Les poètes françois, depius le xiie siècle jusqu'à Malherbe [ed. by P.R. Auguis].1824 |
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Page 11
... viens par triste escripture Te déclairer ma fortune tant dure , Te requérant par notre affection , Invincible de nulle division , Point ne voulloir prandre mélencolye De mon escript , n'aussy de fascherie , Car tu scés bien qu'en grande ...
... viens par triste escripture Te déclairer ma fortune tant dure , Te requérant par notre affection , Invincible de nulle division , Point ne voulloir prandre mélencolye De mon escript , n'aussy de fascherie , Car tu scés bien qu'en grande ...
Page 38
... Viens ; de mon corps seras seul jouissant : Mais , s'ainsi n'est , mon asge fleurissant Consumerai sans joie singuliere , En pauvreté , comme une hospitaliere . BALLADE A MADAME D'ALENÇON , MARGUERITE DE VALOIS , SOEUR UNIQUE DU ROI ...
... Viens ; de mon corps seras seul jouissant : Mais , s'ainsi n'est , mon asge fleurissant Consumerai sans joie singuliere , En pauvreté , comme une hospitaliere . BALLADE A MADAME D'ALENÇON , MARGUERITE DE VALOIS , SOEUR UNIQUE DU ROI ...
Page 46
... viens me voir , pour faire le lion ; Et je mettrai peine , et sens , et étude D'estre le rat , exempt d'ingratitude . ÉPITAPHE DE MME DE CHATEAUBRIANT . Sous ce tombeau gist Françoise de Foix , De qui tout bien tout chacun souloit dire ...
... viens me voir , pour faire le lion ; Et je mettrai peine , et sens , et étude D'estre le rat , exempt d'ingratitude . ÉPITAPHE DE MME DE CHATEAUBRIANT . Sous ce tombeau gist Françoise de Foix , De qui tout bien tout chacun souloit dire ...
Page 50
... parler aigre ; et en feinte douceur , Lui dit Viens çà , et réponds sans frayeur : Si tu dis vrai , je te jure et promets , Par le haut ciel , où je n'irai jamais , Que de l'enfer sortiras les brisées , Pour t'en aller 50 CLÉMENT MAROT .
... parler aigre ; et en feinte douceur , Lui dit Viens çà , et réponds sans frayeur : Si tu dis vrai , je te jure et promets , Par le haut ciel , où je n'irai jamais , Que de l'enfer sortiras les brisées , Pour t'en aller 50 CLÉMENT MAROT .
Page 103
... VIENS , prince , viens ; la fille au roi de France Veut estre tienne , et ton amour poursuit : Pour toi s'est mise en royale ordonnance , Au temple va , grand ' noblesse la suit : Maint diamant sur la teste reluit De la brunette ; et ...
... VIENS , prince , viens ; la fille au roi de France Veut estre tienne , et ton amour poursuit : Pour toi s'est mise en royale ordonnance , Au temple va , grand ' noblesse la suit : Maint diamant sur la teste reluit De la brunette ; et ...
Common terms and phrases
Adieu amour amye asseurance aulcun aultre avecques avoit beau beauté belle beste brusle ceste chanter Charles de Sainte-Marthe Charles Fontaine chascun chose cieux Clément Marot cœur corps cueur Cupido d'estre dame danse dedens desirs Dieu dieux divine Dolet droict ennemys ÉPIGRAMME épitaphes épîtres espars esprit esté estoit estonné estrange estre Étienne Dolet ÉTIENNE FORCADEL étoit eust faict faisoit fasche fault Florent François Habert François rer Françoys fust gens Gilles Corrozet grace hault honneste honneur J'ai vû j'ay Jean Dorat jour l'amour laissé Lazare de Baïf lieu Lyon mains mainte maistresse mesme MICHEL D'AMBOISE monde monstré mort n'ay Nicolas Denisot noble parler peine penser peult piteux plaisir poëme poésies poète poinct prince qu'Amour qu'en quoy rien Sagon sainct sçait sçavant sçavoir sçay Sébilet seigneur seul soubz soudain terre tost tourment tousjours Turcs Vénus veoir vertu vint vray
Popular passages
Page 5 - Qui te pourra louer qu'en se taisant? Car la parole est toujours réprimée Quand le sujet surmonte le disant.
Page 79 - L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat le soir entre eux s'émeut: Car maître abbé toute la nuit ne veut Être sans vin, que sans secours ne meure; Et son valet jamais dormir ne peut, Tandis qu'au pot une goutte en demeure. ( MAROT. ) Voilà une épigramme qui va droit à son but. En voici une qui se replie en...
Page 90 - N'est pour vous faire ou requête ou demande : Je ne veux point tant de gens ressembler Qui n'ont souci autre que d'assembler ; Tant qu'ils vivront ils demanderont, eux ; Mais je commence à devenir honteux, Et ne veux plus à vos dons m'arrêter. Je ne dis pas, si voulez rien prêter, Que ne le prenne. Il n'est point de prêteur, . S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur.
Page 89 - Droit à l'étable, où deux chevaux trouva; Laisse le pire, et sur le meilleur monte, Pique et s'en va. Pour abréger le conte, Soyez certain qu'au partir du dit lieu N'oublia rien, fors à me dire adieu.
Page 90 - A vous payer (sans usure*, il s'entend), Quand on verra tout le monde content ; Ou, si voulez, à payer ce sera, Quand votre los et renom cessera.
Page 89 - Ce Monsieur là (Syre) c'estoit moy mesme, Qui, sans mentir, fuz au matin bien blesme, Quand je me vey sans honneste vesture, Et fort fasché de perdre ma monture; Mais de l'argent que vous m'aviez donné...
Page 48 - C'est lui qui juge, ou condamne, ou défend, Ou taire fait, quand la teste lui fend. Là, les plus grands les plus petits détruisent : Là , les petits peu ou point aux grands nuisent : On trouve là moyen de prolonger Ce qui se doit et se peut abréger : Là, se détruit mainte bonne maison : Là sans argent pauvreté n'a raison. Minos le juge, en entendant leurs cas, Fait déchifrer tels noisifs altercas Par ces crieurs, dont l'un soutient tout droit...
Page 79 - L'un veut railler , l'autre gaudir et rire ; L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat...
Page 253 - N'espérant plus telle faute commettre. — O quel forfait ! ô la fausse pratique ! Ce dit le loup fin et malicieux ; Au monde n'est rien plus pernicieux Que le brigand ou larron domestique.
Page 61 - Vous n'entendez proces, non plus que moy : Ne plaidons point , ce n'est que tout esmoy. Je vous en croy , si je vous ay mesfaict. Encor posé le cas , que l'eusse faict , Au pis aller n'y cherroit, qu'une amende. Prenez le cas, que je la vous demande, Je prens le cas , que vous me la donnez : Et si plaideurs furent onc estonnez Mieulx que ceulx cy, je veulx qu'on me delivre , Et que soudain en ma place on les livre.