Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, Volume 26

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C. Delagrave, 1842 - Biography

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Page 155 - J'ai été jeune et jolie ; j'ai goûté des plaisirs, j'ai été aimée partout ; dans un âge un peu plus avancé, j'ai passé des années dans le commerce de l'esprit ; je suis venue à la faveur, et je vous proteste, ma chère fille, que tous ces états laissent un vide affreux, une inquiétude, une lassitude, une envie de connaître autre chose, parce qu'en tout cela rien ne satisfait entièrement.
Page 233 - Mais j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde; je lui dois le même service, lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.
Page 260 - Monuments de la mythologie et de la poésie des Celtes et particulièrement des Anciens Scandinaves : Pour servir de supplément et de preuves à l'Introduction à l'Histoire de Dannemarc.
Page 177 - ... circule déjà dans toute l'Europe. Essentiellement, il n'ya rien là qui passe les forces du pouvoir humain ; on peut bien bâtir une ville : néanmoins, il y a trop de délibération, trop A...
Page 149 - Si les enfants sont au roi, je le veux bien; car je ne me chargerais pas sans scrupule de ceux de Mme de Montespan : ainsi il faut que le roi me l'ordonne; voilà mon dernier mot.
Page 154 - Ruvigny3 est intraitable ; il a dit au roi que j'étais née calviniste et que je l'avais été jusqu'à mon entrée à la cour; ceci m'engage à approuver des choses qui sont fort opposées à mes sentiments...
Page 280 - Nous pouvons tenir pour certain que, lorsque la population n'est arrêtée par aucun obstacle, elle va doublant tous les vingt-cinq ans , et croît de période en période selon une progression géométrique.
Page 174 - ... avait su gagner de bonne heure le cœur et l'esprit de son fils, et exercer sur lui la sainte influence maternelle. Rien n'égalait la vénération et l'amour du comte de Maistre pour sa mère. Il avait coutume de dire : « Ma mère était un ange à qui Dieu avait prêté « un corps; mon bonheur était de deviner ce « qu'elle désirait de moi, et j'étais dans ses mains « autant que la plus jeune de mes sœurs.
Page 148 - Dieu ne pourrait me rendre sans miracle. Si le refus était à faire, je le ferais encore, malgré la profonde misère dont il plaît au ciel de m'éprouver. Je me suis bien consultée ; j'ai tout considéré, tout pesé, tout vu. Je ne suis donc pas coupable, madame ! je ne suis que malheureuse , et c'est bien assez.
Page 151 - Elle est incapable d'amitié, et je ne puis m'en passer; elle ne sauroit trouver en moi les oppositions qu'elle y trouve sans me haïr; elle me redonne au roi, comme il lui plaît, et m'en fait perdre l'estime ; je suis donc avec lui sur le pied d'une bizarre qu'il faut ménager i.

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