Les sciences pendant la terreur

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Au siège de la Société, 1896 - France - 60 pages

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Page 9 - Instruction sur la manière d'inventorier et de conserver dans toute l'étendue de la République, tous les objets qui peuvent servir aux arts, aux sciences et à l'enseignement, proposée par la Commission temporaire des arts et adoptée par le comité d'instruction publique de la Convention nationale.
Page 33 - C'est de là que partaient, à la voix du Comité souverain, ces instructions lumineuses, ces inventions soudaines, ces expédients ingénieux et rapides qui, dégageant les procédés des arts des vieilles ornières de la routine, élevaient tout à coup leurs produits au niveau des immenses besoins de la Révolution.
Page 50 - Les membres de la Société de l'histoire de la Révolution reçoivent gratuitement la Revue et les publications de la Société.
Page 24 - Dans l'avant-propos ils disent que la nécessité de s'occuper uniquement de la défense de la République, les événements de la révolution, enfin les occupations et les fonctions publiques des auteurs sont les causes naturelles de cette suspension. En un temps où chacun jetait l'anathème aux vaincus de thermidor, les nouveaux éditeurs des Annales n'y songent point.
Page 24 - Le 5 thermidor, l'article principal porte sur le sommeil des plantes. On se croirait au temps des Géorgiques et des rustiques loisirs, si vingt fois dans le courant du premier volume et jusqu'à la dernière page ne revenaient au bas d'arrêtés intéressant les sciences et les établissements scientifiques, les noms des membres du Comité de salut public. Les Annales de chimie avaient cessé de paraître en juillet 1793, avec le dix-huitième volume. Le dix-neuvième ne fut publié que trois ans...
Page 34 - Mais en même temps le Comité ordonne que le matériel d'instruction, les livres, les plans en relief, les modèles de coupe de pierres, les instruments de physique seront transportés à Paris, « pour servir à un centre de réunion de toutes les branches de l'instruction relatives aux travaux publics » : c'est le germe de l'Ecole polytechnique qui n'aura pas tout d'abord ce nom.
Page 25 - Guy ton le montait avec un officier nommé Lamet. Au dire de M. Louis Blanc, Jourdan, dans ses mémoires, aurait écrit: « que le ballon fut si peu utile que depuis, on n'en a plus fait usage. » Les faits donnent un démenti formel à cette assertion. Jourdan lui-même perdit à Wurzburg un ballon qui figure encore parmi les trophées de guerre à l'arsenal de Vienne, au milieu de drapeaux tricolores surmontés du bonnet rouge. Bonaparte emporta avec lui des ballons en Egypte ; ils furent perdus...
Page 12 - les principes de morale politique qui doivent guider la Convention dans l'administration intérieure de la République », il disait, comme étant de son cru :
Page 31 - Convention personnifia bien certainement le génie de la nation tout entière à cette époque, depuis les savants jusqu'au dernier paysan. Ce serait attribuer aux hommes de science de ce temps-là de bien lâches complaisances que de croire qu'ils se turent seulement par crainte, et qu'ils servirent la Révolution par effroi. La procédure contre les vingt-huit fermiers généraux avait été lente...
Page 22 - Il crée, lui aussi, un jardin botanique, et rien n'est assez grand à son gré, pour l'école d'économie rurale qu'on y doit placer. S'il n'ya point encore de cours de botanique, c'est qu'on n'a pas trouvé de botaniste dans le canton. Il n'ya pas d'orangerie, mais on transportera celle d'un émigré du voisinage ; on apportera aussi tous les livres relatifs aux sciences naturelles, provenant des ci-devant châteaux de la Force et de la Pile.

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