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res; son coloris est brillant et en-græcorum quibus statuæ honoris chanteur; on voit dans ses paysages causá positæ fuerunt, 1752. III. qu'il a cherché à imiter la manière Une Notice des livres rares et préde Van-Ostade. cieux, 1776.

+ FREZIER (Amédée-François), né à Chambéri en 1682, d'une famille distinguée dans la robe, ori

* FREWEN (Accepted), prélat anglais, né au comté de Kent en 1589, mort au château de Thorp en 1664, élève du college de la Mag-ginaire d'Ecosse, mort en 1773, deleine à Oxford, où il fut boursier à Brest, étoit venu à Paris pour en 1612. Eu 1622 il accompagna le étudier la jurisprudence; mais les prince Charles en Espagne en qua- mathématiques ayant plus d'attraits lité de chapelain. En 1651 il ob- pour lui, il s'y livra entièrement, tint le canonicat de Glocester'; en et entrá dans le corps du génie en 1643, l'évèché de Lichtfield et de 1707. La cour le chargea d'aller Coventry. A la restauration, il passa examiner les colonies espagnoles au siége d'Yorck. au Pérou et au Chili en 1711, et

†I. FREY (James-Cécile), né à Keiserstuhl en Suisse, professa la philosophie au college de Montaigu à Paris, où il mourut de la peste l'an 1631, étant doyen de la faculté de médecine. Ses Ouvrages latins de philosophie y furent imprimés in8°, 2 vol.; le premier, en 1645; le second, en 1646. On trouve dans celui-ci quelques Ecrits de médecine, science dans laquelle il avoit été reçu docteur.

† II. FREY (Jean-Jacques), graveur, né à Lucerne en Suisse en 1686, mort à Rome en 1761. Pour se fortifier dans la science du dessin, et pour former son goût par l'étude de l'antique, Frey voyagea en Italie, et se fixa à Rome, où il se rendit célèbre par la manière avec laquelle il sut conserver dans ses estampes l'esprit le caractère et la touche particulière de chaque auteur. Le recueil de ses gravures forme 2 vol. in-fol.

III. FREY. Voy. NEUVILLE. *FREYTAG (Frédéric-Gotthelb), bourgmestre de Nuremberg, né en 1723, mort en 1776, auteur de, I. Rhinoceros veterum scriptorum monumentis descriptus, 1747. II. Oratorum et rethorum

employa son talent pour les fortifications à Saint-Malo, à Saint-Domingue, en 1719, à Landau, en née qu'il reçut la croix de Saint1728. Ce fut aussi cette même anLouis et qu'il se maria. Il parvint ensuite au grade de lieutenant-colonel. Nous avons de lui divers ouvrages, I. Traité des Feux d'artifice pour le spectacle, Paris, 1747, in-8°. II. Voyage de la mer du Sud, 1716, in-4°. III. Théorie et pratique de la coupe des pierres et des bois, Paris, 1754, Strasbourg, 1738 et 1769, 3 vol. in-4°. Il donna l'Abrégé de ce livre sous le titre d'Elémens de Stéréotomie, Paris, 1759, 2 vol. in-8°. Ces ouvrages sont utiles et exacts; le dernier sur-tout est estimé. IV. Relation du Voyage de la mer du Sud aux côtes du Chili et du Pérou, fait en 1712-13 et 14, Paris, 1716, in-4°, fig., réimprimé à Amsterdam en 1717, en 2 vol. in-12. Ses services lui ayant mérité la direction des fortifications d'une province, il fut nommé en 1740 à celle de toutes les places de guerre de la Bretagne. Il exerça cet emploi avec distinction jusqu'en 1764. Alors, en considération de son âge de 83 ans, la cour lui accorda sa retraite avec une pension. Frézier fixa sa résidence

à Brest. Il a laissé deux filles, mariées à des officiers de marine. Ses connoissances ne se bornoient point à l'architecture militaire et à la science de l'ingénieur; on lui doit en France la fraise du Chili (fragaria Chiloensis). Il l'apporta du Chili en 1711. On la cultiva d'abord à Brest avec succès; de là elle se répandit en Bretagne, à Paris, et successivement par-tout.

+ FREZZI (Frédéric), évêque de Foligno sa patrie, avoit été dominicain, et décoré de la mitre par Boniface IX en 1403, il mourut en 1416, à Constance, pendant la tenue du concile. Frezzi est auteur d'un poëme fort estimé des Italiens, intitulé Il Quadrireggio del decursu della vita humana, ou les Quatre règnes de la vie de l'homme; le premier règne est celui de Cupidon; le second celui de Satan ; le troisième celui des Vices; et le quatrième celui de Minerve ou de la Vertu. Il fut imprimé, pour la première fois, à Pérouse en 1481, in

* I. FREZZA (Jean-Jérôme), graveur, né à Ostie, ville d'Italie, en 1659. On a de lui la Galerie Verospi, en 17 pièces, y compris le titre, d'après l'Albani; le juge-folio ; et cette édition est rare et rede Paris, d'après Carle Maratte; diverses autres Estampes, d'après Le Dominiquin, Rubens, etc.

* II. FREZZA (Fabio), gentilhomme napolitain et duc de Castro, vivoit dans le 17e siècle. Il joignoit à de grands talens une vaste érudition. On a de lui, I. Massime regole et precetti di stato et di guerra, cavati da libri degli antichi. II. Discursus anamastici de externis sensibus in communi et particulari,

cherchée: à Milan, en 1488, même format: la dernière et la meilleure est celle de Foligno, 1725, 2 vol. in-4°, avec les observations et remarques d'Angelo Guglielmo Artegiani.

FRIART. Voy. CHAMBRAI, n° III.

FRIBURGER. Voy. GERING.

;

* FRICCIUS (Melchior), médecin à Ulm, vers la fin du 17e siècle; il est auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels on distingue son Tractatus * III. FREZZA (Jérôme), de medicus de virtute venenorum meCanemorto, proche Tivoli, apprit dicá, Ulmæ, 1693, 1701, in-8° les principes du dessin sous le célèbre Augusta Vendelicorum, 1710, inArnauld Van Vestherant. On a de 8°. Dans ce traité, il a prouvé par lui beaucoup d'Estampes gravées au la raison, l'expérience et l'autorité, burin et à l'eau-forte, dans lesquelles qu'on peut employer les poisons, on admire la perfection du dessin, tant, extérieurement qu'intérieureet la délicatesse de la touche. Parmi ment, sans aucun danger; et que ses ouvrages, on distingue, daus les tout pernicieux qu'ils soient à cerFunérailles de la reine Clémen-taine dose et en certaines occasions, tine d'Angleterre, le Portrait de celte reine gravé en forme de médaille; les Fables de Diane, qui ont été peintes par Le Dominiquin dans le palais du prince Justiniani; dans le château de Bassano, les Fameux centaures, et les Célèbres colombes du cardinal Furietti. Ce graveur mourut à Rome en 1750.

la prudence du médecin peut en tirer des remèdes efficaces dans les maladies les plus rebelles à la cure ordinaire.

FRIDEVAL. Voyez MONCEAUX.

FRIEDEL (N.), professeur des pages du roi, mort en 1786, a

médecin, né à Padoue en 1491, et mort en 1559, enseigua son art peudant quarante ans dans les écoles de cette ville. Il a écrit plusieurs ouvrages que son frère Antoine a pris soin de recueillir. On remarque en particulier Variorum rerum medicinalium tractatus tri

traduit plusieurs pièces du théâtre allemand, de société avec Bonneville. Elles forment 4 vol. in-8° et ont pour auteurs Lessing, Vezel, Veisse, Klopstock, Goethe, Leixwitz, Gébler, Brandes et Leippel. Les plus remarquables sont Atrée et Thyeste de Veiss, tragédie fort au-dessous de la pièce de ginta, dont les principaux se trouSénèque, qui lui a servi de modèle, vent dans le second tome de la le comte d'Olbourg, Agnès Ber-collection de Venise de morbo galnau, dont le sujet rappelle celui | lico. On remarque encore de Bald'Inès de Castro, mais offre plus neis metallicis arte parandis, Pad'invraisemblance; Emilie Galotti tavii, 1659, in-8°. par Lessing, tragédie imitée de Virginie, où un père immole sa fille pour lui conserver l'honneur; Jules de Tarente, où un père tue son fils avec un très-grand sang-froid; la Mort d'Adam de Klopstock, sujet simple, mais noble et attachant le Ministre d'Etat par Gébler drame qui a plus d'intérêt que la plupart des autres pièces de ce recueil.

;

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* FRIES (Jean Conrad), peintre, membre du grand et du petit conseil de Zurich, où il naquit en 1623, et exerça plusieurs autres fonctions importantes, excelloit à peindre le portrait; il mourut en 1693.

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* II. FRIGIMELICA (Jérôme) médecin, né en 1611, fut nommé à la première chaire de médecinepratique dans la ville de Padoue qu'il remplit avec la plus grande distinction. L'empereur Léopold avoit beaucoup d'estime pour lui. Ce médeciu, mort en 1683, laissa un grand nombre d'Avis et de Consultations de médecine.

* III. FRIGIMELICA (Jérôme), les belles-lettres et la poésie, a écrit neveu du précédent, distingué dans et fait imprimer des Oratorios sous le titre de Tragédie sacrée : ils furent les premiers qui parurent en Italie. On a encore de lui des Poésies dramatiques, des Epigrammes, des Discours, des Leltres,

etc.

FRISCHE (dom Jacques), bénédictin de la congrégation de SaintMaur, natif de Séez, donna en 1686 et 1690, avec dom Nicolas Le St. Ambroise, accompagnée de saNourry, une nouvelle édition de

* FRIGERIO (Ambroise), né à Bassano en 1537, prit à Reggio, en 1554, l'habit de St. Augustin et fut théologien et confesseur de Guillaume, duc de Mantoue; son mérite l'éleva aux premiers emplois de son ordre: il mourut à Ferrare en 1598. On a de lui Vitare miracoli di S. Nicola da Tolentino, dont il y a eu trois éditions; la première à Camerino en 1578, la seconde à Ferrare en 1588, et la troisième à Milan en 1603, et toutes in-4°. Ses Prones, ses Dis-gustin, à laquelle il travailla avec cours, ses Sermons et ses Home-dom Vaillant sur les Mémoires de lies manuscrits sont dans la biblio- l'abbé de Tillemont. Ce n'est pas un des moindres ornemens de la nouthèque de sa congrégation. velle édition des Œuvres de ce père,

vantes notes, en 2 vol. in-fol. On lui doit aussi la Vie de saint Au

* I. FRIGIMELICA (François), | à la fin desquelles elle a été insérée.

à Brest. Il a laissé deux filles, mariées à des officiers de marine. Ses connoissances ne se bornoient point à l'architecture militaire et à la science de l'ingénieur; on lui doit en France la fraise du Chili (fragaria Chiloensis). Il l'apporta du Chili en 1711. On la cultiva d'abord à Brest avec succès; de là elle se répandit en Bretagne, à Paris, et successivement par-tout.

+ FREZZI (Frédéric), évêque de Foligno sa patrie, avoit été dominicain, et décoré de la mitre par Boniface IX en 1403, il mourut en 1416, à Constance, pendant la tenue du concile. Frezzi est auteur d'un poëme fort estimé des Italiens, intitulé Il Quadrireggio del decursu della vita humana, ou les Quatre règnes de la vie de l'homme; le premier règne est celui de Cupidon; le second celui de Satan ; * I. FREZZA (Jean-Jérôme), le troisième celui des Vices; et le graveur, né à Ostie, ville d'Italie, quatrième celui de Minerve ou de la en 1659. On a de lui la Galerie Vertu. Il fut imprimé, pour la preVerospi, en 17 pièces, y compris mière fois, à Pérouse en 1481, inle titre, d'après l'Albani; le juge-folio ; et cette édition est rare et rede Paris, d'après Carle Maratte; cherchée : à Milan, en 1488, même diverses autres Estampes, d'après format: la dernière et la meilleure Le Dominiquin, Rubens, etc. est celle de Foligno, 1725, 2 vol. in-4°, avec les observations et remarques d'Angelo Guglielmo Artegiani.

* II. FREZZA (Fabio), gentilhomme napolitam et duc de Castro, vivoit dans le 17e siècle. Il joignoit à de grands talens une vaste érudition. On a de lui, I. Massime regole et precetti di stato et di guerra, cavati da libri degli antichi. II. Discursus anamastici de externis sensibus in communi et particulari,

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FRIART. Voy. CHAMBRAI, n° III.

FRIBURGER. Voy. GERING.

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* FRICCIUS (Melchior), médecin à Ulm, vers la fin du 17° siècle; il est auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels on distingue son Tractatus * III. FREZZA (Jérôme), de medicus de virtute venenorum meCanemorto, proche Tivoli, apprit dicá, Ulmæ, 1693, 1701, in-8° les principes du dessin sous le célèbre Augusta Vendelicorum, 1710, Arnauld Van Vestherant. On a de 8°. Dans ce traité, il a prouvé par lui beaucoup d'Estampes gravées au la raison, l'expérience et l'autorité, burin et à l'eau-forte, dans lesquelles qu'on peut employer les poisons on admire la perfection du dessin, tant, extérieurement qu'intérieureet la délicatesse de la touche. Parmi ment, sans aucun danger; et que ses ouvrages, on distingue, daus les tout pernicieux qu'ils soient à cerFunérailles de la reine Clémen-taine dose et en certaines occasions, tine d'Angleterre, le Portrait de cette reine gravé en forme de médaille; les Fables de Diane, qui ont été peintes par Le Dominiquin dans le palais du prince Justiniani; dans le château de Bassano, les Fameux centaures, et les Célèbres colombes du cardinal Furietti. Ce graveur mourut à Rome en 1750.

la prudence du médecin peut en tirer des remèdes efficaces dans les maladies les plus rebelles à la cure ordinaire.

FRIDEVAL. Voyez MONCEAUX.

FRIEDEL (N.), professeur des pages du roi, mort en 1786, a

traduit plusieurs pièces du théâtre | médecin, né à Padoue en 1491, et allemand, de société avec Bonne- mort en 1559, enseigua son art ville. Elles forment 4 vol. in-8°, peudant quarante ans dans les écoet ont pour auteurs Lessing, Ve- les de cette ville. Il a écrit plusieurs zel, Veisse, Klopstock, Goethe, ouvrages que son frère Antoine a Leixwitz, Gébler, Brandes et Leip- pris soin de recueillir. On remárpel. Les plus remarquables sont que en particulier Variorum reAtrée et Thyeste de Veiss, tra- rum medicinalium tractatus trigédie fort au-dessous de la pièce de ginta, dont les principaux se trouSénèque, qui lui a servi de modèle, vent dans le second tome de la le comte d'Olbourg, Agnès Ber-collection de Venise de morbo galnau, dont le sujet rappelle celui | lico. On remarque encore de Bald'Inès de Castro, mais offre plus neis metallicis arte parandis, Pad'invraisemblance; Emilie Galotti tavii, 1659, in-8°. par Lessing, tragédie imitée de Virginie, où un père immole sa fille pour lui conserver l'honneur; Jules de Tarente, où un père tue son fils avec un très-grand sang-froid; la Mort d'Adam de Klopstock, sujet simple, mais noble et attachant; le Ministre d'Etat par Gébler drame qui a plus d'intérêt que la plupart des autres pièces de ce recueil.

* FRIES (Jean Conrad), peintre, membre du grand et du petit conseil de Zurich, où il naquit en 1623, et exerça plusieurs autres fonctions importantes, excelloit à peindre le portrait; il mourut en 1693.

* FRIGERIO (Ambroise), né à Bassano en 1537, prit à Reggio, en 1554, l'habit de St. Augustin, et fut théologien et confesseur de Guillaume, duc de Mantoue; son mérite l'éleva aux premiers emplois de son ordre: il mourut à Ferrare en 1598. On a de lui Vita e miracoli di S. Nicola da Tolentino, dont il y a eu trois éditions; la première à Camerino en 1578, la seconde à Ferrare en 1588 et la troisième à Milan en 1603, et toutes in-4°. Ses Prones, ses Discours, ses Sermons et ses Homelies manuscrits sont dans la bibliothèque de sa congrégation.

* I. FRIGIMELICA (François),

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* II. FRIGIMELICA (Jérôme), médeciu, né en 1611, fut nommé à la première chaire de médecinépratique dans la ville de Padoue qu'il remplit avec la plus grande distinction. L'empereur Léopold avoit beaucoup d'estime pour lui. Ce médeciu, mort en 1683, laissa un grand nombre d'Avis et de Consultations de médecine.

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FRISCHE (dom Jacques), bénédictin de la congrégation de SaintMaur, natif de Séez, donna en 1686 et 1690, avec dom Nicolas Le St. Ambroise, accompagnée de saNourry, une nouvelle édition de

vantes notes, en 2 vol. in-fol. On lui doit aussi la Vie de saint Augustin, à laquelle il travailla avec dom Vaillant sur les Mémoires de l'abbé de Tillemont. Ce n'est pas un des moindres ornemens de la nouvelle édition des Œuvres de ce père, à la fin desquelles elle a été insérée.

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