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in-8, avec portrait et deux plan. ches litographiées. Chez Treuttel et Würtz. Strasbourg et Londres, même Maison. 2 fr. 50 c.

Tactique de la cavalerie. Par M. le comte de Bismark, suivies de

manœuvres pour un régiment de cavalerie, traduis de l'allemand sur la deuxième édition. Pär M. Schauenburg, chef d'escadron aux chasseurs de la marine. 2 vol. in-8. avec 27 planches. Paris et Strasbourg. Levrault.

TROISIÈME CLASSE.

GÉOGRAPHIE. STATISTIQUE. Nouvelle Géographie élémentaire, accompagnée d'un Atlas de 18 cartes muettes, éorites et colo¬ riées. Par J. B. Poirson, ingénieurgéographe. 1 vol. in-8. et atlas in-4. André, 13 fr., l'atlas seul, 10 fr.

Carte électorale de la France, indiquant la circonscription des arrondissemens électoraux de cha que département, d'après la loi du 16 mai 1812, ainsi que les chefslieux de préfectures, des souspréfectures et des cantons, les routes de poste, et une partie des routes royales et departementa¬ les avec un tableau donnant en lieues de 2,000 toises, et par la route la plus courte la distance exacte des chefs lieux de cantons à une des préfectures et souspréfectures dans chaque arrondissement électoral, la superficie de chaque département et sa population, la série et le nombre de ses députés: dressée par

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I. Vivien, géographe, gravée par E. Collin, en une feuille grand aigle beau papier, coloriée pàr (série. Chez les Editeurs, rue de La Harpe, u, 45, et chez Treutleb et Würtz. Prix 6 fr. » .

S. Exc. le ministre de l'intérieur á bien voulu permettre que le travail de cette carte fut vérifié dans ses bureaux, et l'a honorée de son suffrage en sous. crivant pour un certain nombre d'exemplaires.

Géographie élémentaire de la Fran ce, Par L. B. Liespin, officier de l'Université. 1 vol. in-8. avec 4 cartes. Egron. 6 fr.

Description de l'Egypte, ou Re, cucil des observations et des re cherches qui ont été faites en Egypte pendant l'expédition de l'armée française, Seconde édition, dédiée au Roi par C. L. F. Panckoucke. 7e., 8., 9., 10e.,

e., 12e., 13e., 14e., 15e. "9 16e., 17е., 18e. et 19e. livraisons in-fol. Panckoucke et Treuttel et Würtz. Prix de chaque livraison de cinq planches. 10 fr.

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Les Fastes universels, etc. Par M. Buret de Longchamps. Première livraison, grand in-folio oblong. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix le précédent cahier de ce Journal.)

Cette livraison renferme uue intro'duction et le commencement de l'ouvrage.

Dans l'introduction qui a toute l'étendue que comportait le tableau qu'y trace l'auteur des laborieuses recherches qu'il a faites, des soins assidus qu'il s'est donnés pour une composition si vaste, l'auteur se résume ainsi.

◄ Elle m'a semblé grande et impoasante l'idée de réunir sous un seul • point de vue toutes les nations de la a terre; de raconter avec impartialité

leurs succès et leurs désastres, leurs progrès et leurs erreurs; de remonter a jusqu'à leur origine à travers les ténèbres qui l'enveloppent; de franchir les limites imposées trop long• temps à la science historique; de montrer tous les peuples s'avançant graduellement de siècle ensiècle vers « cette perfectibilité à laquelle nous a tendons toujours, et que nous entrevoyons sans cesse dans le lointain, plus flatteuse et plus brillante. De « rassembler enfin,dans un seul volume

cinq histoires universelles, et une

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biographie générale` dont les maté« riaux épars dans un nombre immense a d'ouvrages originaux, n'ont jamais été présentés à-la-fois au leoteur dé. couragé souvent par des recherches pénibles et presque toujours infructueuses; ce sont ces recherches que j'ai voulu lui épargner: je l'ai dit, « près de trente années de ma vie ont ⚫ été consacrées à concevoir, à exé« cuter le plan de cet ouvrage, à le

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compléter, en un mot à le rendre le « moins imparfait possible. Mais ces a longs travaux, ces veilles assidues, • malgré le zèle que j'y ai apporté, « malgré les nombreux secours que a m'ont fournis les écrivains con«sultés par moi, ne m'ont fait sentir

que davantage combien les forces • d'un seul homme étaient peu de « chose relativement à l'étendue de « mon entreprise. Je m'estimerai donc « heureux, si, quoique resté loin de « la perfection, je puis du moins a éveiller l'attention de mes contempo • rains sur l'importante nécessité d'éa tudier les relations générales des « peuples entre eux. »

La partie de l'ouvrage que l'auteur publie, offre 10. le premier tableau général indiquant les peuples et les nations qui ont successivement occupé chacune des colonnes des quarantedeux tableaux particuliers. 20. Le deuxième tableau général indiquant la division actuelle des cinq parties de la terre. 3o. Le troisième tableau général indiquant l'ordre successif des dynasties des princes et la formation des états dans chacune des colonnes, ainsi

que les époques les plus mémorables de l'histoire de chaque nation. 4°. Suite du troisième tableau général. 5o. Age de Brahma ou temps antérieurs au cinquantième siècle avant l'ère vulgaire. 6o. Age d'Adam ou temps intermé diaires du cinquantième au trentième siècle avant l'ère vulgaire. 7. Age d'Uranus et siècle de Sémiramis, ou

temps intermédiaires du trentième au vingtième siècle avant l'ère vulgaire. 8°. Siècle de Saturne et d'Abraham, vingtième avant l'ère vulgaire. 9o. Siècle de Jupiter et de Jacob, dix-neuvième avant l'ère vulgaire. 10. Siècle de Sésostris ou d'Apis, et de Joseph, dix huitième avant l'ère vulgaire. 11o. Siècle d'Agenor, roi de Sidon, dixseptième avant l'ère vulgaire. 12°. Siècle de Moyse et de Cécrops, seizième avant l'ère vulgaire. 13o. Šiècle de Bacchus et de Cérès, quinzième avant l'ère vulgaire. 14°. Siècle d'Hercule, quatorzième avant l'ère vulgaire. 15o. Siècle de Priam, treizième avant l'ère vulgaire. 16o. Siècle de Salomon, onzième avant l'ère vulgaire.

Histoire de la Perse depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque actuelle ; suivie d'observations sur la religion, le gouvernement, les mœurs et les usages des habitans de cette contrée, traduit de l'anglais de sir John Malcolm, ancien ministre du gouvernement de l'Inde à la cour de Perse. Ouvrage orné d'une carte générale de la Perse, du portrait du prince régnant et de six planches. 4 vol. in-8. Pillet aîné. 25 fr. sur papier vélin, 50 fr.

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portante pour que ceux qui en avaient été les témoins n'en eussent pas transmis les détails à la postérité. On connaît les noms de cinq auteurs contemporains qui avaient pris ce soin avant Polybe, Tite-Live, Cornélius Népos et Trogue Pompée. Une foule de modernes s'aidant de ces anciens documens, se sont occupés de cet événement mémorable. L'auteur de la dissertation que nous annonçons a soigneusement recueilli ces divers témoignages qui, sous sa savante plume sont devenus des fanaux qui l'ont éclairé dans la position et la solution de nombre de questions relatives à la marche d'Annibal en voici l'énumération :

Première question: Où Annibal a-til passé le Rhône? Seconde question : Quel est ce Delta ou cette île qu'Annibal a rencontrée après le passage du Rhône! - Quel temps a mis Annibal pour arriver à l'île du Rhône? Quelle est l'île décrite par Polybe et TiteLive. Quel peuple habitait l'ile de Delta du Rhône? Troisième question: Où Annibal a-t il passé les Alpes. Des mesures itinéraires de Polybe. Marche d'Annibal depuis le passage du Rhône jusqu'au mont Séleucus; du mont Séleucus à Briançon, depuis Briançon jusqu'à Turin.

Il nous a semblé que l'auteur avait porté dans la solution de ces diverses questions tout-à la-fois si intéressantes et si ardues toute la lumière qu'il était possible d'y faire pénétrer. A cette dissertation, l'auteur a réuni plusieurs morceaux qui y sont tout-à-fait étrangers, mais qui tous ont leur intérêt particulier: ce sont, 1o. une correction importante pour l'art de vérifier les dates. 2°. Une correction aux mémoires de Saint Simon. 30. Autre correction non moins importante pour Louis XIV, par Voltaire. 4°. Sur le mariage de Molière, et sur l'esprit de Raimond de Montmaison, comte de Modène.

Abrégé de l'histoire universelle an

cienne el moderne, à l'usage de la jeunesse. Par M. le comte de Ségur, avec cartes et figures.Histoire de France. Tomes 26, 27, 28 et 29. 4 vol. in-18. Eymery. 8 fr.

Nouvel Annuaire protestant pour l'année 1822. Se vend au Bureau des Archives du christianisme, rue Neuve-Saint-Martin, no. 3: Cet Annuaire rédigé avec beaucoup de soin est orné du portrait d'Ulric Zwingle.

Histoire des Français. Par J. C. Simonde de Sismondi, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le sixième cahier de ce journal. )

Article deuxième (deuxième extrait.)

Les événemens qui se sont succédés dans le déclin de la race Mérovingienne, n'ont que trop justifié le danger qui serait résulté, pour la race du souverain légitime de l'hérédité légale des maires du palais. Quoiqu'aucune loi ne fut intervenue pour l'établir, elle le devint par l'importance seule des fonctions et l'énormité des prérogatives qui y étaient attachées. Il fut facile aux premiers qui en jouirent, de les transmettre à leur famille : loin d'y dégénérer, elle y reçut au contraire de nouveaux accroissemens qui devinrent de plus en plus funestes à la race légitime d'alors Ainsi va toujours croissant en autorité la famille de Pepin maire de Neustrie. Des divisions principales de la monarchie française de ces temps. Charles Martel, fils de l'un des Pépin s'illustre par plusieurs victoires et particulièrement par celle qu'il remporte sur les Sarrasins qui avaient envahi une partie de la France et menaçaient de faire tomber sous leur joug le reste chancelant du royau

me. Sans avoir aucun égard aux droits des derniers membres de la race Mé rovingienne, Charles, avant sa mort partage la monarchie entre ses trois fils Carloman, Pepin et Griffon : ce dernier est dépouillé par ses deux frères qui partagent entre eux la France. Ils font revivre un instant deux fantômes de rois pris successivement dans la race Mérovingienne, Clotilde IV, Chilpéric II. A ces deux fantômes qui dispa raissent bientôt, Pepin en substitue un troisième, c'est Chilpéric III. Carloman succombant sous la fortune de Pepin se retire dans un couvent : ses fils sont dépouillés par Pepin qui, de l'avis du pape Zacharie dépose Chilpéric III et l'enferme dans un mo. nastère. Là s'éteint irrévocablement la race Mérovingienne.

Ici, M. Sismondi fait observer que les grandes révolutions chez les Francs ont détruit leurs propres monumens ; que la succession des Carlovingiens fut une révolution nationale; que Pepin se signala par son dévouement à l'Eglise; que ce dévouement ne fut que trop souvent imité par tous les princes de la seconde dynastie; que les assemblées du Champ de Mars recouvrèrent à la vérité une nouvelle autorité, mais que Pepin en y introduisant les pré. lats changea leur caractère; que les Francs furent réduits au silence, dans leurs propres assemblées par l'ignorance de la langue et des questions qu'y traitaient les prêtres.

Pepin convoque une première assemblée il en sort ce qu'on appelle les Capitulaires de Vermerie. Cette assemblée s'occupe d'abord de poursuivre l'inceste et la débauche, puis de réprimer les évêques et les prêtres non consacrés et trafiquant en contrebande des choses saintes. A ces lois ecclésiastiques on donne une sorte de sanc tion légale par l'excommunication dont il fut fait dans la suite de si étranges abus, Mais une faute bien capitale de

Pepin fut de soumettre sa politique éxtérieure au clergé.

Le pape Etienne II se rend en France pour solliciter les secours de Pepin contre les Lombards qui sous le commandement d'Aletophe leur roi,avaient fait une invasion en Italie et tenaient Rome assiégée. Etienne sacré de nouveau Pepin et ses enfans. Astolphe battu par les Francs signe un traité de paix: mais à peine sont ils retirés qu'il retourne à l'attaque de Rome; mais Pepin le force bientôt de céder à l'Eglise de Rome les provinces qu'il avait conquises sur l'empire. Pepin fait une expédition contre les Saxons; elle est singulièrement remarquable, en ce qu'elle prélude en quelque sorte à ces expéditions nombreuses par lesquelles on verra que Charlemagne son fils ne parvînt à introduite le christianisme chez cette courageuse nation, qu'en versant des torrens de sang et en employant le fer et les flammes. Pepin fit un plus heureux usage de ses armes contre les Sarrasins dans la Septimanie (*). La prise de Narbonne lui assura la réunion de cette belle province à la France. Il parvint aussi à y réunir une province considérable, l'Aquitaine après une guerre opiniâtre qui fut signalée par d'effroyables dévastations. Ces expéditions n'empêchaient point Pepin d'entretenir une correspondance tou jours très-active avec le Saint Siége, Paul I qui occupait alors ce siége accusait le nouveau roi des Lombards Didier, comme son prédécesseur Etienne Il avait accusé Astolphe. Le siége de Rome était disputé par deux factions à la tête de l'une desquelles était l'anti-pape Constantin qui expia le crime de sa rébellion par son supplice. C'est à cette époque que l'epin termina son glorieux règne qui pré

(*) Elle a pris dans la suite la dénomination de Languedoc, qu'elle n'a perdue que lors de la division de la France en départemens.

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para les merveilles de celui de Charlemagne. M. de Sismondi ne dissimule pas les taches qui souillèrent ce règne; elles avaient pour source l'esprit super stitieux du temps. Après avoir assigné avec une grande sagacité le caractère des chroniques qui nous restent sur le règne de Pepin, il en extrait, entre autres exemples, que Pepin fut châtié par l'ombre de Saint-Remi pour avoir touché à un bien de l'Eglise ; qu'il avait une dévotion éclairée les repeu pour liques apportées de Rome, et enfin que dans le cours de son règne il fit de nombreuses et indiscrètes donations

aux couvens.

Dans l'extrait suivant nous commencerons à nous occuper du règne de Charlemagne.

Histoire de France pendant le dixhuitième siècle. Par M. Ch. Lacretelle. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le sixième cahier de ce journal.)

Article troisième.

Après la mémorable et désastreuse prise de la Bastille, observe judicieusement M. de Lacretelle, on s'attendait à en voir sorur par centaines des prisonniers, com si l'on était encore au temps du cardinal de Richelieu ou du père Le Tellier : ils étaient au nom! bre de seize seulement, et pas un d'eux n'avait été renfermé pour affaires d'é tat. (*)

L'assemblée nationale qui, par des commotions si violentes, se regardait

(*) L'authenticité de ce fait ne peut pas être révoquée en doute; car il est attesté par l'un des plus chauds révo lutionnaires de ces temps, le procu reur de la commune, Manuel. Nous insistons sur ce point comme très-remarquable, parce qu'il prouve la doų. ceur du gouvernement de Louis XVI.

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