prince aura par devers luy la joye de l'espérance et celle d'un voyage agréable; à son âge florissant, beau, bien faict, aimable et d'une humeur à souhait, il ne luy manque qu'une meilleure situation, et c'est ce qui dépend de la Providence. Si elle destine le mareschal de Berwick aux mesmes succez que le général Monk, cela sera glorieux pour luy. Il n'y a plus quasi que vous et moy, chère sœur, qui sommes bonnes à parler de ces histoires-là, car nous les avons vues, et les jeunes gens qui ne les ont faict que lire nous prennent aussy pour des chroniques. Je plains cependant les inquiétudes que va avoir la pauvre reine, qui va se renfermer à prier Dieu. J'ay envoyé aujourd'huy luy faire mon compliment, mais vous sçaurez toutes ces nouvelles-là mieux que nous. Si on alloit de plain-pied où on asseure, le cas seroit bien différent; mais la jeunesse et la santé sont des biens pour ce monde-cy, qui dédommagent des autres. Madame vous aura faict donner soigneusement de ses nouvelles, sans doute; les miennes sont comme à mon âge appartient. J'ay besoin de la joye de recevoir des vostres, et je vous les demande à vostre premier loisir.
FIN DE L'APPENDICE DU TOME II ET DERNIER DE LA CORRESPONDANCE DE LEIBNIZ ET BOSSUET.
Nous avons présenté à part l'Index de chaque tome; on a de la sorte, en quelques pages, un résumé exact et continu de chacun des deux volumes de la correspondance.
AMSTERDAM, 221, 244, 292. AMY (le Père), 325.
ANASTASE, 348, 361. ANGLAIS, 272.
ACADÉMIE royale des sciences, 149, ANGLETERRE, 206, 211.
211, 239, 244, 364. ENANGRIE. Ce que c'est, 334. AGAMEMNON au siége de Troie, 123. ALBERTI, théologien. Reçoit une lettre de Leibniz, 41, 42, 45; il écrit à Leibniz, Appendice, 468. ALBRIZIO, cardinal. Sa négociation avec Spinola, 4 ; sa lettre à l'évêque de Tina, 21.
ALCORAN, livre saint des mahométans, 255.
ALEXANDRE d'Alexandrie, 427. ALEXANDRE III, pape, 406. ALLEMAGNE, 2, 5, 28, 29, 85, 124, 205
139, 164, 165, 176, 177, 179, et suiv., 211, 220, 223, 225, 231 et suiv., 310, 318, 370, 371 et suiv., 392 et suiv., 4a1 et suiv., 457, 485.
AMBROISE (Saint-), 120. AMIOT, 370, 385.
ANHALT (prince d'). Écrit à l'évêque de Tina que l'abouchement avec ses ministres ne peut se faire se- crètement; il s'y oppose, 468. ANISSON, libraire, 322. ANNE GONZAGUE de Mantoue, fille de Charles, duc de Nevers, et femme d'Édouard, comte palatin. Écrit à la duchesse d'Osnabruck, Sophie de Brunswick, femme d'Ernest- Auguste, et lui manifeste tout le plaisir qu'elle aurait à la voir, 484; la même à la même: s'offre d'être utile à son fils, lorsqu'il viendra en France, 485; la même à la même: lui témoigne toute l'affection qu'elle ressent pour elle, 486; la même à la mème: lui marque toute la douleur qu'elle éprouve de la mort du prince qu'elle a perdu, 487.
298, 366. BLOIS, 140. BOHÈME, 271.
ANONYMUS RAVENNAS, ouvrage du | BILLETTES (Des), 279, 280, 288, père dom Percheron, 336. ANTECHRIST, 104. Controverse de l'Antechrist, 121, 122, 252. APOCALYPSE, 377. APPENDICE, 459.
ARCHIMEDE. Son invention, 256, 259.
ARIENS. Leur croyance, 64, 78. ARISTOTE, 94, 192 et suiv., 205, 207, 240.
ARLES (Concile d') en 314, 76. ARNAUD, 105, 106, 207, 244, 245, 261, 292, 306, 364. ASIE, 368, 369. Asora (Saint-), 369. ASTRÉE (1) des païens, 112. AUGSBOURG (Confession d'). Explica- tions fournies par les protestants, 6; ses opinions sur l'Église univer- selle, 15, 31, 129, 156, 181 et suiv., 189 et suiv., 220, 225 et suiv., 266; son apologie, 339, 349, 403.
AUGUSTIN (Saint), 154, 155, 158, 195, 200, 401, 426. AUTRICHE, 135, 169. Auzou (le Père). Son opinion sur les ouvrages du P. Hardouin, 307. AVRANCHES (M. d'). Opinion de Leib- niz sur ses critiques, 256. AXUMITES Ou Abyssins.
BALATI (Comte). Remet à Leibniz les Réflexions de Bossuet, 315, 335, 338.
BALE (Concile de), 128, 207, 243. BAPTÊME in voto. Qu'est-ce, 3, 120 et suiv.
BARCKHAUSEN, 32, 45. Baruch, 401.
BASILE (Saint), 79.
BASINI, jésuite. Son catéchisme, 172. BASTILLE, 192.
BERGEN GRIESBACH, 46.
BETHUNE (marquise de), 266, 276. BÉTOULAUD, ses vers sur la mort de Pellisson, 367. BIDASSOA, rivière, 232.
BIGNON, 288 et suiv., 308, 30g, 365.
BOSSUET. Écrit à Leibniz au sujet du Talmud, 24; nouvelle lettre de Bossuet sur le même entretien, 28; et de Bossuet à Leibniz pour lui annoncer la négociation de Spinola au sujet de la réconcilia- tion des protestants, 39et 40, 105, 135; il écrit à madame de Brinon une lettre par laquelle il répond à celle de madame la duchesse de Ha- novre, fait voir que le concile de Trente a été reçu en France quant aux dogmes, explique comment les Grecs ont été admis dans l'Église, et de quelle condescendance on peut user à l'égard des protestants, 173 à 177, 184 et suiv., 197 et suiv., 200; Bossuet propose à Leib- niz plusieurs questions capables de lui faire sentir l'obligation de défé- rer aux décisions du concile de Trente sur le dogme; méthode que le prélat a suivie en écrivant son Histoire des variations, 224 à 227; il accuse réception à Leibniz de la deuxième partie de son Projet de réunion, 236, 245; il écrit à Leib- niz en lui manifestant le désir de
recevoir la Via pacis du P. Denis, capucin, 253; il écrit à Leibniz en lui annonçant que la marquise de Béthune lui a remis son livre dynamique de la part de la duchesse de Hanovre, 266 à 268; il discute et explique à Pellisson le fait con- cernant les calixtins, dont Leibniz prétendait s'autoriser, 281 à 283; Bossuet répond à Leibniz, l'as- sure de sa fidélité au secret dont on était convenu, et lui fait voir combien ses raisonnements por- taient atteinte au grand principe de l'infaillibilité qu'il admettait, 302 à 305; le même au même : il l'engage à ne pas se rebuter dans leur entreprise, 311; le mème au même: il lui rend raison de la mé- thode qu'il a suivie dans ses Ré- flexions sur l'écrit de Molanus; grand obstacle qu'il voit à la réu- nion; en quoi consiste la vérita-
ble simplicité chrétienne, et de quelle manière toutes les ques- tions ont été décidées dans l'É- glise, 312; il écrit à Pellisson, fait l'éloge de Leibniz et s'excuse d'avoir blessé ce dernier en se servant à son égard des mots d'hérétique opiniâtre, 344 à 346; il écrit à Leibniz, s'excuse de l'a- voir blessé par quelques paroles, et tâche de renverser le système des iconoclastes, 346; il fait à madame de Brinon le récit de la mort de Pellisson et dément les bruits qui avaient couru sur son compte, 353; réponse de Bossuet à plusieurs lettres de Leibniz et en particulier à celle du 29 mars 1693; il satisfait aux difficultés tirées du culte des images, de l'er- reur des monothélites et de la concession des deux espèces par le concile de Bâle, et réfute la ré- ponse de Leibniz à la dissertation de l'abbé Pirot sur l'autorité et la réception du concile de Trente; il écrit à Leibniz et l'entretient de nouveau de la réunion des protes- tants, 433.
BOULOGNE, 393. BOURGES, 382.
BOURIGNON (mademoiselle), 77. BOUVRE (la), 261. BRECY (Comte de), 220. BRETAGNE, 318.
BRINON (madame de). Elle écrit à Leibniz sur l'aventure du manus- crit volé, 139; elle renvoie à Leib- niz les lettres de Pellisson, 142; elle écrit à Leibniz pour lui ap- prendre la conversion de sa mère qui était huguenote, 162; elle écrit de nouveau à Leibniz sur cette conversion, 169; elle lui an- nonce que Bossuet l'a chargée de lui envoyer plusieurs de ses ou- vrages, 169 à 171; elle renvoie
à Leibniz les Réflexions de Pellis- son sur les différends de la reli- gion, 185; elle écrit à Bossuet en s'associant de tout cœur au projet de la réunion des protestants d'Al- lemagne, 268 à 270; elle lui dépeint fort bien le caractère de Leibniz et encourage le prélat à travailler
à l'œuvre de la réunion malgré les obstacles, 294; elle annonce à Leibniz que Pellisson profitera de ses avis; sur le culte des images on ne forcera pas les protestants à un culte irreligieux, 335; elle répond à Leibniz au sujet de la généalogie de la maison de Brunswick, qu'il désirait connaî- tre; elle lui marque le peu de cas qu'elle fait, au point de vue reli- gieux, de tous ces titres mondains, 341; elle envoie à Leibniz tout ce qu'elle a pu tirer de l'église de Saint-Martin de Tours relative- ment à ses recherches généalogi- ques sur les maisons d'Est et de Brunswick, 352; elle lui annonce la mort de Pellisson et dément les bruits qui ont couru sur son compte, 352; elle lui apprend une nouvelle découverte de M. d'Hozier relative à ses recherches généalo- giques sur les maisons d'Est et de Brunswick, 356; elle se réjouit de l'église qu'on bâtit pour les catho- liques à Hanovre; M. de Meaux mande qu'on lui fait espérer des écrits de Pellisson, 366; elle lui envoie l'éloge de Pellisson dans le Journal des Savants et les vers de M. Bétouland, 366; elle écrit à Leibniz et s'efforce de le gagner à la foi catholique, 411; elle écrit à Bossuet sur le peu de bonne foi de Leibniz; elle entretient Bossuet sur les instructions demandées par la duchesse de Brunswick touchant le concile de Trente, 412; elle écrit à Leibniz et lui dit qu'elle ne compte que sur Dieu et l'Es- prit-Saint pour opérer la réunion, 434; elle écrit à Bossuet, témoi- gne un grand empressement pour la réunion des protestants à l'É- glise et sollicite le prélat d'user à leur égard de toute la condescen- dance possible, 456 à 458; elle écrit à la duchesse de Hanovre sur les images et lui rappelle la doc- trine catholique telle que l'ensei- gne le catéchisme, 483. BRONSWIC. Voyez BRUNSWICK. BROSSEAU, 201, 203 et suiv., 205; il écrit à Leibniz en lui manifes-
tant le désir qu'on a de le voir en | CONTRITION (De la), 128. rapport avec Pellisson et Bossuet au sujet de la controverse reli- gieuse, 246, 263, 308. BRUNSWICK, 47, 150, 308, 341. BURNET. 223.
Ce que c'est, 276.
CONSTANCE (Concile de), 128.
CONTROVERSES (Des). Voir l'Appen- dice, 459. Controverses entre catholiques et protestants, 8 et suiv., 13, 14, 66, 87. CONTI, 217.
CONVOCATION des théologiens par l'empereur d'Allemagne, 5. COPERNIC, 103, 191.
COPIE du plein pouvoir donné par l'empereur Léopold à M. l'évêque de Neustadt en Autriche pour tra- vailler à la réunion des protestants d'Allemagne. CORDEMOY, 27. CORNEILLE, 118, 119.
COUR IMPERIALE. Relation pour le rétablissement de l'unité de l'É- glise et la réconciliation des pro- testants, 1 à 15.
COUSIN, président. 157, 263. CURIEUX DE LA NATURE. Ouvrage de cette société, 310.
DELPHIQUE (temple), 369. DENIS, capucin, auteur de la Via pa- cis, 273.
DENIS (Saint-), ville, 332, 368. DESCARTES. 147, 157, 158, 193, 206 et suiv., 219, 244, 256 et suiv., 323 et suiv.
DEZ (le Père), prédicateur, 130; sa doctrine, 252.
DICTIONNAIRE critique, 345. DIEU. Motifs de confiance en lui, 3; sa révélation à l'Église, 7; hon- neur qui lui est dû, 11, 13, 15, 62, 63, 64, 66, 70, 71, 74, 75, 77, 79 et suiv., 272 et suiv., 332 et suiv., 466 et suiv. DIFFÉRENDS de la religion. Réflé- xions de Pellisson à ce sujet, 185. DIOMEDE, 338.
DISPUTE de Ratisbonne, 2.
CONSTANCE, empereur, protecteur de DODART, médecin de la princesse de
Conti, 217, 239, 244.
DRAGON, 401.
DYNAMIQUE (Traité de la) de Leibniz;
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