Histoire générale et raisonnée de la diplomatic française, Volume 1

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Page 362 - Après beaucoup d'entrevues et de confe'rences , la paix fut conclue moyennant la cession des deux villes ci-dessus, et une somme de trois cent mille ducats, payable en trois ans , pour les frais de la guerre. La paix était vivement désirée à Venise ; mais on souhaitait des conditions honorables, et on y fut indigné de la conduite malhabile de Badouer. Celui-ci se justifia , en prouvant qu'il avait trouvé les ministres de la Porte ottomane pleinement informés de ses instructions, et que ,...
Page 130 - Que ta très grande fatuité sache que nous ne sommes soumis à personne pour le temporel; que la collation des églises et des prébendes vacantes nous appartient par le droit royal; que les fruits en sont à nous; que les collations faites et...
Page 336 - Seign rt pourront respectivement achepter, vendre, changer, conduyre et transporter par mer et par terre d'un pays à l'autre toutes sortes de marchandises non prohibées en payant les accoustumées et antiques daces et gabelles ordinaires seulement, assavoir : les Turcqs au pays du Roy comme payent les...
Page 337 - Français, la plainte des premiers ne pourrait être recue par les cadis , à moins qu'ils n'apportassent une preuve par écrit , de la main de l'adversaire , ou de celle du consul , et que dans aucun cas , les sujets du roi ne pourraient être jugés sans la présence de leur drogman.
Page 265 - ... démarches aussi infructueuses près de Maximilien et de Ferdinand. Il essaya aussi de détacher Louis xii de ses nouveaux alliés. Leur ambassadeur lui représenta l'antiquité respectable de cette république, sa force, sa prudence et sa sagesse : « J'opposerai, répondit « gaiement le Roi, un si grand nombre de fous à « vos sages, que toute leur sagesse sera incapable « de leur résister : nos fous sont des gens qui frap« pent partout sans regarder , et sans entendre aucune
Page 267 - Son crédit ne fit qu'augmenter sous Louis XII : « II gouvernait tout le royaume , dit dans ses Mémoires le maréchal de Fleurange, car depuis que M. le légat d'Amboise mourut, c'était l'homme le plus approché de son maître... et sans point de faute, c'était l'homme le mieux entendu que je pense guères avoir vu, et du meilleur esprit , et qui s'est mêlé des affaires de France, et qui en a eu la totale charge, et a eu cet heur qu'il s'y est toujours merveilleusement bien porté.
Page 284 - Tmiti! théorique et pratique de l'Arbitrage international, p. 40. arbitres écouteraient, en un lieu désigné, les parties ou leurs procureurs ; et, si les avis étaient partagés, le demandeur pourrait choisir dans les pays voisins un prud'homme déclaré non suspect et qui se réunirait aux arbitres pour décider la difficulté. Si la contestation était entre un sujet des cantons et ligues et le roi de France, les cantons examineraient la demande, et, s'ils la trouvaient fondée, ils l'appuieraient...
Page 408 - ... et les schismes , ébranlant encore le respect envers la cour romaine, elle ne put désormais se rendre imposante que par l'ascendant de la vertu. Mais on doit réellement fixer le point de départ de .l'ère diplomatique moderne à Henri IV. Tout ce qui existait...
Page 181 - Item, est accordé que tantôt après notre trépas et dèslors en avant, la couronne et royaume de France , avec tous leurs droits et appartenances , demeureront et seront perpétuellement à notredit fils le roi Henri, et à ses hoirs.
Page 20 - Discours préliminaire à l'Histoire de la diplomatie française, observe à cet égard: ,,Le style diplomatique, à quelque sujet qu'il s'applique, ne doit pas être celui de l'académicien, mais celui d'un penseur froid, revêtant d'une expression pure et exacte une logique non interrompue. La chaleur qui fait presque toujours le succès de l'éloquence, doit en être exclue.

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