Mémoires historiques et militaires sur Carnot: rédigés d'après ses manuscrits, sa correspondance inédite et ses écrits |
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actes armées aurait avaient avant ayant bientôt Bonaparte campagne Carnot cesse chef cher choses circonstances citoyen comité comité de salut commandant conserver considérable consul corps cours d'autres d'en dernier devait devoir Directoire doit donner doute élèves enfin ennemis entièrement établi eût faisait force former fût général génie gloire gouvernement guerre haute hommes J'ai jour jugé jusqu'à l'armée l'Assemblée l'Empereur l'ennemi l'un laisser lettre liberté lieu livrer loin lui-même mains malheurs manière marche membres Mémoire ment mesure mettre militaire mille ministre mort moyens n'avait n'en n'était Napoléon nation nationale nécessaire nombre nommé nouveau nouvelle officiers ordres paix particulière passer patrie pendant pensée personnes peuple peut-être place porter pouvait pouvoir premier président presque proposé publique qu'à qu'un rapport rendre république reste révolution Rhin rien s'était salut public sentiment sera services seul Signé Société soldats sort succès suite suivant talens tion traité troupes trouvait véritable
Popular passages
Page 125 - ... n'aurait-on pas dû s'assurer préalablement, et montrer à ceux qui doivent voter sur la question , que de pareilles institutions sont dans l'ordre des choses possibles? que ce ne sont pas de ces abstractions métaphysiques qu'on reproche sans cesse au système contraire ? Jusqu'ici on n'a rien inventé pour tempérer le pouvoir suprême , que ce qu'on nomme des corps intermédiaires ou privilégiés : serait-ce donc d'une nouvelle noblesse qu'on voudrait parler par ce mot d'institutions? Mais...
Page 119 - Mais, quelques services qu'un citoyen ait pu rendre à sa patrie, il est des bornes que l'honneur autant que la raison imposent à la reconnaissance nationale. Si ce citoyen a restauré la liberté publique, s'il a opéré le salut de son pays, sera-ce une récompense à lui offrir que le sacrifice de cette même liberté? Et ne serait-ce pas anéantir son propre ouvrage que de faire de ce pays son patrimoine particulier?
Page 126 - Non , je ne puis consentir à regarder ce bien si universellement préféré à tous les autres , sans lequel tous les autres ne sont rien , comme une simple illusion ; mon cœur me dit que la liberté est possible, que le régime en est facile , et plus stable qu'aucun gouvernement arbitraire, qu'aucune oligarchie.
Page 348 - Des plénipotentiaires sont partis pour traiter au nom de la nation , et négocier avec les puissances de l'Europe cette paix qu'elles ont promise à une condition qui est aujourd'hui remplie. » Le monde entier va être attentif comme vous à leur réponse; leur réponse fera connaître si la justice et les promesses sont quelque chose sur la terre.
Page 68 - ... L'affluence des affaires était trop » considérable pour qu'elles pussent être » délibérées au comité Elles se mon» taient à quatre ou cinq cents par jour. » Chacun expédiait lui - même ou faisait » expédier dans ses bureaux celles qui » étaient attribuées à sa compétence, et on » les apportait à la signature ordinairement >> vers les deux ou trois heures du matin. » Ces signatures étaient presque toujours » données sans aucun examen Si...
Page 242 - Convocation de ministres plénipotentiaires pour traiter de la paix définitive entre les deux puissances et leurs alliés respectifs, en tant que ceux-ci s'empresseront d'accéder à l'invitation qui leur en sera faite. » Déjà une négociation est entamée en ce moment entre le gouvernement français et l'un de vos alliés principaux , le roi de la Grande-Bretagne; et la démarche que fait aujourd'hui , près de Votre Majesté , le directoire exécutif, loin d'être opposée à ces premières...
Page 121 - ... la plus absolue sur la prospérité nationale. A quoi eût remédié l'hérédité du trône? Ne fut-il pas regardé par le fait comme l'héritage légitime de la maison d'Auguste? Un Domitien ne fut-il pas le fils de Vespasien, un Caligula le fils de Germanicus, un Commode le fils de Marc-Aurèle?
Page 284 - Un de ses amis n'avait qu'un fils, dont » les bras étaient nécessaires à sa subsis» tance ; la conscription l'appelle. Latour » d'Auvergne brisé de fatigues ne peut tra» vailler, mais il peut encore se battre. Il » vole à l'armée du Rhin, remplace le fils » de son ami, et pendant deux campagnes, » le sac sur le dos, toujours au premier x rang, il est à toutes les affaires, et anime » les grenadiers par ses discours et son
Page 336 - France n'ont pas rempli le but de perfectionnement qu'il est possible d'atteindre ; désirant porter cette partie de nos institutions à la hauteur des lumières du siècle ; » Sur le rapport de notre ministre de l'intérieur , nous avons décrété et décrétons ce qui suit :
Page 125 - Jusqu'ici on n'a rien inventé pour tempérer le pouvoir suprême , que ce qu'on nomme des corps intermédiaires ou privilégiés : serait-ce donc d'une nouvelle noblesse qu'on voudrait parler par ce mot d'institutions? Mais le remède n'est-il pas pire que le mal? car le pouvoir absolu n'ôte que la liberté, au lieu que l'institution des corps privilégiés ôte tout à la fois et la liberté et l'égalité ; et quand même dans les premiers temps les grandes dignités ne seraient que personnelles...