Page images
PDF
EPUB

in-8.

Reproduction de l'édition originale de 1565. L'in- | a | IMBERT). Bordeaux, S. Millanges, 1578, troduction est signée E. T. (Edwin TROSS). Les planches dessinées, et gravées sur bois par M. Flegel, de Leipzig, sont plus fidèles que celles de l'édition Dalibon.

[merged small][ocr errors]

Songes physiques. (Par l'abbé L.-M. MOREAU DE SAINT-ELIER, frère de Maupertuis.) Amsterdam et Paris, 1753, in-12.

Sonnet. (Par J. DES MARETS DE SAINTSORLIN.) S. l. n. d., in-4, 1 p.

Sur la mort du cardinal de Richelieu. Ce sonnet commence ainsi :

Si tu pouvais, Armand, hors du plomb qui t'enserre, Lever ton front auguste...

Sonnet pour l'arsenal de Brest. (Par le P. Claude-François MENESTRIER.) S. 1. n. d., in-4.

Sonnets. (Par Léon-Louis-Frédéric BARBEY D'AUREVILLY, ancien rédacteur en chef du « Momus normand ».) Caen, imp. de Pagny, 1836, in-18, 72 p.

Sonnets à la Vierge. (Par ALEXANDRE JEANNIARD DU DOT.) Présentés aux Jeux floraux et non couronnés. Painbœuf, imp. E. Fétu, avril 1864, in-16, 4 p.

Catalogue de Nantes, n° 63776.

Sonnets amoureux, par C. D. B. (Charles D'ESPINAY, Breton). Paris, G. Barbé, 1559, in-8.

Sonnets de MI... DE G... (J.-A); avec Vir et les mystères par ipse. Paris, Pillet (1827), in-18, 131 p.

Ces initiales doivent se traduire : MIGNON DE GALLIA, pseudonyme de Jean-Justin-Aristippe BOUTET DE MON

[blocks in formation]

b

Voy. Supercheries», II, 190, b.

Sonnets, Prières et Devises en forme de pasquins, pour l'assemblée de MM. les prélats et docteurs, tenue à Poissy. Paris, Mich. Morel, 1562, pet. in-8.

L'épître dédicatoire est signée S. (sœur Anne DE MARQUETZ).

Sonnettes (les), ou mémoires du marquis D***. (Par J.-B. GUIARD De Servigné.) Utrecht, 1749, in-12. Berg-op-Zoom (Londres), 1751, 2 part. in-18. Londres (Cazin), 1781, in-18, 212 p.

[ocr errors]

Réimprimé en 1803, sous le titre de « Félix, ou le jeune amant...» Voy. V, 443, e.

Sopha (le), conte moral. (Par C.-P. JOLYOT DE CRÉBILLON le fils.) 1745, 2 vol. Cin-12.

Souvent réimprimé.

Beaucoup d'éditions portent le nom de l'auteur.

Sophie de Beauregard, ou le véritable amour. Par L. C. L. G. (Mme la comtesse DE LA GRAVE). Paris, Le Prieur, an VI1798, 2 vol. in-12.

Sophie de Pierrefeu, ou le désastre de Messine, fait historique, en trois actes, paroles de M. R. S. C. (J.-A. De RévéRONY SAINT-CYR), musique de Martini. Paris, Ballard, 1804, in-8.

Sophie de Valençay, ou la beauté persécutée. Par l'auteur des Capucins... (Mme GUÉNARD). Paris, Marchand, 1809, 4 vol. in-12.

Sophie Francourt, comédie en quatre actes et en prose. Représentée pour la première fois par les comédiens italiens ordinaires du roi, le 18 février 1783. (Par le marquis DE LA SALLE.) Paris, Brunet, 1783, in-8, vi-86 p.

L'auteur, dans sa préface, dit que cette pièce a été tirée d'un roman de même titre publié par lui quinze années auparavant et attribué à tort à B.-J. SAURIN.

Sophie, ou de l'éducation des filles. f(Par M Marie-Joséphine DE L'ESCUN SYDOW.) Berlin, 1777, in-8.

Sophie, ou le triomphe des Grâces sur la Beauté, imité de l'anglois (de Ch. LENNOX, par DE LA FLOTTE). Paris, 1770, 2 vol. in-12. V. T.

Sophie, ou les sentiments secrets, pièce en trois actes et en vers. (Par Mme DE STAEL.) 1786, in-8.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small]

Sophie, ou mémoires intéressans pour servir à l'histoire des femmes du XVIIIe siècle. (Par A.-G. CONTANT D'ORVILLE.) Amsterdam; et Paris, Mérigot le jeune, 1779, 2 part. in-12.

Sophie, par M. D. B. (DESBIEFS). Parix, Hochereau, 1756, 2 part. in-12.

Sophie, roman, par M. R..... (F.-J.-L. RILLIET DE CONSTANT). Genève, 1839, 2 vol. in-12.

Voy. Supercheries», III, 294, f.

Sophio-Polis, sur la côte méridionale de Crimée, entre Simos et Alupka. (Par le comte Jean POTOCKI.) Saint-Petersbourg,

in-8.

Renseignement fourni par le Catalogus libr. biblioth. Cæs. universitatis S. Vladimiri, no 46475. Les Russica de la bibliothèque imp. de Saint-Pétersbourg, en indiquant l'ouvrage, mais sans nom d'auteur, marquent : S. 1. et a., in-fol. obl. Serait-il question d'un texte in-8 et d'un atlas in-fol. obl. ? A. L.

Sophisme (le) dévoilé, ou recueil de différentes lettres propres à faire 'ouvrir les yeux aux ecclésiastiques qui se sont conformés à l'arrêté du préfet du département de Sambre-et-Meuse du 24 messidor an X. Seconde édit.... (Par Corneille STEVENS.) S. 1. (19 juillet-28 août 1802), in-8.

Sophismes (les) d'un prélat contemporain, ou réfutation, phrase par phrase, du mandement de Mgr l'archevêque de Paris, portant condamnation du journal «<le Bien social »; par un ami du droit canon. Paris, Leconte, 1845, in-8, 233 p. Par le chanoine CLAVEL, d'après les « Supercheries, 1, 310, a.

Par l'abbé P. MATALÈNE, d'après M. Otto Lorenz.

Sophologe damours, œuvre plaisante et récréative. (Par Antoine VIAS, licencié ès lois.) Lyon, Claude Nourry, s. d., pet. in-8, 22 ff.

L'auteur se nomme dans le prologue. Ce livret a été réimprimé en 1542, à la suite d'un traité intitulé : la Définition et Perfection d'amour. »

Sophonisba. Tragédie très-excellente, I

a tant pour l'argument que pour le poly langage et grandes sentences dont elle est ornée représentée et prononcée devant le roy, en sa ville de Bloys. Paris, imp. de P. Danfrie, 1559, in-8, 47 ff.

b

On lit à la fin: « Sois adverty, lecteur, qu'en imprimant la présente tragédie, nous avons esté faictz certains que feu MELLIN DE SAINCT-GELAIS en a esté le principal autheur... »

Cette tragédie a été traduite de l'italien de G.-G. TRISSINO et publiée par Gilles CORROZET, dont on trouve le nom en tête de l'avis au lecteur.

Elle a été par erreur attribuée à Franç. HABERT, dans l'ancien Catalogue des livres imprimés de la bibliothèque du roy».

Sophonisbe, tragédie de Mairet, réparée à neuf. (Par VOLTAIRE.) Paris, veuve Duchesne, 1770, in-8, xi-59 p.

Voy. Supercheries, II, 1031, d.

Sophronime, ou les aventures d'Aristonous, par l'auteur de « Télémaque »> (FENELON). S. 1., 1700, in-12.

Presque toujours réimprimé depuis à la suite du Télémaque ».

Sophronius. Quatrième et dernière lettre. Résumé des débats. (Par le libraire Fortuné ROUSTAN.)Paris et Versailles, s.d., in-8, 15 p.

Quels sont les auteurs de Sophro

Voy. ci-dessus, dnius... », VI, 1148, f.

f

Sophyle, ou de la philosophie. (Par Fr. HEMSTERHUIS.) Paris (La Haye), 1778, in-12.

Sorbonne (la) au roy, sur de nouvelles thèses contraires à la vérité, outrageuses aux libertés de l'Eglise gallicane. (Par Jean DUVAL.) S. 1. n. d., in-4, 16 p.

Sorcier (le). (Par Goux.) Agen, imp. Pasquier, 1862, in-16, 71 p.

En vers.

Sorcier (le), comédie lyrique, mêlée d'ariettes, en deux actes. Représentée pour la première fois par les comédiens italiens ordinaires du roi, le lundi 2 janvier 1764. (Par Antoine-Alexandre-Henri POINSINET.) Paris, veuve Duchesne, 1768, in-8, 96 p.

L'auteur a signé la dédicace.

Sorcier (le), par Henri ZSCHOKKE, suivi de Lichtenstein, par M. W. HAUFF (traduit par Jules Lapierre et suivi des « Deux Nonnes, par Ed. CASSAGNAUX). Paris, Audin, 1834, 5 vol. in-12.

Sorcière (la), comédie-vaudeville en un acte et en prose; par le cit. R**** (Antoine

[blocks in formation]

Sort (le) de la langue françoise. Paris, veuve de Cl. Barbin, 1703, in-12, 39 ff. prél. dont le dernier blanc, 161 p. et 3 ff. non chiffrés.

Le privilége du roi, daté du 27 décembre 1702, est au nom de l'auteur, T. A. D. L. C. S. D. R. (Thom.Arm. DE LIONNIÈRE, chevalier, sieur DE RIONVILLE), qui a signé l'épitre à l'abbé Bignon: DE LIONNIÈRE.

Sort (le) de la poésie françoise. (Par Thomas-Arm. L'HÉRAULT DE Lionnière, sieur DE RIONVILLE.) Paris, veuve Barbin, 1703, in-12.

Sort (le) des femmes, suivi des Infortunes de deux jeunes amants. (Par Antoine GALLAND.) Paris, Conort, 1797, in-12.

Réimprimé en 1798, sous le titre de: « le Sort des femmes, ou l'infortunée Enize. Nouvelle apologie du beau sexe, par un typographe, auteur d'Antonio ». Paris, Favre, an VI-1798, in-18. Voy. cheries, III, 866, e.

Super

Cette édition avait été à tort attribuée par Quérard, dans la France littéraire », à Claude-Fr.-X. MERCIER. Il a rectifié cette erreur dans le tome XI, page 316,

Réimprimé de nouveau, avec le nom de l'auteur, sous ce titre « le Sort des femmes, ou le club d'amour, suivi des Infortunes de deux amants. Nouv. édit. Paris, Galland, 1809, in-12.

Sort (du) des minorités dans les gouvernements représentatifs.... (Par Benj. GRADIS.) Paris, Delaunay, 1830, in-8, 2 ff. de tit. et 39 p.

Sottise à huit personnages; c'est assavoir le monde, abuz... (Paris, Guill. Eustace, vers 1514), pet. in-8 goth., 38 ff.

Attribué à P. GRINGORE ou à. J. BOUCHET. Voy. Manuel du libraire, 5° édit., II, 1749.

b

c

d

e

Sottises de la semaine. (Par SÉGUIER frères.) De l'impr. de la veuve Vérité (1790), f 30 nos in-8.

Sotises (les) du temps, ou mémoires pour servir à l'histoire générale et particulière du genre humain. (Attribué à P. CLÉMENT de Genève.) La Haye, Nicolas Van Daalen, 1754, 2 vol. in-8.

Voy. Saverien, Histoire des sciences intellectuelles. Paris, 1777, in-8, p. 473.

On sera convaincu que Clément de Genève est véritablement auteur des Sottises du temps », si l'on veut bien parcourir cet ouvrage, et particulièrement la page 86 du tome deuxième, dans laquelle l'auteur rappelle le séjour qu'il a fait en Angleterre.

Sottises (les) et les Folies parisiennes, par M... (P.-J.-B. NOUGARET). Paris, veuve Duchesne, 1781, 2 vol. in-12.

Il y a des exemplaires avec le nom de l'auteur.

Sou (le) bien employé, ou les Bibles des pauvres nègres. (Par le pasteur César MALAN.) Paris, Servier, 1827, in-8.

Forme le no 22 des Traités religieux ».

Soucis de la terre, préparation pour le ciel; par l'auteur de la « Case de l'oncle Tom (Mme H. BECHER STOWE). Toulouse, Soc. des traités religieux, 1854, in-18.

CHILLIAT.) Paris, veuve Ch. Coignard, Souffleurs (les), comédie. (Par Michel 1694, in-12, 143 p. - Mons, A. Barber, 1696, in-12, 90 p.

On nommait souffleurs, par dérision, les alchimistes.

Souffrances (les) du jeune Werther, en deux parties. Traduit de l'original allemand (de J.-W. GOETHE) par le B. S. d. S. (baron DE SECKENDORF). Erlang, Wolfgang Walther, 1776, pet. in-8, vii-214p.

Première traduction de ce roman célèbre. Pour d'autres traductions, voy. Werther ».

Souffrances (les) du jeune Werther, par GOETHE, traduction nouvelle (par le comte H. DE LA BEDOYÈRE). Paris, impr. Didot, 1809, in-8, vi-234 p., avec 3 fig. de Moreau le jeune.

C'est la deuxième édit. de cette traduction; la première avait paru en 1804, sous ce simple titre : Werther (voy. ce mot). La réimpression de cette même traduction publiée à Paris en 1845, et qui porte sur le titre: « par M. le comte Henri DE LA B......, deuxième édition », est donc en réalité la troisième.

[blocks in formation]

Souhaits (les) d'une heureuse année, suivie de plusieurs autres, adressés à M. de... à Abbeville, en réponse au nouveau « Projet d'un canal dans la Picardie », et d'un canal à Amiens, qui entraîneroient la destruction d'Abbeville et de Saint-Valery..... (Par DE CALONNE, avocat.) Amsterdam; et Paris, Vincent, 1765, in-8, 38 p.

Souliers (les) de l'abbé Maury. N° 1. De l'imp. de Jean Bart, s. d., in-8, 8 p.

Attribué à N.-E. RESTIF DE LA BRETONNE par le Catalogue Fontaine, 1875, n° 2140.

Souliers (les) mors-dorés, ou la cordonnière allemande, comédie lyrique, en deux actes, représentée pour la première fois sur le théâtre des comédiens italiens ordinaires du roi, le jeudi 11 janvier 1776. (Par DE FERRIÈRES.) Paris, Vente, 1776, in-8, 88 p.

Soumission apparente des jansénistes qui souscrivent le formulaire, promettant

la foy pour les dogmes et le respect pour les faits, par un théologien catholique (le P. Jean FERRIER, S. J.). Paris, F. Muguct, 1666, in-4.

Souper (le) de Beaucaire. (Par Napoléon BONAPARTE.) Avignon, août 1792, in-8, 20 p.

Pour des détails relatifs à l'impression de cet opuscule, voy. l'article de N. Rapetti, Nouvelle Biographie publiée par Didot, t. XXXVII, col. 447.

Souper (le), ouvrage moral. (Par J.-F. DE CAILHAVA D'ESTENDOUX.) Londres et Paris, Bastien, 1772, 2 part. in-12.

[blocks in formation]
[blocks in formation]

d

[blocks in formation]

Souper (le) poétique. (Par J.-B. DUPUYDEMPORTES.) Amsterdam (Paris), 1748, in-8.

Soupers (les) de Daphné et les Dortoirs de Lacédémone; anecdotes grecques, ou fragments historiques publiés pour la première fois et traduits sur la version arabe imprimée à Constantinople, l'an de l'hégire 1110 et de notre ère 1731. (Par A.-Ğ. MeusnieR DE QUERLON.) Oxfort (Paris), 1740, in-8.

Le Manuel du libraire », 5e édit., V, 464, signale deux réimpressions, l'une sous ce titre : Soupers de Daphene, pet. in-8, sous la même date et avec la clef des noms en 1 f.; l'autre, sous le même titre, Oxford, 1746, pet. in-8, n'a que 78 p. y compris la clef, qui diffère de celle donnée ci-après.

Ibid. Fleuve Oronte, la Seine.

Pages 11 et 12. Ce bois enchanté, le bois de Boulogne.

Page 15. Pompée, Louis.

Page 17. Ampelide, Samuel Bernard.

Page 24. Albionice, Mlle de La Touche. Ce fut un riche Anglais qui l'enleva. Elle était femme d'un secrétaire du roi, et sœur de Mme du Pin, femme d'un fermier général, toutes deux bâtardes du juif Samuel Bernard.

Page 25. Chlore, Mlle de Moras.

Ibid. Arsinoé, Mme de Moras la mère, l'une des filles de M. Séchelles.

Ibid. Agathias, M. de Bouflers.

Ibid. La femme du vice-préteur, Mme Hérault, épouse du lieutenant général de police, l'une des filles de M. Séchelles.

Page 27. Cette petite femme, Mme la présidente Portal, épouse de M. Portal, président à mortier, fils du premier président de ce nom. Elle était fille d'un ancien et riche financier que l'on nommait le vieux Fontaine.

Ibid. La femme de Strabon, Mme de Mailly.

Pages 27 et 28. Ce jeune homme, M. d'Arboulin, l'amant de Mme la présidente Portal. Elle était aussi des parties de M. le duc de Richelieu, qui avait tâché de la procurer au roi il la fit même souper avec Sa Majesté. Mais le roi ne s'en soacia pas; il la trouva trop évaporée.

Page 34. Glycère, Mlle Le Maure, de l'Opéra. Page 37. Artémise, Mme la jeune Duchesse. Page 38. Le prince d'Arménie, le roi Louis XV. Page 40. Les bâtisseurs, les francs-maçons. Page 42. L'épouse d'Aristomaque, Mme la princesse de Rohan.

Page 43. Samothrace, l'Angleterre.

Page 55. La Mule, aventure arrivée à Mme la duchesse de Ruffec. Elle était fille de M. d'Angervilliers, ministre de la guerre. Elle avait d'abord épousé M. le président de Maisons, président à mortier, et ensuite M. le duc de Ruffec. Son esprit et son enjouement la faisaient désirer à la cour; mais elle l'avait quittée pour vivre à Paris avec M. le marquis de Trévoux, lieutenant aux gardes-françaises, à qui elle paya la compagnie, lorsque son tour vint de l'obtenir. Page 60. Cotytto, déesse des plaisirs.

Soupers (les) de la cour, ou l'art de travailler toutes sortes d'alimens pour servir les meilleures tables... (Par MENON.) Paris, Guillyn, 1755, 4 vol.; nouvelle édition. Paris, Cellot, 1778, 3 vol. in-12.

Soupers (les) de Momus, recueil de chansons inédites. (Publié par P.-J. CHARRIN.) Paris, Barba, 1814-1828, 15 vol. in-18.

Soupers (les) de Vaucluse, par M. R. D. L. (Renaud de La Grelaye), de plusieurs Académies. Ferney; et Paris, Buisson, 1788, 3 vol. in-12.

C'est à tort que Ersch, dans sa « France littéraire », attribué cet ouvrage à N.-E. RESTIF DE LA BRETONNE.

Une contrefaçon a donné lieu à un procès intenté à Joly, imp. à Avignon. Voy. Dalloz, Jurisprudence générale du royaume», 1830, in-4, XI, 480 et note.

Soupers (les) du jeudi, ou étrennes à ces dames pour l'année 1789. Genève; et Paris, Prault, 1789, in-18.

Par le baron P.-C.-F.-A.-H.-D. THIÉBAULT, depuis général de division, d'après Quérard.

Par C.-L. CADET-GASSICOURT, d'après le Catalogue Soleinne.

Soupers (les) lyriques. Paris, Vauquelin, 1819-1823, 4 vol. in-18.

La préface est signée Pierre T. et P. Emile D. (Pierre TOURNEMINE et Paul-Emile DEBRAUX). Continué sous le titre de : « les Soirées lyriques ». Voy. cidessus, col. 514, f.

Soupirs (les) amoureux de F. B. (Fr. BEROALDE DE VERVILLE); avec un discours satyrique de ceux qui écrivent d'amour, par N. LE DIGNE. Rouen, du Petit-Val, 1597, in-12.

Ce recueil avait dejà paru séparément à Paris en 1583, in 12, et il est joint quelquefois aux « Appréhensions spirituelles » du même auteur. Paris, Timothee Jouan, 1584, in-12.

Soupirs (les) d'Euridice aux ChampsElysées. (Par A.-F. STICOTTI.) La Haye; et Paris, Costard, 1770, in-8.

b

ayant appris par expérience que les feuilles volantes pénètrent, se lisent et se débitent beaucoup mieux que les livres. Je donneray donc les chapitres comme je les ay trouvés divisés les uns après les autres, et à divers jours; et au lieu du nom de chapitre, de l'avis des intelligents, nous avons pris celui de Mémoire, qui convient beaucoup mieux à des feuilles détachées. On en donnera deux ou trois tous les mois, plus ou moins, selon le loisir de nos presses, et selon que le public y trouvera du goût, et qu'on en tirera de l'utilité. »

Il existe au moins deux autres éditions de cet ouvrage intéressant, savoir une in-4 de 228 p. en caractères plus fins et plus nets; et une d'Amsterdam, 1689, in-8.

Les 13 premiers Mémoires de cet ouvrage ont été réimprimés un siècle plus tard, sous ce titre :

« Vœux d'un patriote. Amsterdam, 1788, in-8, XVI-282 p.

Dans son Avertissement, le nouvel éditeur dit que : il n'a pas cru devoir se permettre aucune note ni aucune réflexion; il s'est contenté de retrancher une digression de quelques pages sur la cour de Rome comme inutile et capable de distraire du grand objet qui doit Coccuper la nation. »

d

Un certain nombre d'exemplaires de la réimpression faite en 1788, sous le nouveau titre: Vœux d'un patriote, en ont reçu un autre, celui que l'ouvrage portait à l'origine : les Soupirs de la France esclave qui aspire après la liberté, Londres, s. d., auquel on a ajouté une citation tirée du XIII Mémoire. Ce changement de titre a forcément amené la réimpression du premier feuillet de l'Avertissement.

Cette publication fut naturellement l'objet d'une surveillance spéciale de la police de Louis XIV. On détruisit avec le plus grand soin tous les exemplaires sur lesquels on put mettre la main; et elle devint si rare, qu'en 1772 le chancelier Maupeou en acheta un exemplaire dans une vente au prix de cinq cents livres sur l'enchère du duc d'Orléans.

Il existe un ouvrage manuscrit intitulé: Recueil de Mémoires curieux, concernant les progrès de la puissance des rois de France sur tous les corps de l'Etat. X Mémoires, 1690. »

Ce manuscrit, disent les continuateurs du P. Le Long (t. V, p. 19), était ci-devant dans la bibliothèque de M. Perrot, maitre des comptes : il est aujourd'hui dans

Soupirs (les) de l'Europe à la veüe du projet de paix contenu dans la harangue de la reine de la Grande-Bretagne à son Parlement, du 6-17 juin 1712. (Par Jean Du-e celle de M. le président Rolland. Il paraît que c'est MONT, baron DE CARLSCROON.) S. l., 1712, in-12. S. I., 1713, in-12.

Soupirs (les) de la France esclave qui aspire après la liberté. Amsterdam, 1689, in-4.

1

On lit au verso du titre : « Le libraire au lecteur.

Ce Mémoire que je vous donne m'a été envoyé de France, et, comme on me fait espérer que j'en pourrai

avoir autant toutes les quinzaines, ce sera avec plaisir f

que j'en ferai part au public. »>

Ce doit être la première édition. La Bibliothèque nationale n'en possède que les huit premières pages du premier Mémoire, mais elle a une édition complète, s. l., 1689, in-4 de 238 p., qui donne 15 Mémoires, dont le dernier est daté du 15 septembre 1690. On lit au verso du titre L'imprimeur au lecteur.

L'ouvrage que je donne au public m'a été envoyé de France tout entier, avec une parfaite liberté d'en faire ce que je voudrois. C'est pourquoi, au lieu de le donner entier tout à la fois, je le donneray par parcelles,

une partie du recueil que P. Jurieu a intitulé « les Soupirs de la France. Il l'a sans doute arrangée et augmentée selon ses idées.

En lisant les Soupirs de la France esclave avec attention, on est convaincu que Jurieu n'a pu en être que l'éditeur. En effet, les principaux Mémoires dont l'ouvrage est composé annoncent un écrivain élevé dans les principes du catholicisme et ennemi des maximes ultramontaines. Quel motif eût porté Jurieu, qui écrivait dans un pays libre, à simuler ces principes et ces maximes? Il y a plus de vraisemblance dans l'opi. nion de ceux qui attribuent les « Soupirs de la France » à Michel LE VASSOR, qui quitta la congrégation de l'Oratoire et renonça au catholicisme pour embrasser la religion anglicane. Cet auteur dit en effet, dans la préface de son Histoire de Louis XIII, que depuis la mort de Henri IV on a travaillé à ruiner le peu de liberté qui restait en France; à opprimer le clergé, la noblesse et le peuple; et à jeter les fondemens de cette puissance énorme qui a fait peur en nos jours à toute l'Europe. C'est là ce que prouve avec énergie l'auteur de ces Mémoires.

« PreviousContinue »