Magasin encyclopédique: ou Journal des sciences, des lettres et des arts, Volume 3; Volume 12; Volume 54

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Aubin Louis Millin, François Noel, Israel Warens
1807

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Page 73 - Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour, Franche d'ambition, je me cache sous l'herbe; Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe.
Page 232 - Déposez hardiment qu'au fond cet homme horrible, Ce censeur qu'ils ont peint si noir et si terrible , Fut un esprit doux , simple , ami de l'équité , Qui , cherchant dans ses vers la seule vérité , Fit , sans être malin , ses plus grandes malices ; Et qu'enfin sa candeur seule a fait tous ses vices.
Page 169 - Apprenez, répondit à l'hôte le ministre luthérien, qu'il n'ya ni charité ni vertu dans sa communion. Tout son fait est pure hypocrisie , comme les vertus des païens et des papistes. » Nous avions parmi nous plusieurs catholiques qui allaient élever une terrible dispute, lorsque l'hôte, s'étant mis à la principale place de la table, suivant l'usage de l'Allemagne, fit servir le dîner. Alors on garda un profond silence, et chacun se mit à boire et à manger en voyageur. On fit fort bonne...
Page 325 - Quoi ! disait-il, emporté par son feu. Quoi! cet esprit immonde a l'encens de la terre! Cet infâme Archiloque est l'ouvrage d'un Dieu ! De vice et de talent quel monstrueux mélange! Son âme est un rayon qui s'éteint dans la fange...
Page 172 - J'en conclus que l'homme était méchant dans le malheur, car c'en est un pour bien des gens d'être à jeun ; et qu'il était bon dans le bonheur, car, quand il a bien dîné, il est en paix avec tout le monde, comme le sauvage de Jean-Jacques.
Page 229 - Discours prononcés dans la séance publique tenue par la classe de la langue et de la littérature française de l'Institut National, le I1 floréal de l'an XIII, pour la réception de M.
Page 166 - Un officier hussard prussien, qui fumait sa pipe, la retira gravement de sa bouche, et se mit à dire d'un ton ferme : « Personne ici ne relève que du roi de Prusse. Il a délivré les Silésiens du joug de l'Autriche et de ses nobles. Je me souviens qu'il nous a fait camper ici il ya quatre ans.
Page 171 - ... dans un coin de la salle, suivant la coutume des Juifs en voyage : il se leva, et vint présenter sa grande tasse de cuir à la dame, qui la lui remplit jusqu'au bord. Il la vida d'un seul trait : alors elle lui dit : « Que vous en semble, docteur ? la terre qui produit de si bon vin ne vaut-elle pas bien la terre promise ? — Sans doute, madame, répondit-il d'un air riant, surtout quand ce bon vin est versé par d'aussi jolies mains. — Souhaitez donc, lui dit-elle, que votre Messie naisse...
Page 168 - J'y aimerais mieux un arpent de jardin, qu'un mille carré dans la Marche sablonneuse de Brandebourg. » Nous arrivâmes, ainsi disputant, à Breslau, où nous mîmes pied à terre dans une fort belle auberge. En attendant le dîner, on parla du maître du château. Le ministre saxon assura que c'était un scélérat qui commandait l'artillerie prussienne au...
Page 430 - Description de Paris et de ses édifices , avec un précis historique et des observations sur le caractère de leur architecture, et sur les principaux objets d'art et de curiosité qu'ils renferment...

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