CATALOGUE D'UNE COLLECTION EXTRAORDINAIRE DE LIVRES PRINCIPALEMENT SUR LES SCIENCES MATHÉMATIQUES, L'HISTOIRE CIVILe, religieuse et littéraire de L'ITALIE, et où se trouvent aussi des ouvrages très rares, en latin, en français, en italien, en espagnol, en catalan, en chinois, etc., PROVENANT De la Bibliothèque de M. LIBRI, DONT LA VENTE AURA LIEU A PARIS - Le jeudi 2 juillet 1857 et jours suivants A sept heures précises du soir, MAISON SILVESTRE, RUE DES BONS-ENFANTS, 28, Par le ministère de M. Charles PILLET, commissaire-priseur, rue de choiseul, 11. PARIS VICTOR TILLIARD, LIBRAIRE, 1857. Il y aura chaque jour, de une heure à trois, exposition des livres qui seront vendus le soir. Les livres vendus devront être collationnés sur place dans les vingt-quatre heures de l'adjudication. Passé ce délai, ou une fois sortis de la salle de vente, ils ne seront repris pour aucune cause. Les articles au-dessous de 42 francs ne seront admis à rapport que dans le cas où ils seraient incomplets par enlèvement de feuillets ou de portion de feuillet emportant du texte; ils ne seront pas repris pour taches, déchirures, piqûres ou autres défectuosités. Les acquéreurs paieront cinq pour cent en sus du prix d'adjudication. Paris. Imprimerie de L. MARTINET, rue Mignon, 2. AVERTISSEMENT. En rapprochant ce nouveau catalogue de ceux des ventes des livres de M. Libri, faites en 1847 et en 1855, on reconnaîtra que jamais aucun amateur en France (on pourrait presque dire en Europe), sans en excepter Floncel, dont la bibliothèque célèbre a été vendue vers la fin du siècle dernier, n'a réuni une collection aussi considérable de livres italiens. Outre cette grande collection italienne, M. Libri avait formé une collection non moins précieuse de livres relatifs aux sciences et à l'histoire littéraire de tous les pays. Par ses recherches et ses relations à l'étranger, M. Libri était même parvenu à se procurer souvent plusieurs exemplaires d'ouvrages rares. Cela tient surtout à ce que différentes personnes qui achetaient pour lui, ayant la liste de ses desiderata, se trouvaient parfois dans le cas de lui procurer dans divers pays, et à la même époque, les ouvrages qu'il désirait le plus. Bien que les grandes collections et les livres dont tout le monde connaît la rareté aient été, en partie du moins, vendus en 1847 et en 1855, ce catalogue n'en est pas moins digne d'attention pour l'ensemble qu'il présente dans plusieurs séries, notamment celles des |