areux jugement de Jésus!»- Il a voulu excuser les Hébreux;... mais l'un d'eux a mieux dit encore en laissant échapper du fond de son cœur ces paroles que j'ai recueillies de sa bouche: «Nous nous a garderions bien de le condamner « aujourd'hui ! » Je supprime le récit des avanies qui suivirent l'arrêt de Pilate; cette violence exercée envers l'homme de Cyrène, Simon, que l'on associa en quelque sorte au supplice en l'obligeant d'en porter l'instrument; les injures qui accompagnèrent la victime au lieu du sacrifice1, et jusque sur la croix, où Jésus priait encore pour ses frères et pour ses bour reaux.... 1. Et pereuntibus addita ludibria. (T▲CIT., Ann. IV, 44.) Je le dirais aux païens eux-mêmes : Vous, qui avez vanté la mort de Socrate, comment ne pas admirer celle de Jésus! Censeurs de l'aréopage, comment pourriez-vous entreprendre d'excuser la Synagogue et de justifier le Prétoire? La philosophie n'a point hésité à le proclamer, et l'on doit le redire avec elle : « Oui, si la vie et la mort de Socrate << sont d'un sage, la vie et la mort de « Jésus sont d'un Dieu. >> FIN. TABLE AVERTISSEMENT. ]. Vue générale sur l'ouvrage de II. Examen du chapitre intitulé: De CHEZ LES HÉBREUX. III. Réfutation du chapitre intitulé : JUGEMENT ET CONDAMNATION DE 8 |