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1,062. Confrerie de S. Donat martir Canoniquement érigée en l'Eglise Paroissiale de Sainte Elisabeth à Mons en Hainaut Diocèse de Cambray. A Mons, de l'Imprimerie de Jevenois, Grand'Place N.o 15. Avec Approbation et Permission. Pet. in-12, 44 pp.

Bibl. de M. Léopold Devillers.

1,063. La soirée édifiante, ou instruction familiere d'un pere à ses enfans, Ouvrage moral et unique en son genre, dédié à la Jeunesse, par Antoine Joseph Moutier, ex Maire, ci-devant Juge, Défenseur Officieux, à Maubeuge, Département du Nord, Empire français. De l'Imprimerie de A. Jevenois, Lib. grand'place n.o 15, à Mons. Pet. in-8.o, 48 pp.

Ma bibl.

1,064. Le livre des enfans, ou idées générales et définitions Des choses dont les Enfans doivent être instruits. A Bruxelles, Et se vend à Mons, chez E. A. Jevenois, Imprimeur-Lib. sur la Grand'Place, vis-à-vis de l'Hôtel de Ville. In-8.o, 69 PP., table 2 pp. non chiff.

Ma bibl.

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DU MÉRITE LITTÉRAIRE

DES POÈTES LATINS

NÉS DANS LE HAINAUT.

INTRODUCTION.

Nous entreprenons une tâche bien lourde et bien périlleuse peut-être, en essayant de citer à notre barre des hommes qui se sont en quelque sorte placés volontairement en dehors de leur siècle, qui n'ont écrit que pour un nombre privilégié de lecteurs, et qui cependant ont cru, pour la plupart, aller par cette voie à l'immortalité. Mais tout est déception, dirait-on, en ce monde; et bien de ces écrivains qui se flattaient, dans leur orgueil, de ne pas mourir tout entiers, sont aujourd'hui ensevelis dans un oubli profond, et sont comme s'ils n'avaient pas été.

On peut le dire avec vérité aujourd'hui la poésie latine a fait son temps. Nous ne tenons pas compte et nous ne devons

pas en tenir, de certains efforts individuels, efforts louables peut-être, mais qui passent inaperçus, ou, s'ils attirent sur eux l'attention, se voient l'objet de la critique de ceux-là mêmes qui s'intitulent les champions de la littérature ancienne. Nous en avons vu des exemples en Belgique; mais la faute en est peut-être aux poètes plutôt qu'à la poésie.

La décadence de la poésie latine moderne ne date pas de nos jours. Pour ne parler que de la Belgique, on peut en placer le commencement vers le milieu du XVIIe siècle; et même déjà auparavant, on en aperçoit aisément la trace chez plusieurs écrivains. Cette décadence eut son principe, mais non sa seule cause, dans le culte de la forme. A défaut d'idées, les écrivains inventèrent des formes plus bizarres, plus singulières les unes que les autres; et l'on se proclama mutuellement des cygnes, des rossignols, des Ovides et des Virgiles. Les hommes de tous les temps se ressemblent, et de nos jours encore, l'auto-admiration est signalée comme un des fléaux de notre littérature nationale.

Avant de parler de la décadence de la poésie latine moderne, nous aurions du parler de son origine et de son épanouissement. On peut regarder comme âge d'enfance toute la longue période du moyen-âge qui précède la renaissance. Cette période ne nous a légué qu'un petit nombre de poésies, dues à des auteurs qui ne sont pas nés probablement dans le Hainaut: Hérigère, des environs de Ninove; Lambert, de Liége; Hucbalde, Milon et Gontier, de S'-Amand en Pévèle. Nous n'avons pas cru devoir en parler, puisqu'ils ne rentraient pas dans notre sujet d'une manière certaine.

C'est donc au commencement du xvre siècle que nous avons fixé le jalon du départ; et c'est aussi le xvIe siècle qui nous offre les meilleurs poètes, sauf quelques exceptions en faveur du siècle suivant; et, chose digne de remarque, la plupart de ces auteurs ne sont pas restés dans leur patrie. Anglicus, de Beaumont, publie ses poésies à Pavie; le tournaisien Roger les édite à Paris; Des Masures, son compatriote, passe de la cour de François Ier en Italie, et erre successivement de Rome à

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