Les poètes françois, depius le xiie siècle jusqu'à Malherbe [ed. by P.R. Auguis].1824 |
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... eust esté Dedans mon cueur mon infélicité ; Mais renommée envers moy si s'advance , Me commandant que feisse dilligence , Disant , par fer et feu tes ennemys Ont grande part de ton pays soubzmys , Digne ne seroys qu'on t'aymast pour ton ...
... eust esté Dedans mon cueur mon infélicité ; Mais renommée envers moy si s'advance , Me commandant que feisse dilligence , Disant , par fer et feu tes ennemys Ont grande part de ton pays soubzmys , Digne ne seroys qu'on t'aymast pour ton ...
Page 13
... eust esté deffaict . Trop estions près et puissans sans doubtance Pour combattre sans doubteuse espérance , Si fortune , sur moy tant envyeuse , D'un trop grant heur n'eust faict vye malheureuse . Et moy voyant la difficuleté , Et de le ...
... eust esté deffaict . Trop estions près et puissans sans doubtance Pour combattre sans doubteuse espérance , Si fortune , sur moy tant envyeuse , D'un trop grant heur n'eust faict vye malheureuse . Et moy voyant la difficuleté , Et de le ...
Page 14
... eust pleu alors à Dieu permettre Que de tous cueurs j'eusse esté le maistre , Pour m'obéir en telle dilligence Que faict de guerre mérite qu'on s'advance , Et qu'en la mer l'armée de notre part De noz ports eust faict dilligent départ ...
... eust pleu alors à Dieu permettre Que de tous cueurs j'eusse esté le maistre , Pour m'obéir en telle dilligence Que faict de guerre mérite qu'on s'advance , Et qu'en la mer l'armée de notre part De noz ports eust faict dilligent départ ...
Page 15
... eust esté mon absence : Mais non pourtant ne laissay l'entreprise , Tant que rendiz Millan subjecte et prise , Mes ennemys fuyans de toutes parts , Dans les villes çà et là tous espars . Bien je cuydoys la victoire certaine , Et le ...
... eust esté mon absence : Mais non pourtant ne laissay l'entreprise , Tant que rendiz Millan subjecte et prise , Mes ennemys fuyans de toutes parts , Dans les villes çà et là tous espars . Bien je cuydoys la victoire certaine , Et le ...
Page 16
... eust esté bien parfaict ; Car de mes gens soubdain je feis partir Pour seullement servir et divertir . A Naples droict j'envoye toute la bande : La dilligence alors leur recommande ; Mais au rebours ils furent négligens , De tost aller ...
... eust esté bien parfaict ; Car de mes gens soubdain je feis partir Pour seullement servir et divertir . A Naples droict j'envoye toute la bande : La dilligence alors leur recommande ; Mais au rebours ils furent négligens , De tost aller ...
Common terms and phrases
Adieu amour amye asseurance aulcun aultre avecques avoit beau beauté belle beste brusle ceste chanter Charles de Sainte-Marthe Charles Fontaine chascun chose cieux Clément Marot cœur corps cueur Cupido d'estre dame danse dedens desirs Dieu dieux divine Dolet droict ennemys ÉPIGRAMME épitaphes épîtres espars esprit esté estoit estonné estrange estre Étienne Dolet ÉTIENNE FORCADEL étoit eust faict faisoit fasche fault Florent François Habert François rer Françoys fust gens Gilles Corrozet grace hault honneste honneur J'ai vû j'ay Jean Dorat jour l'amour laissé Lazare de Baïf lieu Lyon mains mainte maistresse mesme MICHEL D'AMBOISE monde monstré mort n'ay Nicolas Denisot noble parler peine penser peult piteux plaisir poëme poésies poète poinct prince qu'Amour qu'en quoy rien Sagon sainct sçait sçavant sçavoir sçay Sébilet seigneur seul soubz soudain terre tost tourment tousjours Turcs Vénus veoir vertu vint vray
Popular passages
Page 5 - Qui te pourra louer qu'en se taisant? Car la parole est toujours réprimée Quand le sujet surmonte le disant.
Page 79 - L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat le soir entre eux s'émeut: Car maître abbé toute la nuit ne veut Être sans vin, que sans secours ne meure; Et son valet jamais dormir ne peut, Tandis qu'au pot une goutte en demeure. ( MAROT. ) Voilà une épigramme qui va droit à son but. En voici une qui se replie en...
Page 90 - N'est pour vous faire ou requête ou demande : Je ne veux point tant de gens ressembler Qui n'ont souci autre que d'assembler ; Tant qu'ils vivront ils demanderont, eux ; Mais je commence à devenir honteux, Et ne veux plus à vos dons m'arrêter. Je ne dis pas, si voulez rien prêter, Que ne le prenne. Il n'est point de prêteur, . S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur.
Page 89 - Droit à l'étable, où deux chevaux trouva; Laisse le pire, et sur le meilleur monte, Pique et s'en va. Pour abréger le conte, Soyez certain qu'au partir du dit lieu N'oublia rien, fors à me dire adieu.
Page 90 - A vous payer (sans usure*, il s'entend), Quand on verra tout le monde content ; Ou, si voulez, à payer ce sera, Quand votre los et renom cessera.
Page 89 - Ce Monsieur là (Syre) c'estoit moy mesme, Qui, sans mentir, fuz au matin bien blesme, Quand je me vey sans honneste vesture, Et fort fasché de perdre ma monture; Mais de l'argent que vous m'aviez donné...
Page 48 - C'est lui qui juge, ou condamne, ou défend, Ou taire fait, quand la teste lui fend. Là, les plus grands les plus petits détruisent : Là , les petits peu ou point aux grands nuisent : On trouve là moyen de prolonger Ce qui se doit et se peut abréger : Là, se détruit mainte bonne maison : Là sans argent pauvreté n'a raison. Minos le juge, en entendant leurs cas, Fait déchifrer tels noisifs altercas Par ces crieurs, dont l'un soutient tout droit...
Page 79 - L'un veut railler , l'autre gaudir et rire ; L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat...
Page 253 - N'espérant plus telle faute commettre. — O quel forfait ! ô la fausse pratique ! Ce dit le loup fin et malicieux ; Au monde n'est rien plus pernicieux Que le brigand ou larron domestique.
Page 61 - Vous n'entendez proces, non plus que moy : Ne plaidons point , ce n'est que tout esmoy. Je vous en croy , si je vous ay mesfaict. Encor posé le cas , que l'eusse faict , Au pis aller n'y cherroit, qu'une amende. Prenez le cas, que je la vous demande, Je prens le cas , que vous me la donnez : Et si plaideurs furent onc estonnez Mieulx que ceulx cy, je veulx qu'on me delivre , Et que soudain en ma place on les livre.