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PREMIERE PARTIE.

INTRODUCTION.

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BIBLIOGRAPHIE

Médicale.

INTRODUCTION.

Les excellentes Bibliothèques de Haller, le Répertoire indigeste et cependant indispensable de Ploucquet, les Bibliographies d'Ersch et de Burdach, sont des ouvrages destinés à faire connaître tout ce qui a été écrit sur les sciences médicales: bien plus circonscrit dans ses attributions, ce Manuel doit, dans un petit nombre de pages, énumérer et classer les élémens d'une bibliothèque choisie, indiquer les productions médicales utiles ou précieuses, et guider enfin le médecin ami des livres dans le choix des éditions, en même temps bonnes et belles. Sa briéveté sera son mérite; il faut qu'il se recommande autant par ce qui n'y sera point que par ce qu'on y trouvera.

Le Dictionnaire des Sciences médicales, et la Biographie médicale surtout, contiennent un nombre assez grand de bonnes notices bibliographiques; c'est-là qu'il faudrait chercher l'indication de tous les ouvrages d'un auteur, et celle de toutes les éditions ou traductions d'un même ouvrage. Les grands répertoires de bibliographie, comparables sous ce rapport aux registres des naissances et décès de l'état civil, s'ouvrent pour tous les noms, pour tous les titres de livres, quelque obscurs que soient en grande partie et ces titres et ces noms. Mais lors même qu'ils ne présenteraient ni omissions, ni erreurs, le nombre considérable de volumes dont ils se composent, en rendrait toujours l'usage peu commode pour les bibliographes; et d'ailleurs on y chercherait en vain la description des éditions précieuses, celle des singularités bibliographiques, celle d'ouvrages sortis des presses d'un imprimeur célèbre. A l'inconvénient d'être démesurément grossis par l'indication d'une multitude de productions insignifiantes, ils joignent celui de manquer d'articles sur les journaux, sur les dictionnaires, sur les grandes collections, sur les mémoires des académies et des sociétés de médecine; enfin la littérature médicale contemporaine n'y est représentée que d'une manière très inexacte et très incomplète. On trouve sans doute dans ces grands ouvrages quelques remarques intéressantes sur les bonnes éditions; mais elles sont peu nombreuses, et en quelque sorte étouffées sous une masse énorme de titres de livres à jamais oubliés. M. Brunet n'a pas composé son excellente Bibliographie de l'indication de tous les ouvrages imprimés; il n'y a placé, avec raison, que les livres les plus précieux, les plus utiles. Cet Essai a été composé dans le même esprit.

La médecine, comme la littérature, pos

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