DEMAREST, (Journ. of the Franklin institute; avril 1829, p. 269).

On fait travailler une paire de meules par une roue hydraulique ou tout autre moteur, d'une manière à-peu près semblable à celle employée pour les moulins à blé, avec cette exception, que la meule supérieure est dormante, tandis que l'in

convexe,

férieure est mobile; que la surface supérieure de celle-ci est et la surface inférieure de la meule dormante concave; de manière qu'elles se débarrassent d'elles-mêmes des pommes broyées, ce qui accélère le travail. La pente de la meule convexe forme avec l'horizon un angle de 30 degrés environ. La concavité de la meule supérieure est telle, qu'au centre, où arrivent d'abord les pommes à broyer, une pomme de la plus grande dimension puisse tenir entre les deux meumais cet espace va en diminuant jusqu'à la circonférence, de manière que les pommes se trouvent suffisamment broyées. L'ouverture de la meule supérieure, par laquelle passent les -pommes, a 12 à 15 pouces de diamètre, et la trémie est placée directement au-dessus, de sorte que le poids seul des pommes suffit pour les conduire entre les deux meules, d'où elles s'é chappent dans tous les sens après avoir été parfaitement broyées, et tombent dans une cuve placée au-dessous pour les recevoir.

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On peut remplacer les meules de pierre par des meules de bois recouvertes de bandes de fer placées dans des directions convenables. La concavité et la convexité des meules peuvent être plus ou moins grandes, selon qu'on veut que les pommes passent plus ou moins rapidement entre ces meules, dont les dimensions doivent varier avec la force du moteur qu'on y applique. Il faut, en tous cas, beaucoup moins de force pour moudre des pommes que du grain. BOQUILLON.

217. DESCRIPTION D'UN MOULIN A FARINE, A DÉCORTIQUER LES GRAINS, et à réduire le plâtre en poudre. - Patente à Benjamin M. KEMP. (Journ. of the Franklin Institute; avril 1829, p. 267.)

La meule mobile de ce moulin peut être conique ou cylin drique, et de dimensions variables, suivant le travail à faire ou la force qu'on y applique. La meule fixe doit reposer sur une charpente solide, et n'être que d'une seule pierre, si la meule mobile est conique; cette dernière peut aussi s'abaisser ou s'élever selon la finesse qu'on veut donner à la farine. Si elle a la forme cylindrique, la meule fixe peut être de deux ou plusieurs pièces enveloppées de cercles de fer, dont la pression est déterminée par des vis qui les tendent, pour en consolider la réu

nion. Enfin, ces meules sont piquées ou sillonnées à la manière ordinaire.

Si le moulin est destiné à la décortication des grains, on lui donne la même forme; mais les meules sont en bois au lieu d'être en pierres, et de petites bandes de fer, disposées convenablement, y sont enfoncées ou vissées pour remplacer les sillons des meules de pierre. BOQUILLON.

118. POMPE DE NAVIRE PERFECTIONNÉE; par Fred. LEAR. (Lond. Journ. of Arts, novemb. 1828, p. 57).

Cette pompe ressemble à celles qui sont employées dans les travaux hydrauliques; mais son avantage sur celles-ci, est l'impossibilité d'être engorgée, son bon marché, sa longue durée, sa simplicité et la grande économie de sa manoeuvre. Toute substance montant par le tube d'aspiration, est instantanément rejettée par la soupape de décharge. De longs bouts de cordeou autres, viendraient à arrêter le travail de la pompe, on peut la nettoyer en levant la soupape de côté, sans recourir au procédé ennuyeux d'enlever les pistons, comme dans les pompes ordinaires. CHEV.. T.

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219. PERFECTIONNEMENS DANS LES MACHINES A Rouler la laine APRÈS LE CARD AGE. Patente à W. John DowDING. (Lond. Journ. of Arts ;avril 1829, p. 45.)

Cet appareil se fixe sur une carde de construction ordinaire. Au lieu de cardes en fil de métal, de la grandeur d'environ 6 pouces, occupant toute la longueur du cylindre dans la direction de son axe, l'auteur propose de placer ces cardes circulairement autour de la périphérie du cylindre, et, au moyen du peigne Étireur, de faire tomber la laine en bandes continues ou rubans, sur une table transversale ou drap sans fin; les bords des cardes doivent être renforcés par des bandes de cuir. M. Dowding place un autre drap sans fin transversalement sur celui qui reçoit les bandes ou rubans, de manière que ceux-ci puissent être portés en avant par la carde entre les 2 draps; et tandis qu'ils sont ainsi portés, le drap supérieur reçoit un mouvement latéral de va-et-vient, qui oblige les rubans de laine de se convertir en mêches ou rouleaux, CHEV...T

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