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CAÏET, Pierre - Victor jet en prose; ni jouée ni imp., PALMA) né en 1525, mort en ayant été perdue chez les co1610. Caïet fut d'abord mi-médiens. Le Jeune prénistre protestant; mais ayant somptueux, ou le Nouveau été déposé dans un synode, débarqué, com. en vers et en sur une accusation de magie,5 actes, jouée par les coméil fit son abjuration à Paris en 1595. Il devint docteur de Sorbonne et profess. au collége Royal. Caiet était un homme officieux, et il eut le mal-par les comédiens français le

heur d'avoir pour ennemis tous ceux auxquels il avait rendu service. Ses habits négligés, sa façon de vivre, et sa fureur de chercher la pierre philosophale, le faisaient mépriser, autant que son savoir le rendait respectable. On a de lui plusieurs ouvrages de controverse: une Chronologie septénaire, 1606, in-8°, depuis la paix de Vervins en 1598, jusqu'en 1604. L'accueil que l'on fit à cet ouvrage, l'obligea d'ajouter à son His toire de la Paix, celle de la Guerre qui l'avait précédée. On a cette nouv. Hist. dans les 3 tomes de sa Chronologie novennaire, 1608; in-8°, depuis 1589 jusqu'en 1598.

CAILHAVA, (Jean-François) né à Toulouse le 28 avril 1731, de l'inst. nat., est auteur des ouvrages suiv.: L'Allégresse champêtre, coméd. en i acte, mêlée de chants et de danse, représ. à Toulouse en 1757, au sujet de la convalescence du roi, blessé à Versailles; pièce non imprim.-Crispin gouvernante, com.en I acte

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diens français le 2 août 1763. Le Tuteur dupé, ou la Maison à deux portes, com. en 5 actes et en prose, repr.

30 septembre 1765; imprim. chez la veuve Duchêne. Les Etrennes de l'Amour comédie ballet en 1 acte mêlée de chants et de danse représentée par les comédiens français le 1er janvier 1769.— Le Mariage interrompu, ou la Fille supposée, com. en 3 actes et en vers, représentée par les comédiens français le 10 avril 1769; imprimée chez Merlin. Arlequin-Mahomet, ou le Cabriolet volant drame philoso-comi-tragiqueextravagant en 4 actes, joué pour la première fois en impromptu par les comédiens italiens en 1770. La Suite du Cabriolet volant, ou Arle-> quin cru fou; Sultane favorite" et Mahomet, drame philosocomi-tragique-extravagant en 3 actes, joué pour la première fois en impromptu par les comédiens italiens en 1770.

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Les nouveaux Mariés, ou les Importuns, opera-comiq. en 1 acte, représ, pour la mière fois par les comédiens italiens le 20 septembre 1770; imprimé dans le Recueil en 2 volumes. Léger, acteur du

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| ni imprimée. La FilleGarçon, ou le Dépit amoureux, rétabli en 5 actes, avec des changemens, hommage à Molière reçu au Théâtre de la République, et non encore jouée ni imprimée. — L'Art de la Comédie, Ire. édit., en 4 vol. in-8°, impr. chez Didot l'aîné en 1772; 2o, édit. du même ouvrage en 2 vol. in-8°, imprimé chez Pierres, en 1786. - Discours prononcé par Molière le jour de sa réception posthume à l'acad. française 105 ans après sa mort. Les Causes de la décadence du Théâtre, et les moyens de le faire réfleurir.

Compliment d'ouverture, prononcé par Belmont à la Comédie en 1779. Ces trois derniers ouvrages se trouvent dans le Recueil en 2 vol. que Essai sur

Vaudeville, a mis des couplets à la place des ariettes, et a fait jouer l'ouvrage sur son théâtre dans l'an VI de la république française, (1798.) La bonne Fille, opéracomique en 3 actes, imité de la Buona figliuola de Goldoni, et parodié sur la musique de Piccini, représenté pour la première fois par les comédiens italiens le 17 juin 1771; impr. chez la veuve Duchêne. -L'Egoïsme, comédie en 5 actes et en vers, repr. pour la première fois par les comédiens français le 19 juin 1777; impr. chez la veuve Duchêne. Ces différentes pièces se trouvent impr. dans un Recueil en 2 vol in-8°. —Les Journalistes, anglais, comédie en 3 actes et en prose, lue et reçue par les comédiens français le 21 juillet 1778, arrêtée par le crédit d'un journaliste, jouée pour la première fois en 1782 au mois de juillet; imprimée-La descente de Buonaparte chez la veuve Duchêne. Les Ménechmes grecs, com. en prose et en 4 actes, précéd. d'un prologue, repr. sur le Théâtre de la République en, 1791, impr. chez Boulard.Athènes pacifiée, comédie en 3 actes et en prose, tirée des onze pièces d'Aristophane, non représentée, et imprimée chez Pougens, l'an V de la république, (1797.)- La Soirée de Madrid, comédie en 3 actes et en prose, reçue par les comédiens français en 4784, et non encore jouée,

nous avons cité.

la tradition. - Notices pour servir à l'hist. des Théâtres.

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en Egypte. Morceaux dé- · tachés lus à l'Institut, impr. chez Pougens.

CAILLAU, (Jean-Marie) médecin, de la société de médec. de Paris, de celle de Bruxelles, etc., né à Gaillac en 1776, est auteur des ouvr. suivans: Avis aux mères de famille sur l'éducation physique, morale, et les maladies, des enfans depuis le moment de leur naissance jusqu'à l'âge de 6 ans, I vol. in-12, an V, (1797.)- Mémoire à consul

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ter, adressé à la société de | santé de Paris, sur une éruption venteuse extraordinaire, Bordeaux, an IV, (1796), in-8°.-Journal des mères de famille, 5 volumes in-8° Bordeaux, chez Moreau et Beaume, an V (1797.)-Examen d'un livre intitulé: Philosophie médicale, in-8°, an V (1797.)- La Callipédie, ou l'Art d'avoir de beaux enfans, traduct. nouv. du poëme latin de claude Quillet, avec une gravure; une Notice sur la Vie de Quillet; le texte latin, les variantes, et le catalogue des différentes éditions de la Callipédie, in-12, Bordeaux, an VII (1799). Notice sur la Vie et les écrits de P. Desault, médecin à Bordeaux, in-8°, an VIII (1800).

CAILLE, (Jean de la) savant libraire de Paris, mort dans un âge avancé vers l'an 1720, s'est fait une réputation par son Histoire de l'Imprimerie, Paris, 1689, in-4°. — Par la Description de Paris, 1714, in-fol.

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Il partagea avec M. de Thuri, digne fils de cet homme estimable, le travail immense de la ligne méridienne ou de la projection du méridien, qui, passant par l'Observatoire, traverse toute la France. Dès l'âge de 25 ans, il fut nommé, à son insçu, profess. de mathématiques au collége Mazarin. Les travaux de sa chaire ne le détournèrent point de l'astronomie. Cette science, à laquelle il était entraîné par un charme invincible, devint pour lui un devoir, lorsque l'académ. des sciences l'admit dans son sein en 1741. Il entreprit, en 1750, le voyage du cap de Bonne-Espérance dans le dessein d'examiner les étoiles australes, qui ne sont pas visibles sur notre horison. Ce voyage, si intéressant par son objet, le fut encore par la manière dont il le remplit. Dans l'espace de 2 ans, de 1750 à 1752, il détermina laposition de 9800 étoiles jusqu'alors inconnues. De retour en France, il ne cessa d'éclairer le public sur les ap paritions des comètes, et sur d'autres objets importans de l'histoire du Ciel. Froid, réservé avec ceux qu'il ne connaissait pas; il était doux, simple, gai, égal avec ses amis. L'intérêt ni l'ambition ne le dominèrent jamais. Sa probité faisait son bonheur les sciences ses plaisirs, et l'amitié ses délassemens. On a de lui un grand nombre d'ou

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vrages, justement estimés : Plusieurs Mémoires, dont il a enrichi les recueils de l'acad. des sciences.-Elémens d'algèbre et de géométrie, Paris, in-8°.- Leçons élémentaires d'astronomie, d'optique et de perspective, 1748 et 1755, Paris,in-8°.-Leçons élém. de méchan., Paris, 1743, in-8°. -Ephemerides de Desplaces, continuées par l'abbé de la Caille, en 2 vol. in-4°. — Fondamenta astronomia, Paris, 1757, in-4°. - Table des logarithmes, pour les sinus et tangentes de toutes les minutes du quart de cercle, Paris, 1760, in-8°.-Nouveau Traité de navigation, par M. Bouguer, revu et corrigé par l'abbé de la Caille, Paris, 1761, in-8°. Journal du Voyage fait au Cap de BonneEspérance.

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F'Amour, 1773. Etrennes historiques, 1774 et 1775,in-12.

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1774, 2 vol. in-8°. L'Allégresse publique, 1774, in-8°.

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CAILLEAU, (André-Char---Lettre d'Héloïse et A bélard, les) imprimeur-libraire, né à Paris le 17 juin 1731, mourut dans la même ville, en 1798. Quoiqu'il eut reçu une éducation extrêmement sévère, son génie le porta de bonne heure vers le genre plaisant et libre. Ses écrits respirent la gaîte la plus franche. Il l'a puisait dans un naturel heureux, dans la candeur de son ame, dans une philosophie aimable et douce, et sur-tout dans la connaissance des sociétés les plus agréables. Il a publié les ouvrages suivans : L'Art de deviner, 1753.

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Le Cri du cœur, 1774, in-8°.-Epanchem. du cœur, sur le retour du parlement, 1774, in-8°. Le petit Trésor, 1775, in-8°.. Etrennes universelles, 1776.- A quelque chose le malheur est bon, 1777, in-12.- Poissardina.La Vie de Desrues, 1777, in-12. -Le Boute-en-train des écos seuses, 1778, in-12.- Epître à Voltaire. Les Gorgées chaudes de Thalie, 177... in-12.

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Principes philosophiques de consolation, trad. de l'All.

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CAILLIÈRES, (François de) né à Thorigni, de l'acad. franç. employé par Louis XIV, dans des affaires importantes, mort en 1717, à 72 ans, soutint avec honneur les intérêts de la France, dans le congrès de Ryswick, où il était plénipotentiaire. Louis XIV lui donna une gratification de dix mille livres, avec une place de secrétaire du cabinet. Il nous reste de lui plusieurs ouvrages, dont les principaux sont : Traité de la manière de négocier avec les souverains, 2 vol. in-12. De la Science du monde, in-12.-Panégyrique de Louis XIV. — De la manière de parler à la cour.-Du Bel-esprit. Des bons mots et des bons contes.-Des Poésies fort faibles, etc. « Les lecteurs bénévoles, dit l'auteur des Trois Siècles, qu'un stile rampant et diffus ne serait pas capable de décourager, pourront trouver des réflexions utiles et quelquefois profondes dans ceux des ouvrages de Caillières, qui ont rapport à la politique. Cet auteur prouve combien l'élocution est nécessaire, quand on veut se faire lire et intéresser; chez lui, la forme fait toujours tort au fond, parce que

sa manière de s'exprimer est infiniment au-dessous de ses pensées ». Il ne faut pas le confondre avec Jean de Caillières, maréchal de bataille des armées du roi, qui écrivit l'Hist. de Jacques de Matignon, maréchal de France, et de ce qui s'est passé depuis la mort de François Ier., en 1547, jusqu'à celle du maréchal, en 1597. Cet ouvr. curieux, mais quelquefois inexact, fut publié à Paris, en 1661, in-fol.

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CAILLY, (Jacques, chevalier de) né à Orléans. Son nom serait aussi inconnu que le tems de sa naissance et celui de sa mort, que nous n'avons pu découvrir, si on n'avait de lui un petit Recueil d'épigrammes, parmi lesquelles il y en a de très-heureuses. Le caractère de son esprit était peu propre pour les pièces de longue haleine'; la plus étendue des siennes n'a pas vingt vers. Il faut remarquer que ses épigrammes ne sont que des saillies sans fiel, sans aigreur, sans satyre, et, par cette raison, plus dignes d'amuser, que toutes celles que la haine, la jalousie ou la causticité ont produites. Il changea, on ne sait pourquoi, son nom de Cailly en celui d'Aceilly, qui en est l'anagramme. On trouve ces petites pièces dans un Recueil de poésies, en 2 v. in-12, publié par la Monnaie, en 1714.

CAJOT, (Joseph) bénédic

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