DE LA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE LORRAINE. Tome V. NANCY, A. LEPAGE, IMPRIMEUR-LIBRAIRE-ÉDITEUR DE LA SOCIÉTÉ, Grande-Rue (Ville-Vieille), 14. 1855. DES JURIDICTIONS ANCIENNEMENT ÉTABLIES EN LA VILLE DE SAINT-MIHIEL; DISSERTATION DE FEU M. MARCHAND, Avocat à Saint--Mihiel. De la Prévôté. Suivant toujours le système de l'omnipotence qu'il attribue à son monastère, D. Delisle, après avoir dit (p. L de l'introduction à l'Histoire de l'abbaye de Saint-Mihiel) : « que la justice et la juridiction qui lui appartenait au temps du traité d'accompagnement (1251) était la seule qui subsistât à SaintMihiel, ajoute (p. LI) : « qu'on ne trouve ni vestiges, ni documents de juridictions établies en cette ville par les comtes de Bar, et que celles-ci ne le furent qu'après le traité de Bruges (1501). » Rien n'est moins prouvé que l'assertion de ce bon religieux, et lui-même a fourni des armes contre ce qu'il avance en publiant la charte intitulée: Onera abbatum (1155). où l'on |