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saient seulement celui qui était tiré de l'Inde, c'est-à-dire le bois de l'Aquilaria agallocha, et qui leur arrivait probablement par l'Arabie. Dioscoride en a fait la description❘ suivante : « Le bois d'agallochos est importé de l'Inde et de l'Arabie; il est semblable au bois de thuya, exhale une bonne odeur, est très amer au goût... On le brûle comme l'encens.» (1, 21.) On l'appelle aujourd'hui calambac. Tout le bois de l'Aquilaria agallocha n'est pas également odorant, mais seulement les veines noires qu'on trouve dans l'arbre. Il n'acquiert même ordinairement ses qualités précieuses que lorsqu'il commence à dépérir. On l'enterre souvent dans la terre pour développer son parfum. Il résulte de là que le parfum d'aloès est rare, et, par suite, d'un prix élevé. On obtient aussi une essence parfumée d'aloès en pilant le bois dans un mortier, et en le faisant ensuite infuser dans l'eau bouillante, jusqu'à ce que l'huile flotte à la surface. A cause de son prix élevé, on mêlait ordinairement le parfum d'aloès avec des parfums moins coûteux, comme nous le voyons dans saint Jean, où nous lisons, XIX, 39: « Nicodème vint aussi, apportant un mélange d'environ cent livres de myrrhe et d'aloès, » pour embaumer le corps de Notre-Seigneur. Il est à croire que l'aloès y était en petite quantité, et la myrrhe en abondance. Dans tous les passages de l'Ancien Testament où ce parfum est nommé, il entre toujours dans une énumération d'aromates dont la myrrhe fait partie : « La myrrhe, l'aloès et la casse parfument ses vêtements. »> Ps. XLV (XLIV), 9. « J'ai parfumé ma couche de myrrhe, d'aloès et de cinnamome. » Prov., VII, 17. « Là sont le nard et le safran, la canne odorante et le cinnamome, avec tous les arbres aromatiques, la myrrhe, l'aloès, et tous les parfums les plus précieux. » Cant., Iv, 13-14. L'aloès est encore aujourd'hui en Orient un des parfums les plus estimés et les plus recherchés. Voir J. de Loureiro, Flora Cochinchinensis, 2 in-4o, Lisbonne, 1790, t. 1, p. 267-268; J. F. Royle, Illustrations of the Botany of the Himalayan mountains, 2 in-fo, Londres, 1839, t. I, p. 171-174; t. I, pl. 36 (en couleur); Id., dans Kitto's Cyclopædia of Biblical Literature, 1862, t. I, p. 89; B. Winer, Biblisches Realwörterbuch, 3o édit., t. I, p. 47. F. VIGOUROUX.

ALOHÈS, hébreu : Hallóḥêš, nom avec l'article, « l'enchanteur. >>

1. ALOHÈS (Septante: 'Aλλwñc), père de Sellum, qui fut chef d'un quartier de Jérusalem, à l'époque de la reconstruction des murs par Néhémie. II Esdr., III, 12.

2. ALOHES (Septante: 'Aλwńc), un des chefs du peuple qui, au retour de la captivité, signèrent avec Néhémie le renouvellement de l'alliance. II Esdr., x, 24.

ALOÏS Pierre, commentateur italien, né à Naples vers 1585, entra dans la Compagnie de Jésus, le 26 septembre 1600. Il professa pendant dix ans la philosophie, et pendant dix-huit ans expliqua l'Écriture Sainte à Naples. Il fut ensuite recteur au collège de Lecce, et mourut à Naples, le 2 juillet 1667. On a de lui: Commentarii in Evangelia Quadragesimæ: t. I, complectens expositionem litteralem et moralem, in-fo, Paris, 1658; t. 11, iuxta Expositionem litteralem et moralem ; t. 111, complectens iuxta sensum litteralem et moralem sanctissimæ Eucharistiæ institutionem, et Passionem Domini nostri Iesu Christi præcipue secundum Matthæum: præterea Paschatis, et post Pascha Fer. 11o et 111o Evangelia. En 1665, il avait un quatrième volume déjà approuvé par les reviseurs; il n'a pas été publié.

C. SOMMERVOGEL.

ALPHA, nom de la première lettre de l'alphabet grec, employé dans l'Apocalypse, 1, 8; xxi, 6; xxii, 13, dans le sens de « commencement, principe ». Voir A et, col. 1.

ALPHABET HÉBREU. On appelle alphabet la série des caractères qui, dans l'écriture des différents peuples, représentent conventionnellement à l'œil les sons et les articulations de leur langue. Ce nom nous vient, par l'intermédiaire des Grecs, des Phéniciens, qui avaient la même écriture que les Hébreux, et donnaient à leurs lettres les mêmes noms. Les deux premières lettres s'appelant aleph et beth en phénicien et en hébreu, alpha et bêta en grec, on a désigné par leurs noms toute la série des lettres, et l'on en a fait le mot « alphabet, alphabetum. » S. Jérôme, Epist. CXXV ad Rustic., 12, t. XXII, col. 1079. Cf. Tertullien, De præscr., 50, t. II, col. 70 (variante). I. Histoire de l'invention de l'alphabet. L'alphabet proprement dit a été inventé par les Phéniciens, mais ce ne fut qu'après de longs siècles de tâtonnements. La première écriture fut idéographique ou hieroglyphique, c'est-à-dire qu'elle figura les idées par les images les plus propres à les représenter, avant de figurer les sons par des signes, plus ou moins arbitraires ou conventionnels, qui expriment directement les sons, et indirectement seulement les idées. Un dessin représentant un lion peut être considéré comme une écriture idéographique, qui nous donne l'idée de ce quadrupède sans nous apprendre par quels sons cette idée est exprimée dans le langage articulé. Les quatre lettres qui entrent dans le mot lion sont, au contraire, de l'écriture phonétique, parce qu'elles nous représentent directement quatre sons distincts, qui réveillent dans l'esprit de celui qui sait notre langue l'idée du lion. L'idéographisme ou représentation peinte des idées, sans tenir compte des sons qui les expriment, devait naturellement précéder le phonétisme ou représentation peinte des sons, et c'est ce qui a eu lieu en effet. Partout, et en particulier en Égypte, où nous devons rechercher l'origine de l'alphabet hébreu, l'écriture a commencé par ce qu'on appelle l'hiéroglyphisme, ou imitation plus ou moins parfaite, par un procédé plus ou moins rudimentaire, d'objets matériels empruntés à la nature ou aux œuvres de l'industrie humaine.

Les découvertes géologiques nous ont montré chez les premiers hommes comme un instinct et un goût inné pour le dessin, qui les portait à représenter sur les grossiers instruments dont ils se servaient les animaux qu'ils connaissaient (voir plus haut, fig. 24, col. 190). Ce sont là comme les commencements de l'écriture hiéroglyphique..

Cette écriture, on le conçoit facilement, est très imparfaite. Par sa nature même, elle ne peut exprimer qu'un petit nombre d'idées, d'un ordre exclusivement matériel et sensible. Elle est impuissante à rendre les idées abstraites, ou si, ayant déjà accompli un premier progrès, elle parvient à les figurer par des symboles, elle ne peut. néanmoins présenter à l'esprit aucune idée nette et bien définie, parce qu'elle n'a aucun moyen d'indiquer la liaison des différents signes entre eux, de distinguer les diverses parties du discours, de produire, en un mot, des phrases complètes, formant un tout organique et vivant : c'est un obscur rébus, très difficile à déchiffrer, et souvent susceptible de plusieurs sens.

Le vague de l'écriture hiéroglyphique amena peu à peu quelques-uns des peuples qui s'en servaient à attacher à chaque image ou symbole hiéroglyphique une valeur phonétique déterminée. Les Assyro-Chaldéens, ou les inventeurs, quels qu'ils soient, de l'écriture assyrienne, parvinrent ainsi à donner à leurs signes primitivement hiéroglyphiques une valeur syllabique; mais ils s'arrê tèrent là, et ne réussirent point à décomposer la syllabe en ses éléments constitutifs. Les Égyptiens allèrent plus. loin ils analysèrent la syllabe et distinguèrent l'articulation de la voix, la consonne de la voyelle. Ils sont donc le premier peuple qui ait possédé de véritables lettres, et c'est chez eux qu'il faut chercher l'origine primitive de l'alphabet.

Les lettres alphabétiques de l'écriture égyptienne sont des figures hiéroglyphiques, à qui l'on a donné comme

valeur phonétique la valeur de la première lettre de l'objet dont elles sont les images: c'est ainsi que l'aigle, 1, dont le nom commence par un a en égyptien comme en français, a la valeur a, et que le lion, as, a la valeur 1. Aussi haut que les monuments nous permettent de remonter, c'est-à-dire jusqu'à l'époque de la troisième dynastie, environ 3000 ans ou plus avant notre ère, 1500 ans avant Moïse, nous trouvons l'écriture égyptienne complètement constituée.

Cette écriture, quels que soient les progrès qu'elle ait réalisés, par rapport aux autres écritures antérieures, est cependant encore fort imparfaite. En se développant et se perfectionnant, elle n'a pas su, pour ainsi dire, se dégager des langes de l'enfance; elle a conservé jusqu'à la fin des vestiges de tous les états par lesquels elle a successivement passé, depuis l'idéographisme proprement dit jusqu'à l'alphabétisme. De là une complication presque infinie de signes et de caractères.

Les anciens Égyptiens avaient trois espèces d'écritures: l'écriture hiéroglyphique, dont il vient d'être parlé, ou représentation des objets sensibles par leur image dessinée; l'écriture hiératique ou sacrée, espèce de tachygraphie dans laquelle les dessins hiéroglyphiques sont simplifiés par le scribe pour accélérer la rapidité de son travail (voir les signes hiératiques reproduits fig. 105),❘ et enfin l'écriture démotique ou populaire, qui est une simplification de l'hiératique par la réduction du nombre des signes et l'abréviation de leurs formes. La première espèce est surtout une écriture monumentale : c'est celle qu'on voit fig. 22, col. 179; fig. 45, col. 277; fig. 46-48, col. 283, etc. On s'en servait aussi dans les livres religieux. Les deux autres espèces sont employées principalement dans les papyrus.

Les hieroglyphes se partagent en trois classes: les uns sont purement alphabétiques, comme , la feuille de roseau, a;, le hibou, m; ils sont au nombre de vingt-sept, d'après la division de la Grammaire hiéroglyphique de M. H. Brugsch, in-4o, Leipzig, 1872, p. 2; les autres sont syllabiques et expriment une syllabe entière.

C'est ainsi que X, représente la syllabe pa; —, per ; †, nofer. Enfin quelques autres sont idéographiques.

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Les signes syllabiques sont souvent accompagnés d'un complément phonétique, qui sert à déterminer la prononciation du groupe hiéroglyphique, lorsque celui-ci est susceptible de plusieurs sons. Ainsi ayant la valeur de ab et de mer, pour faire prononcer ce signe ab, on

le fait suivre de la lettre b, ], et pour le faire pro

noncer mer, on écrit >

Ces signes syllabiques sont plus souvent encore suivis d'un ou de plusieurs signes idéographiques, qui ne se prononcent point, et dont le but est d'indiquer aux yeux le genre ou l'espèce à laquelle appartient le mot qui précède. Ainsi un nom d'arbre est suivi de l'image d'un arbre : ; par exemple, `☀, neh, « le sycomore. » Ces signes, à cause de leurs fonctions, sont appelés déterminatifs. Le nombre total des signes hieroglyphiques des diverses catégories est d'environ trois mille, en y comprenant les variantes.

Il était réservé aux Phéniciens de débrouiller ce chaos confus de signes de toute espèce, de simplifier cette écriture si surchargée et si compliquée, et de la porter, à peu de choses près, à son dernier degré de perfection, en inventant l'alphabet proprement dit. Ils empruntèrent aux Égyptiens l'idée première de leur écriture, mais ils surent lui imprimer le caractère de leur esprit commercial, T'ordre, la netteté, la clarté. Ils éliminèrent d'abord sévè

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rement tout ce qui était inutile. Ils n'eurent donc qu'une espèce d'écriture, au lieu des trois espèces d'écriture égyptienne. Tandis que l'écriture hieroglyphique va de droite à gauche ou de gauche à droite dans le sens horizontal, ou bien verticalement de haut en bas, l'écriture phénicienne suit toujours la même direction de droite à gauche. Mais ce qui caractérise le mieux le génie simplificateur des Phéniciens, et a fait de leur invention une des plus précieuses et des plus importantes pour l'humanité tout entière, c'est que, parmi cette multitude innombrable de signes usités en Égypte, ils n'adoptèrent que ceux qui étaient strictement nécessaires; ils surent analyser très exactement le nombre de consonnes contenues dans leur langue; ils choisirent vingt-deux signes alphabétiques, qui leur permirent d'écrire tous les mots phéniciens, et ils rejetèrent avec raison tous les autres comme une superfétation et un embarras. La seule imperfection qui reste dans l'écriture phénicienne, c'est qu'elle n'a aucun signe pour exprimer les voyelles; elle ne reproduit que les consonnes. Les Grecs devaient plus tard remédier à ce dernier défaut et inventer les voyelles. Mais les Phéniciens avaient fait le principal et créé réellement l'alphabet: les premiers d'entre les hommes, au moins d'après ce que nous savons aujourd'hui, ils ont employé une écriture exclusivement phonétique, réduite, par une analyse exacte, à ses éléments constitutifs, et ils ont doté ainsi le genre humain de l'un de ses plus puissants instruments de civilisation. Toutes les écritures alphabétiques connues, qui ont été ou sont encore en usage sur la surface de notre globe, se rattachent plus ou moins immédiatement à l'invention des marchands chananéens. L'ancienne écriture hébraïque est identique à l'écriture phénicienne. Notre propre écriture n'est que la même écriture transformée par l'usage, dans la suite des siècles. C'est de Cadmus, c'est-à-dire de « l'Oriental », du Phénicien, que nous avons reçu nous-mêmes notre écriture, par l'intermédiaire des Grecs et des Latins : Phoenices primi, famæ si creditur, ausi Mansuram rudibus vocem signare figuris.

LUCAIN, Pharsale, III, 220-221, édit. Lemaire, t. I, p. 289.

C'est de lui que nous vient cet art ingénieux
De peindre la parole et de parler aux yeux,
Et, par les traits divers des figures tracées,
Donner de la couleur et du corps aux pensées.

BRÉBEUF, La Pharsale en vers françois, in-12,
Paris, 1682, p. 80.

Les travaux de M. Emmanuel de Rougé et de M. François Lenormant, dont les conclusions, sans être absolument démontrées, sont du moins très probables, établissent que les Phéniciens empruntèrent leurs signes alphabétiques primitifs, non à l'écriture hieroglyphique, mais à l'écriture hiératique. Voir, fig. 105, le tableau comparé des signes hiératiques égyptiens et des signes alphabétiques phéniciens. La raison du choix fait par les marchands de Tyr et de Sidon est aisée à découvrir : c'est que le dessin hiératique, réduit à ses traits essentiels et élémentaires, est plus facile à tracer rapidement, et que l'une des conditions principales d'une écriture commode, c'est d'être cursive et expéditive.

II. Date de l'invention de l'écriture phénicienne. Il n'est pas possible de fixer exactement la date de l'invention des Phéniciens; il est d'ailleurs à croire que, comme toutes les inventions humaines, elle ne se fit pas d'un seul coup, mais graduellement, et que les caractères phéniciens ne prirent la forme sous laquelle ils nous sont connus qu'après une série de transformations plus ou moins importantes. Cependant, malgré notre ignorance sur ces divers points, la paléographie comparée nous révèle un fait important pour la critique biblique : c'est que l'écriture phénicienne est antérieure à l'époque de Moïse. En voici la preuve.

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Tableau comparé des signes hiératiques égyptiens et des signes alphabétiques phéniciens.

L'écriture hiératique égyptienne a deux types fonda- et conquis la vallée du Nil; l'autre, qui prit son origine mentaux et tout à mit distincts: l'un, antérieur à la dix-❘ à cette époque, après cette grande victoire remportée sur

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huitième dynastie pharaonique, celle qui chassa du Delta les étrangers. Le rapprochement des formes de l'écriture les rois pasteurs, d'origine asiatique, qui avaient envahi chananéenne avec les caractères égyptiens démontre que

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la première a été empruntée à l'hiératique de l'ancien tères phéniciens, la même ressemblance que les papyrus empire, et qu'elle est par conséquent antérieure à la dix- des époques qui ont précédé l'expulsion des rois pasteurs.

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