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penté d'en rédiger le catalogue général. Nos trois Facultés de médecine en ont produit plus de dix nille depuis trente ans, et certainement le nombre ¿otal de ces écrits dépasse cinq cent mille; et compien plus de dissertations, de mémoires sur des ujets divers, d'articles dans les journaux et dans es collections académiques! Haller a publié, indépendamment de ses grands ouvrages, onze à douze nille analyses ou préfaces dont la nomenclature st impossible. Ainsi nos bibliographies médicales e peuvent être que des abrégés; ce n'est point un egret que j'exprime: le meilleur des livres de cet ordre ne serait pas, à mon avis, celui qui contienrait le plus de titres de livres, mais celui qui aurait fait parmi eux le choix le plus convenable. Si ce précis a omis l'indication d'ouvrages réellement bons, il n'est pas complet, mais seulement dans ce sens. Je ne crois pas être tout-à-fait à l'abri de ce reproche; mais on m'adressera avec plus de fondemens celui d'avoir indiqué des livres d'un mérite au dessous du médiocre, faute que j'ai comnise quelquefois sciemment, pour donner la liste intégrale des écrits d'un auteur célèbre. Cet essai est une bibliophilie encore plus qu'une bibliographie. La Bibliographie médicale ne mérite ni la haute faveur qui l'environne en Allemagne, ni le profond discrédit dans lequel elle est tombée parmi nous. On l'a dit avec vérité: un bibliographe est fort peu apprécié en France par les médecins; ceux-là mêmes

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qui rendent quelque justice à ses pénibles travaux, croient l'honorer beaucoup en lui donnant le titre de compilateur exact et laborieux. Une prévention aussi nuisible aux progrès de la médecine ne saurait exister long-temps: la bibliographie est une science une science utile, et une science qu'il est beaucoup plus facile de dédaigner que d'acquérir.

Le nom de l'auteur n'est point sur le plus grand nombre des exemplaires de cet essai qui ont été publiés en 1826, garder l'anonyme serait un tort Ce précis contient beaucoup de jugemens sur de auteurs vivans; je dois en porter la responsabilité Lyon, 1.er juillet 1827.

Monfalcon,

Médecin de l'Hôtel-Dieu.

PREMIERE PARTIE.

INTRODUCTION.

BIBLIOGRAPHIE

Médicale.

INTRODUCTION.

LES excellentes Bibliothèques de Haller, le Répertoire indigeste et cependant indispensable de Ploucquet, les Bibliographies d'Ersch et de Burdach, sont des ouvrages destinés à faire connaître tout ce qui a été écrit sur les sciences médicales: bien plus circonscrit dans ses attributions, ce Manuel doit, dans un petit nombre de pages, énumérer et classer les élémens d'une bibliothèque choisie, indiquer les productions médicales utiles ou précieuses, et guider

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