4. Une Dédicace de Gevartius à l'Infant Don Ferdinand, datée XVIII. Calend. Iulij Ann. CIɔ. ɔC. XLI.

5. Præfatio ad lectorem.

6, Tabulæ præliminaris fiue frontispicii brevis explicatio. 7. Une fuperbe figure gravée par P. Pontius, représentant le Prince Ferdinand à cheval. Cette figure n'eft pas dans l'exemplaire fur papier; mais on y trouve un autre portrait de ce Prince, représenté debout, & gravé par J. Neeffs. Le corps du volume commence à la page 1, & finit à la page 189, au verfo du dernier feuillet, commence : Def criptionis pompa introitus Sereniffimi Principis Ferdinandi Auftriaci, Hifpaniarum Infantis, &c. in urbem Antverpiam Synopfis. On trouve enfuite 6 feuillets,

3. Tabularum feries. Les figures indiquées dans cette table. font au nombre de 29, y compris le frontifpice. Le portrait de Gevartius, & une figure gravée par S. à Bollwert, & placée entre les pages 144 & 145, n'y font pas nommés. On ne les trouve pas dans l'exemplaire fur papier. 4. Omiffa quædam fuis locis interferenda,

5. Deux Epigrammes latines adreffées à Gevartius & au Lecteur, l'une compofée par Nicolas Bourgoingne, & l'autre par Jacq. Eyckius.

6. L'approbation & le privilege daté du 9 Décembre 1638. On lit au dernier feuillet: Antverpia excudebat Ioannes Meurfus Typographus iuratus, anno falutis CIƆ. IC. XLI. dans l'exemplaire fur papier on a ajouté un second I à la date. Il n'existe peut-être que l'exemplaire fur vélin, daté de l'an 1641.

5445 Remarques hiftoriques fur différentes Vénus.

Ces remarques font de M. Dutillot de Dijon. Le MS. eft autographe.

Les deffins contenus dans ce MS. font:

1. La naiffance de Vénus, telle qu'elle eft repréfentée fur un beau marbre de la maison Matthei à Rome.

2. Vénus fortant du bain, ftatue antique.

3. Callipiga, la Vénus aux belles feffes.

4. Mars & Vénus, Agathe Orientale du cabinet de l'Auteur. 5. Sine Cerere & Baccho friget Venus, Agathe Orientale du cabinet de Madame.

6. Vénus & l'Amour, Agathe Orientale du cabinet de l'Au

teur.

7. Vénus du cabinet du Grand Duc.

8. Vénus couchée sur un lit; du cabinet de l'Auteur. On y lit: Jacob. Palme pinxit anno 1572.

9. La ftatue d'une Vénus, trouvée dans les fondations de la maifon de retraite des Jéfuites, au fauxbourg S. Pierre (à Dijon,) en l'année 1736, & donnée à l'Auteur par le P. Oudin.

10. Prêtreffe de Vénus, marbre antique à Rome.

11. Venus à Tritone vecta, in Calcedonio.

12. Concha Veneris, du cabinet de l'Auteur.

5446 Remarques hiftoriques fur le Dieu Priape,

Elles font auffi de M. Dutillot, & de la même écriture que les précédentes. Il y a lieu de croire que ce petit ouvrage eft celui que M. l'Abbé Papillon, dans fa Bibliotheque de Bourgogne, annonce fous le titre de Differtation fur le Dieu des Jardins. MS,

Les deffins de ce MS. représentent:

1. Un Dieu Priape, morceau d'antiquité, apporté de Rome

en 1749.

2. Cornaline repréfentant Priapus, qui étoit autrefois dans le cabinet de Jacques Augufte de Chevanes, à Dijon.

3. Priape, ftatue de bronze antique, du cabinet de le Pois; autre du cabinet de l'Auteur,

4. Priape à la tête de Coq.

5. Autre Priape.

6. Lampe avec cette inscription : Phallum alatum.

7. Priape, ftatue de marbre antique au palais d'Alexandre de Grandis à Rome.

8. Sacrifice à Priape.

5624 Vita di M Giannozo Manetti,

Cette vie de Giannoti Manetti, faite dans le XV fiecle par un anonyme, & revue dans le XVIe par Alexandre Verazzus, paroît beaucoup plus fidele que celle de Naldo Naldi. Ces deux Biographes ne s'accordent pas fur le jour & l'année de la naissance & de la mort de Manetti. Notre Auteur anonyme le fait naître le 5 Juin 1398, & mourir le 26 Octobre 1459; au lieu que fa naiffance dans Naldo Naldi eft marquée au 5 Juin 1396, & fa mort au 26 Novembre 1459.

M. Requier dans fa vie de ce Sénateur de Florence, publiée in 11. en 1762, a fuivi les dates de Naldi, & Giulio Negri dans fon Iftoria de gli scrittori Fiorentini, en a adopté d'autres Il place fa naissance au 23 Juin 1396, & fixe fa mort au 27 Septembre 1459.

Le Catalogue des ouvrages de Manetti, qu'on trouve à la fin de notre MS. n'eft pas. plus ample que celui qui a été publić par Naldi & M. Requier. Il nous avoit paru plus

confidérable, parceque nous n'avions pas fait attention qu'il étoit double; c'est-à-dire, écrit en italien & en latin.

Quelques perfonnes nous ayant témoigné le defir de connoître les MSS. de la Bibliotheque de M. le Duc de la Valliere, d'où font tirées les treize figures coloriées qu'on vient de délivrer aux Soufcripteurs d'un ouvrage annoncé il y a feize mois par un profpectus, fous le titre d'Effai fur l'art de vérifier les miniatures peintes dans des MS. Nous nous em preffons de les indiquer ici, en donnant une courte defcription des fuperbes miniatures qui ont fervi de modeles à ces treize copies, qui doivent être fuivies de treize autres également choifies dans les différents MSS. de la même Biblio theque.

N. I.

Cette figure a été copiée fur la miniature qui fe trouve au recto du dix-neuvieme feuillet du MS. annoncé fous le N° 283. Nous le répétons, c'eft un des plus beaux & un des plus riches MSS. qui aient paru dans le XIV ficcle.

Dans l'original cette miniature, ainfi que toutes celles qui l'enrichiffent, font entourées de bordures peintes en or & en couleurs, avec une délicatesse admirable.

Elle représente S. Jean, écrivant fon Evangile, affis devant une table, dans un Oratoire ou Chapelle très élevée, dont l'Architecture qui eft gothique paroît très hardie, & bâtie felon les principes qu'on avoit de cet art dans le quatorzieme fiecle. L'Aigle, fymbole de cet Evan➡. gélifte, eft à fes côtés, trois Anges font en dehors de la Chapelle, & le Pere Eternel tout rayonnant paroît dans

le Ciel.

Le fujet de la miniature qui eft dans la marge extérieure

eft le type d'ane autre miniature qui orne le feuillet précédent, & qui représente Enoch transporté par Dieu. On lit au bas de la figure fymbolique ces mots écrits en lettres de forme.

CE que dieu rauit enoch en la nue fenefie ihücrift qui maine les fiens et rauit en la celeftielle compaignie.

Tous les autres fujets de l'Ancien Teftament, peints dans les marges extérieures des pages, font toujours fuivis comme celui-ci, de leurs Types ou Symboles.

N. II.

On trouvera cette miniature au commencement du ixieme livre de la Chronique de Jean de Courcy, MS, annoncé au N°. 4601. La peinture originale eft très belle, & représente la prife de Jérufalem par Antiochus IV, huitieme Roi de Syrie. Ce Monarque ayant appris que Jason, qu'il avoit revêtu de la dignité de grand Pontife des Juifs, ent l'ôtant injuftement à Onias fon frere, avoit voulu fe faifir de Jérufalem, affiégça cette ville & la livra au pillage. Il y pétit quatre-vingt mille hommes; quarante-mille furent faits prifonniers, & autant de vendus.

On voit dans cette miniature une partie d'une grande ville fortifiée de tours, & bâtie fur le modele des villes de France & des Pays-Bas, du XV fecle. Au milieu s'éleve le Temple de Jérufalem. Les Soldats d'Antiochus le pillent, & en emportent l'autel d'or, le chandelier, la table des pains de propofition, tous les vafes factés & tout l'argent du tréfor, qu'ils dépofent aux pieds de ce Monarque, qu'on voit dans fon camp, hors de la ville, à la tête de ses troupes.

Dans ce MS. la page eft enrichie d'une fuperbe bordure dont on n'a copié qu'une partic.