J'entends jusques au reveoir Mais si pitié mérite Car pour peine porter Sur moy laisse le faix, Car mort j'auroys pour vye, ÉPITAPHE DE LA COMTESSE DE CHATEAUBRIANT. Icy dessoubz, cy gist en peu d'espace L'ame est en hault, du beau corps c'en est faict Icy dessoubz. Ha! triste pierre, ains as-tu tant d'audace Car tant digne œuvre en rien n'avoit meffaict, Icy dessoubz. HUITAIN. AMOUR, amy de tous, reste des siens, En sa prison d'invincibles liens, M'a esloigné et de moy et des miens, Me contraignant n'aymer fors mon contraire. LE DIXAIN DE MAY. MAY, bien vestu d'habit reverdissant, Je luy respond: Toutes les fleurs périssent ÉPITAPHE DE LA BELLE LAURE. Icy dessoubs des belles gist l'eslite; DE LA MÊME. Cy gist en peu de terre ung qui la remplissoit O bienheureuse terre estant en toy semé Doncques en toy est mis pour ta félicité Ce qui à chacun rend dueil et adversité. Parquoy vous qui cherchez chose parfaicte à veoir, Arrestez-cy vos pas sans plus de peine avoir. DIXAIN. Le mal d'amour est plus grant que ne pense Ce qui nous semble ailleurs légere offense, Chacun se plainct et jure le sien pire; que AUTRE. Si mon regard s'adresse à aultre dame CHANSON. La volunté est trop récompensée Las! j'en ay une estant tant estimée, |