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logique: il passa en revue tous les mots nor sentement de la langue hébraïque, mais encore, lorsqu'il le fallait, ceux des langues arabe, chaldaïque, syriaque, éthiopienne, chinoise même: enfin commença un dictionnaire hieroglyphique hébreu destiné à faciliter linterprétation des hieroglyphes égyptiens: mais, faute de temps, il fut obligé, non sans regret, d'abandonner son projet. Depuis lors, il avait résolu de laisser dans l'oubli toutes ces recherches, s'il n'avait pas vu l'attention de plusieurs savans fixés sur l'Egypte et leurs investigations dirigées vers la science des hieroglyphes: il a donc cédé trop facilement peut-être (c'est encore sa modeste expression), au désir de faire connaître la marche qu'il se proposait de suivre en publiant ce qu'il appelle des fragmens. Malgré la confiance que lui inspire sou systeme, il ne le présente que comme un moyen conjectural; il le laisse même dépouillé de tout appareil de citations scientifi ques, afin qu'on puisse le juger sur les seules apparences de vérité qu'il peut avoir. Il n'a point cherché dans la langue hébraïque la signification connue ou présumée de certains hieroglyphes, il a voulu qu'ils se présentassent à lui par la seule analyse du langage; en sorte que s'il s'est trouvé d'accord avec l'ouvrage qui porte le nom d'Horapollon, avec Clément d'Alexandrie, Diodore de Sicile, ou d'autres auteurs auquels on doit l'application de quelques symboles, cet accord a dû augmenter sa confiance. L'Auteur doit le remarquer: Des rapprochemens d'un genre fort extraordinaire auront quelquefois lieu, dans ses fragmeus, entre le culte et les symbolesprimitifs de l'Egypte et les symboles de la religion catholique il ne les a pas cherchés, ils se sont offerts à lui, avec un tel air de vérité, qu'il y aurait eu plus que la faiblesse à les repousser le lecteur un jeu attentif les aurait en bientôt

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découverts; et alors comment aurait-il interprété son silence?

Commentaire de S. J. Frontin sur les aquéducs de Rome, traduit, avec le texte en regard; précédé de notions préliminaires sur les poids, les mesures, les monnaies,, la manière de compter des Romains : suivi de la description des principaux aquéducs construits jusqu'à nos jours, des lois ou constitutions impériales sur les aquéducs, et d'un précis d'hydranlique, avec un atlas de trente planches. Par J. Rondelet, architecte, membre de l'Institut de France. 1 vol. in-4. chez l'Auteur, enclos du Panthéon.

La première partie de l'atlas seule paraît: elle contient seulement dix planches grand raisia.

Monumens romains et gothiques de Vienne en France, ancienne et puissante colonie romaine, dessinés et gravés par E. Rey, directeur du Musée de Vienne, etc. première partie. Muséum. Première et deuxième livraisons, avec quatre planches. Chez l'Auteur, boulevard Saint-Martin

n°. 12 et Treuttel et Wurtz. Paris, Strasbourg et Londres, même Maison de commerce.' Prix de chaque livraison 12 fr..

Antiquités de la ville de Saintes et du département de la Charente inférieure, etc. (Voyez pour le développement du titre et l'adresse le onzième cahier de notre jourmil 1820, page 349. )

Cet ouvrage de M. le baron Chau

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druc de Crazannes, inspecteur et conservateur des monumens d'antiquités du département de la Charente-Inférieure et membre de l'Académie royale des belles lettres de la Rochelle, est destiné à faire connaître les antiquités de la ville de Saintes et de son territoire qui sont demeurées inédites jusqu'à ce jour, et à reproduire quelquesuns des monumens des Santones déjà décrits, mais qui paraissent suscepti bles de nouvelles explications. Vinet, Braunius, Zeiller, Chatillon, Thévet, Maichin, Blondel, Montfaucon, Mahudel, Caylus, La Sauvagère, Dulaure, Bourignon, et en dernier lieu, MM. Millin et La Borde ont donné la description des antiquités de Saintes, dont l'antiquité était connue au moment où ils ont écrit: l'ouvrage de M. le baron de Chaudruc de Crazannes, doit faire suite aux ouvrages de ces savans; et, sous ce point de vue, il ne peut pas être sans intérêt pour les amis des beaux-arts et de l'ar. chéologie: presque tous les monumens dont il y est question ont été découverts sous les yeux de l'auteur qui n'a pas été étranger à leur conservation. La démolition d'une partie des murs de la ville de Saintes en 1815, et les travaux exécutés en 1816 et 1817, pour applanir et niveler, en abaissant le sol de plusieurs toises, des terrains vagues, ayant mis à découvert une partie du sol de la ville romaine de Mediolanum Santonum, offre aux amateurs d'antiquités une mine abondante à exploiter; M. Lainé, alors ministre de l'intérieur, instruit par le compte particulier que lui en rendit l'auteur, et par des notices que ce dernier inséra dans les Annales encyclopédiques des résultats de ces premières investigations, et désirant qu'une direction utile fut donnée à la suite de ces fouil. les, chargea l'auteur de les conduire. Jaloux de répondre à la confiance et à l'attente d'un ministre éclairé et patriote, M. le baron de Crozannes a

donné tous ses soins à la continuation de ces travaux intéressans. Dans plusieurs rapports successifs adressés au ministère et à l'académie des inscriptions et belles-lettres, il a rendu comple au gouvernement et à cette compagnie des nouvelles découvertes qui avaient été le fruit de ses recherches, et il a obtenu la formation d'un musée où seraient réunis tous les monumens d'architecture et de sculpture qui pouvaient recevoir cette destination, ainsi que les médailles et autres antiques que la fouille aurait mis au jour. L'ouvrage qu'il a publié, et dans lequel il a refondu ses précédentes notices im primées, n'est que la réunion de ces divers rapports sur lesquels l'académie, à l'invitation de M. le miuistre de l'intérieur, avait bien voulu donner ses observations et faire connaître son opinion, ce qui souvent a mis l'auteur à même de rectifier la sienne. Voici l'aperçu des objets qui forment la matière de l'ouvrage et à la tête desquels est une lettre adresssée à MM. les membres de l'académie des inscriptions et belles-lettres. Dissertation sur un Temple de Jupiter des Santones. -Description d'un temple antique de construction romaine découvert à Saintes en 1816. Dissertation sur les bains antiques de Saintes et sur ceux des Romains en général. Dissertation sur la position de Novarus, maison de campagne du consul Ausonne, dans le pays des Santones et sur la direction de la voie romaine qui conduisait à cette Villa. Sur l'amphi théâtre de Saintes, vulgairement nommé les Arénes. Sur l'arc de triomphe de Saintes. Description d'un autel antique découvert à Saintes en 1816. Médailles celtiques ou ganloises et autres appartenant aux Santones, ou trouvées sur leur territoire.

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Inscriptions antiques découvertes à Saintes en 185 et 1816. -Lettreécrite par M. le chevalier Ennius-Quirinus Visconti à l'auteur, sur ces inscrip

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Oeuvres complètes de l'empereur Julien, traduites pour la première fois, du grec en français, accompagnées d'argumens et de notes, et précédées d'un abrégé historique de sa vie. Par R. Tourlet, membre de plusieurs académies et sociétés savantes, traducteur de Pindare, de Quintus de Smyrne; l'un des collaborateurs du Moniteur. 3 vol. in-8. Tom. 1 et 2. Chez l'Auteur, Archives du Royaume, hôtel Soubise, rue du Chaume, n°. 12 et Pilliard frères. Prix des trois volumes 18 fr., et séparément de chaque vol. 6 fr.

Oeuvres de Fénélon, publiées d'après les manuscrits originaux et les éditions les plus correctes. Tom. 1. 2. 3. 4. in-8.Versailles. Le Bel. Oeuvres complètes de Rollin : nouvelle édition, accompagnée de notes sur les principales époques de l'Histoire ancienne et de l'histoire romaine. Par M. F. Guyzot. Tome premier, Traité des études. I vol. in-8. Lequien. 5 fr.

Mes Voyages aux environs de Paris (en prose et en vers). Par J. DuLort. 2 volumes in-8. avec une

carte, quatre gravures et 28 fac simile.

Cet ouvrage contient un grand nom. bre de pièces historiques, avec 0 lettres inédites de personnages célèbres,

ÉTUDE DES LANGUES.

Recherches sur les langues tartares, etc. Par M. Abel Remusat. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix le onzième cahier de notre journal, 1820, page 350.)

Article deuxième.

La plupart des idées fausses qu'on s'est formées sur l'état ancien de la Tartarie, dit l'auteur en terminant son discours préliminaire, que son étendue ne nous permet pas d'analyser, viennent de ce qu'on a accordé aux rapports des étrangers plus de confiance que ces rapports n'en méritaient. Excepté les Chinois, chez quel peuple peut-on chercher une connaisssance exacte des révolutions de la Haute Asie? Les Hindous qui semblent dans les temps anciens avoir eu beaucoup de part à ce qui se passait au nord-ouest des monts Kimala, n'ont pas conservé de livres historiques, 'ou du moins les recherches des Européens sont jusqu'à ce moment restées infructueuses. Les Persans qui doivent avoir entretenu autrefois avec les habitans du Touran des relations politiques es

religieuses, en ont presque entièrement perdu le souvenir depuis le renouvellement de leur littérature et l'introduction du musulmanisme dans l'Iran. Les anciens Grecs ne nous ont transmis presque aucun détail sur les rapports que le royaume de la Bactriane dut avoir avec les nations scythiques qui finirent par en causer la destruction. Les Grecs de Bysance dont les récits ne commencent qu'après les grandes révolutions de la Tartarie, étaient d'ailleurs dans un trop grand éloignement pour pouvoir en connaître les premières causes. On peut dire la même chose des Russes venus trop tard et restés trop loin pour nous instruire de ce qu'il nous importe le plus d'apprendre. Depuis la conquête de la Sibérie par les Cosaques, il ne s'est plus trouvé en Tartarie que des débris des nations primitives, des vestiges des anciennes émigrations, des traces presque effacées des événemens passés; et pour comble de malheur, des savans sout venus avec des systèmes tous faits pour reconstruire un édifice ruiné: ils ont commenté Aboulohazi, discouru sur le prêtre Iran, le schanisme, le lamisme, l'origine de l'alphabet, des sciences, des arts, des religions. Sans se douter qu'ils prodiguaient leurs spéculations ingénieuses sur un sujet qui pouvait être traité avec des données positives, et que la lecture des Annales chinoises les eut dispensés d'entasser péniblement des autorités insuffisantes, en mettant à leur disposition la seule autorité qui ait quelque poids dans cette matière. C'est aussi la seule chose qui ait encouragé M. Abel Remusat dans les recherches qu'il avait entreprises sur les Tartares: il a dû croire qu'en puisant à des sources aussi sûres que peu connues, il pourrait résoudre des questions qui ont paru insolubles. Tel est le motif de la confiance qu'il a accordée aux écrivains chinois, et qui s'est beaucoup

fortifiée quand il a été convaincu, par un grand nombre d'exemples, que leur témoignage s'accordait toujours, soit avec les traditions les plus remarqua. bles des Tartares eux-mêmes, soit avec les inductions les plus incontestables qu'on peut former en étudiant les langues de ces derniers, leur grammaire et leur littérature.

Grammaire latine, démonstrative, comparée par analogie avec le français. Par J. N. Blondin, secrétaire-interprête à la Bibliothèque du Roi sous S. M. Louis XVI. 1 vol. in-8. chez l'Auteur, rue Saint-André-des-Arts, no. 53, et Pélicier. 5 fr.

NOUVELLES LITTÉRAIRES. Académie royale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, séance du 26 août 1820. Broch. in-8. à Bordeaux. Pinard, Fossés de l'Intendance, n°.

fr.

JOURNAUX.

7.2

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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

CINQUIÈME CAHIER, 1821.

Prix

pour douze cahiers, 15 francs.

cottés aux articles

Les doubles prix, séparés par un tiret annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASSE.

HISTOIRE NATURELLE.

Mémoires du Muséum d'histoire naturelle. 3e année, ou 13e des Annales du Muséum. Quatrième cahier in-4. avec huit planches gravées. Belin. Le prix de la souscription pour deux volumes composant l'année et paraissant en quatre livraisons est de 60 fr.66 fr. papier grand raisin vélin 120 fr.

Histoire naturelle des Mammifères,

avec des figures originales, dessi nées d'après des animaux vivans, publiées par MM. Geoffroy-SaintHilaire et Frédéric Cuvier. — M. le comte de Lasteyrie, éditeur., 24e. livraison in-folio avec planches. Chez M. le comte de Lasteyrie. Prix 15 fr.

Histoire naturelle des lépidoptères, ou papillons diurnes des environs de Paris. Par M. E. R. Denonville, docteur en médecine. Dixième livraison. Crevot.

Journal général de la littérature de France, 1821. No. 5.

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