Débuts de l'imprimerie á Strasbourg

Front Cover
Techener, 1840 - Printing - 83 pages

From inside the book

Common terms and phrases

Popular passages

Page 27 - Item Hanns Schultheiss a dit, que Lorentz Beildeck était venu un jour dans sa maison chez Claus Dritzehen, où ce témoin l'avait conduit. C'était à l'époque que feu son frère Andres Dritzehen était mort, alors...
Page 13 - L'impression une fois découverte, une fois qu'elle était appliquée à la gravure en relief, donnait naissance à l'imprimerie qui ne formait plus qu'un perfectionnement auquel une progression naturelle et rapide (6) de tentatives et d'efforts devait forcément con(5) Les siècles de la Renaissance avaient reconnu à l'imprimerie ce caractère divin ; il serait facile d'accumuler les citations. L'électeur Berthold, le 4 janvier i486,. parle ainsi de cet art: f'rrum cum initium littjus urtis in...
Page 49 - Dritzehea mourut, restant encore devoir cet argent à Gutenberg. A l'époque de l'engagement, il avait été établi que l'exploitation de leur secret devait durer cinq ans entiers; et dans le cas où l'un des quatre mourrait dans les cinq années, tous les ustensiles du secret et tous les ouvrages déjà faits resteraient aux autres, et les héritiers de celui qui était mort recevraient, après l'expiration des cinq années, 100 florins...
Page 25 - Et ce ne serait rien, si cela ne devait pas me coûter encore, c'est pourquoi j'ai engagé mon avoir et mon héritage. — Mais, dit ce témoin, saintes douleurs, si cela vous réussit mal, que ferez-vous alors? » II lui répondit : « Cela ne peut pas nous mal réussir ; avant un an révolu nous aurons recouvré notre capital, et serons tous bien heureux, à moins que Dieu ne veuille nous accabler.
Page 45 - Dritzehen, son frère, avait hérité de son père un bien considérable, qu'il l'avait engagé et en avait réalisé une bonne somme d'argent: qu'il était entré avec Hans Gutenberg et d'autres dans une société et avait formé une association, et qu'il avait remis cet argent dans cette association à Gutenberg, et que pendant un...
Page 51 - Dritzehen n'a jamais été garant pour lui, ni pour du plomb, ni pour autre chose, excepté une fois devant Fridel de Seckingen ; mais il l'avait, après sa mort, affranchi et libéré de cet engagement; et c'est pour donner la preuve de ses assertions qu'il demande qu'on entende les dépositions.
Page 49 - En conséquence, et parce que l'acte, qui est conçu dans ces formes, et qui fut trouvé chez Andres Dritzehen , déclare entièrement ce qui précède et le contient, et que lui, Hanns Gutenberg, espère le prouver par de bons témoignages, il demande que George Dritzehen et son frère Claus déduisent les 85 florins qui lui étaient encore dus par feu leur frère, sur les 100 florins, et alors il consentirait à leur rendre les 15 florins, bien qu'il eût encore, selon les termes des paiements,...
Page 47 - Gutenberg le prit, lui et son frère Claus, dans la société, à la place de feu leur frère, comme jouissant de son héritage, ou qu'il restituât l'argent que feu leur frère avait apporté, puisque, comme héritiers, ils y avaient droit, ou bien qu'il dise au moins pourquoi il ne voulait point céder à leur demande.
Page 27 - Gutenberg a prié que vous les retiriez de la presse, et que vous les sépariez les unes des autres, afin que l'on ne puisse comprendre ce que c'est, car il n'aime pas que quelqu'un voie cela.
Page 29 - Dritzehen est mort, comme c'est toi qui as fait les presses et que tu connais la chose, vas-y donc et retire les pièces de la presse, et sépare-les les unes des autres , décompose-les, et ainsi personne ne pourra savoir ce que c'est. Mais comme ce témoin voulait exécuter cela , et cherchait les presses, c'était le jour de Saint-Etienne passé , toute la chose avait disparu.

Bibliographic information