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NOTES.

Note 1, page 125, line 10.

O'er Hadrian's mouldering villa twine.

J'étais allé passer quelques jours seul à Tivoli. Je parcourus les environs, et surtout celles de la Villa Adriana. Surpris par la pluie au milieu de ma course, je me réfugiai dans les Salles des Thermes voisins du Pécile (monumens de la villa), sous un figuier qui avait renversé le pan d'un mur en s'élevant. Dans un petit salon octogone, ouvert devant moi, une vigne vierge avait percé la voûte de l'édifice, et son gros cep lisse, rouge, et tortueux, montait le long du mur comme un serpent. Autour de moi, à travers les arcades des ruines, s'ouvraient des points de vue sur la Campagne Romaine. Des buissons de sureau remplissaient les salles désertes où venaient se réfugier quelques merles solitaires. Les fragmens de maçonnerie étaient tapissés de feuilles de scolopendre, dont la verdure satinée se dessinait comme un travail en mosaïque sur la blancheur des marbres : çà et là de hauts cyprès remplaçaient les colonnes tombées dans ces palais

de la Mort; l'acanthe sauvage rampait à leurs pieds, sur des débris, comme si la nature s'était plu à reproduire sur ces chefs-d'œuvre mutilés d'architecture, l'ornament de leur beauté passée.”—Chateaubriand. Souvenirs d'Italie.

Note 2, page 126, line 4.

Of each imperial monument.

The gardens and buildings of Hadrian's villa were co- . pies of the most celebrated scenes and edifices in his dominions; the Lyceum, the Academia, the Prytaneum of Athens, the Temple of Serapis at Alexandria, the Vale of Tempe, &c.

Note 3, page 126, lines 25 and 26.

Sunk is thy palace, but thy tomb,

Hadrian! hath shared a prouder doom.

The mausoleum of Hadrian, now the castle of St. Angelo, was first converted into a citadel by Belisarius, in his successful defence of Rome against the Goths. "The lover of the arts," says Gibbon, " must read with a sigh, that the works of Praxiteles and Lysippus were torn from their lofty pedistals, and hurled into the ditch on the heads of the besiegers." He adds, in a note, that the celebrated Sleeping Faun of the Barbarini palace was found, in a mutilated state, when the ditch of St. Angelo was cleansed under Urban VIII. In the middle ages, the moles Hadriani was made a permanent fortress by the

Roman government, and bastions, outworks, &c. were added to the original edifice, which had been stripped of its marble covering, its Corinthian pillars, and the brazen cone which crowned its summit.

Note 4, page 127, lines 7 and 8.
Have found, like glory's self, a grave

In time's abyss, or Tiber's wave.

"Les plus beaux monumens des arts, les plus admirables statues ont étés jetées dans le Tibre, et sont cachées sous ses flots. Qui sait si, pour les chercher, on ne le détournera pas un jour de son lit? Mais quand on songe que les chef-d'œuvres du génie humain sont peutêtre là devant nous, et qu'un œil plus perçant les verrait à travers les ondes, l'on éprouve je ne sais quelle émotion qui renaît à Rome sans cesse sous diverses formes, et fait trouver une société pour la pensée dans les objets physiques, muets partout ailleurs."-Mad. de Staël.

Note 5, page 127, lines 25 and 26.

There closed De Brescia's mission high,
From thence the patriot came to die.

Arnold de Brescia, the undaunted and eloquent champion of Roman liberty, after unremitting efforts to restore the ancient constitution of the republic, was put to death in the year 1155 by Adrian IV. This event is thus described by Sismondi, Histoire des Républiques Italiennes,

vol. ii. pages 68 and 69. "Le préfect demeura dans le château Saint Ange avec son prisonnier ; il le fit transporter un matin sur la place destinée aux exécutions, devant la Porte du Peuple. Arnaud de Brescia, élevé sur un bûcher, fut attaché à un poteau, en face du Corso. Il pouvoit mesurer des yeux les trois longues rues qui aboutissoient devant son échafaud; elles font presqu' une moitié de Rome. C'est là qu'habitoient les hommes qu'il avoit si souvent appelés à la liberté. Ils reposoient encore en paix, ignorant le danger de leur législateur. Le tumulte de l'exécution et la flamme du bûcher réveillèrent les Romains; ils s'armèrent, ils accoururent, mais trop tard; et les cohortes du pape repoussèrent, avec leurs lances, ceux qui, n'ayant pu sauver Arnaud, vouloient du moins recueillir ses cendres comme de précieuses reliques."

Note 6, page 128, line 2.

Spoke with the voice of ages past.

"Posterity will compare the virtues and failings o this extraordinary man; but in a long period of anarchy and servitude the name of Rienzi has often been celebrated as the deliverer of his country, and the last of the Roman patriots."-Gibbon's Decline and Fall, &c. vol. xii. p. 362.

Note 7, page. 128, line 16.

Couldst gaze on Rome—yet not despair!

"Le consul Terentius Varron avoit fui honteusement jusqu'à Venouse: cet homme de la plus basse naissance,

:

n'avoit été élevé au consulat que pour mortifier la noblesse mais le sénat ne voulut pas jouir de ce malheureux triomphe; il vit combien il étoit nécessaire qu'il s'attirât dans cette occasion la confiance du peuple, il alla au-devant Varron, et le remercia de ce qu'il n'avoit pas désespéré de la république."-Montesquieu. Grandeur

et Décadence des Romains.

Note 8, page 133, line 17.

Vain dream! the sacred shields are gone.

account.

Of the sacred bucklers, or ancilia of Rome, which were kept in the temple of Mars, Plutarch gives the following "In the eighth year of Numa's reign a pestilence prevailed in Italy; Rome also felt its ravages. While the people were greatly dejected, we are told that a brazen buckler fell from heaven into the hands of NuOf this he gave a very wonderful account, received from Egeria and the Muses: that the buckler was sent down for the preservation of the city, and should be kept with great care: that eleven others should be made as like it as possible in size and fashion, in order that if any person were disposed to steal it, he might not be able to distinguish that which fell from heaven from the rest. He

ma.

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