Page images
PDF
EPUB
[merged small][merged small][graphic][graphic][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]
[merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

240. Autre stèle votive de Carthage.

qu'on a trouvées en Phénicie et à Carthage, et sur lesquelles une main est souvent figurée (fig. 238-240). Cf. Il Sam. (II Reg.), XVIII, 18. Voir MAIN 2.

et

ARC-EN-CIEL. Ce phénomène céleste est simplement appelé en hébreu « l'arc », qéšėt, Gen., ix, 14, 16; Ezech., 1, 28; Eccli., XLIII, 12, comme l'arme du même nom, sans doute aussi à cause de sa forme recourbée. Quand Dieu fait de l'arc-en-ciel le signe de son alliance avec Noé, après le déluge, il l'appelle « mon arc ». Gen., Ix, 13 (et aussi au . 14, d'après les Septante et la Vulgate). Il n'y a dans cette expression aucune trace des conceptions mythologiques d'après lesquelles l'arc-en-ciel serait l'arme de certains dieux. Elle suppose seulement que Dieu est l'auteur et le maître de l'arc-en-ciel comme de tous les autres phénomènes naturels, Eccli., XLII, 12, et qu'il le prend dans la circonstance comme un signe spécial de ses volontés. L'alliance, berîț, qui suit le déluge est la première que Dieu fait avec l'homme; et comme elle est universelle, comprenant même toute âme vivante sur la terre, Dieu choisit, non un signe qui puisse distinguer seulement une race, comme la circoncision, signe de l'alliance faite avec la postérité d'Abraham; mais un signe pris dans la nature même, et pouvant frapper tous les regards. «Il daigna faire ce traité, dit Bossuet, non seulement avec les hommes, mais encore avec tous les animaux tant de la terre que de l'air, pour montrer que sa providence s'étend à tout ce qui a vie. L'arc-en-ciel parut alors; Dieu en choisit les couleurs si douces et si agréablement diversifiées sur un nuage rempli d'une bénigne rosée plutôt que d'une pluie incommode, pour être un témoignage éternel que les pluies qu'il enverrait dorénavant ne feraient jamais d'inondation universelle. Depuis ce temps, l'arc-en-ciel paraît dans les célestes visions comme un des principaux ornements du trône de Dieu, et y porte une impression de ses miséricordes. » Discours sur l'histoire universelle, 11o part., chap. 1. Dans le récit de la Genėse, ni le contexte ni les paroles de Dieu ne font entendre, comme l'ont cru quelques interprètes, que l'arc-en-ciel n'avait pas encore paru avant le déluge. Le verbe nâțaṭṭi, Gen., Ix, 13, au parfait, ne doit pas être traduit ici par le futur, comme dans la Vulgate ponam; il s'applique plutôt à une chose déjà existante, à laquelle on donne une nouvelle destination. Cf. Exod., VII, 1; 1 Reg., XII, 13; Jer., I, 5.

Dans la légende babylonienne du déluge, bien que l'arc-en-ciel ne soit pas présenté comme signe de l`alliance faite entre les dieux et les hommes, cependant il paraît être aussi mentionné à la col. 3, 1. 52, de la tablette cunéiforme, Cuneiform Inscriptions of Western Asia, t. iv, pl. 50-51, au moment où les dieux viennent respirer | l'agréable odeur du sacrifice offert par le héros sauvé: «La grande déesse, à son approche, éleva les zones

[graphic]
[graphic]

grandes que Anou (le ciel) a faites comme leur gloire. >> Trad. Lenormant, Les origines de l'histoire, t. 1, p. 615. Cependant le sens de l'idéogramme rendu par zones n'est pas encore solidement établi. Ajoutons que M. Haupt croit devoir lire ban, l'idéogramme de gaštu, « arc, » dans son Excurs sur le récit cunéiforme du déluge inséré dans Schrader, Die Keilinschriften und das alte Testament, 1883, p. 59.

Dans Eccli., XLII, 12-13, l'arc-en-ciel est célébré parmi les autres phénomènes célestes à cause de sa beauté : « Vois l'arc, et bénis celui qui l'a fait. Qu'il est beau dans sa splendeur! 11 entoure le ciel de son cercle de gloire; les mains du Très-Haut l'ont ouvert. » Ailleurs, Ezech., 1, 28; Eccli., L, 7; Apoc., IV, 3; x, 1, il est pris comme terme de comparaison ou comme ornement dans les descriptions de visions célestes. Dans l'Apocalypse, il est désigné par son nom grec, pis, qui a été simplement

transcrit dans le latin.

J. THOMAS.

ARCHAÏSMES. Il y a dans les plus anciens livres de la Bible hébraique un certain nombre de termes, de locutions et de formes archaïques, qui tombèrent plus tard en désuétude. Quelques-unes de ces expressions et de ces formes vieillics furent reprises par quelques écrivains hébreux qui, comme Ézéchiel, par exemple, s'efforcèrent d'imiter le style des auteurs plus anciens. L'étude de ces formes archaïques peut servir à caractériser le génie propre des auteurs bibliques et servir aussi à montrer l'antiquité de certains écrits. La langue hébraïque a eu une grande stabilité et n'a subi, dans la suite des temps, comme langue parlée ou du moins comme langue écrite, que peu de changements, de même que l'assyrien, qui est resté sensiblement le même dans les plus anciennes inscriptions cunéiformes et dans les plus récentes, quoique les premières soient séparées des secondes par un intervalle d'environ deux mille ans. Cependant, malgré cette fixité, qui est un trait caractéristique des langues des peuples sémites, on remarque, dans le Pentateuque, un certain nombre d'archaïsmes importants. Ainsi le mot 'abib, désignant « le mois des épis », Exod., Ix, 31, etc., n'est usité que dans les livres de Moïse. Le pronoin personnel de la troisième personne, N1, hû', « lui, » y est employé cent quatre-vingt-quinze fois à la forme masculine au lieu de la forme féminine, N, hi', « elle, » ce qui n'a point lieu dans les autres livres de l'Ancien Testament. La forme masculine 771, na‘ar, y est aussi employée vingt et une fois pour la forme féminine 7772, na'arâh, « jeune fille, » laquelle est seule en usage dans les autres parties de la Bible hébraïque. Quand deux mots sont à l'état construit, comme on l'appelle, c'est-à-dire lorsque un substantif ou un mot employé substantivement a pour complément un autre substantif, le Pentateuque marque quelquefois cette liaison par un yod ajouté au premier mot; ainsi Gen., XXXI, 39, « vol de jour et vol de nuit » ou << (brebis) volée le jour et volée la nuit » est exprimée par genubți yom genubți lâyelâh. On ne retrouve plus que de rares vestiges de cette forme antique de construction dans la langue postérieure. Voir F. Vigouroux, Manuel biblique, 7o édit., t. 1, no 247, p. 381; Les Livres Saints et la critique rationaliste, 4o édit., t. I, p. 159.

ARCHANGE (’Apxáyyeλoc), mot qui signifie « chef des anges », et qui ne se lit que dans le Nouveau Testament, I Thess., IV (15), 16; Judæ, 9; il était inconnu aux auteurs classiques. Quoiqu'il ne soit pas employé dans l'Ancien Testament, les archanges y sont cependant désignés sous le nom de hasŝârîm hâri’šônīm, « premiers princes, » Dan., x, 13; ŝar haggâdôl, « grand prince, » Dan., XII, 1; ou seulement de sar, « prince. » Dan., x, 13, 20. L’archange Raphaël est simplement appelé « ange » dans le livre de Tobie, xII, 15, etc., comme l'archange Gabriel dans l'Évangile de saint Luc, 1, 19, 26 (Gabriel est appelé 'îš, « homme, » dans Daniel, Ix, 21). Il y a sept

principaux archanges qui « se tiennent devant le Seigneur ». Tob., XII, 15; cf. Luc., 1, 19; Apoc., vIII, 2. Voir ANGE, col. 577; GABRIEL, MICHEL, RAPHAEL.

1. ARCHE D'ALLIANCE. Hébreu 'arôn; Septante: xbwróg. A ce mot s'ajoutent ordinairement différents déterminatifs: 'ărôn hâ'êdûṭ, † xiówróç тOD μαρTUpiov, «arche du témoignage; » berîṭ Yehôváh, tñ; diabńxys Kupiov, « de l'alliance du Seigneur; » habberiț, « de l'alliance; » Yehovah, « de Jéhovah. » Ces noms étaient donnés à l'arche, d'abord parce qu'elle contenait les tables de la loi, qui étaient le témoignage de la volonté divine et de la soumission promise par le peuple; ensuite parce qu'elle était elle-même la marque visible de l'alliance contractée entre le Seigneur et Israël; enfin parce qu'elle servait de trône à l'invisible divinité. I. Sa raison d'être. Les Hébreux avaient été en contact pendant plusieurs siècles avec les Égyptiens idolâtres. Ils avaient vu sur les bords du Nil les représentations multiples des plus étranges divinités. Ils s'étaient familiarisés avec le spectacle de ces dieux et de ces déesses d'or, d'argent, de pierre ou d'argile, portant des têtes d'homme, de singe, de bélier, de chacal, d'épervier et d'autres animaux. Ils avaient été témoins de ces fastueuses processions dans lesquelles on promenait les images des dieux ou les emblèmes sacrés (fig. 241). Ces objets vénérés étaient cachés, ou quelquefois placés à découvert, dans un petit naos ou temple d'or, d'argent ou de bois précieux. Un de ces petits naos de bois se trouve au musée des antiquités de Turin. Le naos était ordinairement placé sur une bari, ou barque sacrée, de même forme que celles qui naviguaient sur le Nil. La barque était ornée d'emblèmes religieux, et parfois de personnages divins qui abritaient le naos de leurs longues ailes étendues (fig. 242). Voir Vigouroux, La Bible et les découvertes modernes, 5o édit., t. II, p. 524.

Au milieu d'une nation si profondément plongée dans toutes les pratiques de l'idolatrie, Dieu avait conservé au sein de son peuple les traditions du monothéisme spiritualiste. Quand ce peuple se trouva assez nombreux, et suffisamment formé pour être constitué en nation distincte, Dieu le tira d'Égypte et l'emmena au désert. Les merveilles qui avaient accompagné la sortie d'Égypte soutinrent d'abord son courage. Mais dans l'isolement du désert, pendant que Moïse était sur le Sinaï, les Hébreux se sentirent comme abandonnés, et ils réclamèrent un dieu sensible, qui frappât leurs yeux, à qui ils pussent faire honneur de leur délivrance, et dont la protection assurât leur avenir. Exod., xxxII, 1, 4. Aaron leur fabriqua un veau d'or, à l'imitation de l'Apis égyptien. Il y avait quelque chose de légitime dans la réclamation des Hébreux; ils avaient hesoin d'une représentation sensible qui leur rappelåt sans cesse la présence de la divinité attentive à leurs besoins. Dieu le savait, et même avant leur acte de coupable idolâtrie, Exod., xxv, 10-22, il s'était proposé de leur donner un signe sensible de sa présence, mais sous une forme qui ne pùt éveiller aucune idée idolâtrique ni mème anthropomorphique. Il commanda de faire l'arche.

L'arche est une imitation du naos égyptien, l'objet dont on pouvait le plus facilement exclure tout souvenir idolâtrique. C'est un 'árôn, un coffre destiné à garder les objets; ce n'est pas une têbah, comme l'arche de Noé ou la nacelle dans laquelle Moïse enfant fut déposé, Gen., vi, 14; Exod., II, 5; ce n'est pas non plus une barque sacrée : elle ne rappelle en rien la bari égyptienne, qui était le véhicule des dieux et des morts sur le Nil céleste. La «< barque de Iahvé», dont aiment tant à parler les rationalistes, n'existe donc que dans leur imagination. Ensuite l'arche, comme nous allons le voir, ne renfermait et ne portait aucune image de la divinité; elle était seulement le signe de la présence divine et le lieu où se manifestait cette présence. C'était donc comme une sorte de sacrement, révélant par sa réalité visible la présence de celui

qu'on ne peut voir, sans qu'il y eût péril de confondre jamais le symbole matériel avec la divinité spirituelle. Bossuet explique en ces termes le rôle de l'arche : <«< Depuis que Dieu s'est fait un peuple particulier, à qui il a donné une loi et prescrit un culte, sa présence s'est tournée en chose ordinaire, dont il a établi la marque sensible et perpétuelle dans l'arche d'alliance. La présence de Dieu se rendait sensible par les oracles qui sortaient intelligiblement du milieu de l'arche, entre les deux cherubins. L'arche, en cet état, était appelée l'escabeau des pieds du Seigneur, I Par., xxvIII, 2; on lui rendait l'adoration qui était due à Dieu, conformément à cette parole: Adorez

vercle » et «< ce qui couvre le péché, ce qui rend propice ». Le premier sens est ici très secondaire, et les versions ont avec raison adopté le second: Septante: iλaotópiov; Vulgate propitiatorium. L'or très pur dont cet objet devait être fabriqué indiquait d'ailleurs qu'il ne pouvait être un simple couvercle. Sur le propitiatoire étaient deux Chérubins d'or martelé, un de chaque côté, étendant leurs ailes horizontalement, de manière à couvrir le propitiatoire. Le mot « Chérubin » a différents sens dans la Bible. Bien que d'origine sémitique, il désigne ici des figures qui ont sans doute plus d'analogie avec les divinités ou personnages ailés d'Égypte qu'avec les kirubi à ailes d'aigle

[graphic][merged small][merged small][merged small]
[ocr errors]

l'escabeau de ses pieds, Ps. XCVIII, 5, parce que Dieu habitait et y prenait sa séance. » Élév. sur les myst., Ixe sem., 8. Jusqu'à sa disparition, l'arche garda cette haute signification.

II. Description de l'arche. C'était un coffre fabriqué selon les prescriptions du Seigneur lui-même. Exod., xxv, 10-22. Il était en bois de setim, c'est-à-dire d'acacia. Voir ACACIA, Col. 103. Les dimensions sont indiquées en coudées: deux et demie pour la longueur, soit de 130 à 1m40; une et demie pour la largeur et autant pour la hauteur, soit de 0m 78 à 0m 84. Des plaques d'or très pur la revêtaient à l'intérieur et à l'extérieur, et une bordure saillante ou guirlande de même métal régnait tout autour. Aux quatre angles, et vraisemblablement vers le haut, étaient fixés des anneaux d'or sur les deux faces latérales; dans ces anneaux entraient des perches d'acacia revêtues d'or, au moyen desquelles on portait l'arche. Ces perches restaient là à demeure, même dans le Saint des saints du temple de Salomon. III Reg., viii, 7, 8.

Pour couvrir l'arche, le Seigneur ordonna de fabriquer un kappôrét, mot qui signifie étymologiquement « cou

d'Assyrie. Les Chérubins de l'arche étaient des personnages probablement debout, comme furent plus tard ceux du Saint des saints. II Par., III, 13. Fr. Lenormant, Origines de l'histoire, t. I, p. 158, pense qu'ils avaient des têtes d'aigles ou de vautours, parce que ces oiseaux sont appelés kurub en assyrien. Mais cette idée est inacceptable. De grands oiseaux d'or eussent rappelé trop vivement les divinités égyptiennes à tête d'ibis ou d'épervier, tandis que la figure humaine pouvait exprimer le respect et l'adoration, et, avec les grandes ailes, représenter sans danger d'idolâtrie les anges, serviteurs de Jéhovah. Ces figures de Chérubins furent la seule exception apportée à la loi qui défendait de faire des images taillées. Mais cette exception ne pouvait créer de difficulté, parce qu'elle était ordonnée de Dieu mème, et que l'arche était toujours voilée aux yeux du peuple. Voir CHERUBINS.

Nous donnons ici deux essais de reconstitution de l'arche d'alliance, d'après les données bibliques et les monuments égyptiens. Il est évident en effet qu'on ne peut emprunter qu'à ces derniers les éléments figurés de cette reconstitution. Les ouvriers hébreux du désert

[graphic]

Barque sacrée avec tous ses ornements, XX dynastie, Thèbes, Abd-el-Queria. D'après Lepsius, Denkmäler, Abth. III, pl. 235.

[ocr errors]
[ocr errors]

n'avaient d'autres notions artistiques que celles du peuple au milieu duquel ils avaient vécu si longtemps, et ils ne connaissaient d'autres procédés d'exécution que ceux dont eux-mêmes avaient pratiqué l'usage dans les ateliers égyptiens. L'arche pouvait être à côtés perpendiculaires (fig.243), comme le coffre de la figure 241, ou à côtés légèrement obliques (fig. 244), comme dans le meuble qui soutient la bari de la figure 242. Elle était presque certainement surmontée de la gorge si nettement accusée qui sert de corniche à la plupart des œuvres égyptiennes, meubles ou édifices. Le texte sacré parle d'une sorte de guirlande ou de bordure décorative en or entourant l'arche. Cette décoration devait être soit la corniche elle-même, ornée de motifs en relief, comme dans la figure 244, soit une frise placée au-dessous, comme dans la figure 243. Les monuments

[blocks in formation]
[graphic]
[ocr errors]

égyptiens sont riches en décorations de ce genre. Les Hébreux ont dù naturellement en choisir qui fussent dépourvues de caractère idolâtrique, et empruntées soit au règne végétal, soit à ces combinaisons de lignes géométriques, dont les artistes égyptiens tiraient des effets si gracieux et si variés. Les bâtons et les anneaux qui les soutiennent ont leur place indiquée au-dessous de la corniche ou de la frise, comme dans la figure 245, où sont représentés deux prêtres portant une arche sacrée.

Il n'y a pas à hésiter quant à la forme qu'il convient de supposer aux Chérubins de l'arche d'alliance. Les orfèvres hébreux avaient eu sous les yeux en Égypte des représentations analogues; il est probable que, tout en y attachant une signification différente, ils en ont reproduit le type et l'attitude, à en juger par ce que dit l'Exode, xxv, 18-20; xxXVII, 7-9. Dans l'une de nos reconstitutions (fig. 243), les Chérubins sont debout; dans l'autre (fig. 244), ils sont agenouillés. Ces deux attitudes différentes se trouvent aux deux étages du naos de la figure 241. La description fournie par le texte sacré est trop vague pour qu'on puisse décider laquelle de ces deux hypothèses répond le mieux à l'antique réalité. On peut cependant alléguer, pour préférer l'attitude droite, que c'est ainsi que Salomon fit représenter les Chérubins du Saint des saints, II Par., III, 13. Il est certain en tout cas que, dans une reconstitution de ce genre, la logique réclame qu'on fasse dériver l'œuvre hébraïque de l'art égyptien. Pour qu'il en fût autrement, il faudrait recourir à une

245.

[ocr errors]

Prêtres égyptiens portant un coffre sacré. D'après la Description de l'Égypte.

Moïse avait écrit la loi. Deut., XXXI, 26. Moïse prescrivit que ce livre fùt mis « sur le côté de l'arche » ; mais aucun texte ne permet de savoir s'il fut introduit à l'intérieur, comme la mesure de manne et la verge d'Aaron. Quand le temple fut bâti, on ne laissa plus dans l'arche que les tables de la loi. III Reg., VIII, 9.

L'arche était surtout destinée à supporter l'oracle, c'està-dire l'espace délimité par la table du propitiatoire et les ailes des Chérubins. Le Seigneur avait dit à Moïse : « De lå j'ordonnerai, et je te dirai sur le propitiatoire, du milieu des deux Chérubins qui sont sur l'arche du témoi

« PreviousContinue »