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No 1436. Etats-Unis. Californie. Progrès agricoles.

- Aperçu topogra

N° 1444. Renseignements statistiques et commerciaux sur le Soudan oriental, recueillis par M. G. Lejean en 1860 et 1861, durant le cours d'une mission officielle en ce pays. phique de l'Afrique intérieure, et renseignements sur les ressources qu'elle offre au commerce. Notes fournies par M. H. Duveyrier.

N° 1445. Maroc, aperçu de son commerce extérieur en 1861. N° 1450. Situation économique et commerciale de la France. Exposé comparatif pour les quinze années de la période 1847-1861. Annuaire de la Société météorologique de France. Novembre.

Maillard, Météorologie de l'île Bourbon.

Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, t. LV, nos 22 à 26, 1 à 29 décembre 1862; t. LVI, nos 1 à 6, 5 janvier, 9 février 1863.

1863. No 1. Faye, Rapport verbal sur le protocole de la conférence géodésique tenue à Berlin en avril 1862.

M. Leverrier sur ce rapport.

Observations de

No 2. Faye, Réponse aux observations de M. Leverrier.

No 4. Delaunay, Sur la géodésie française et sur le rôle qu'y ont joué l'Académie des sciences et le Bureau des longitudes.

Journal des savants. Décembre 1862, janvier 1863.

Décembre. Les mosaïques chrétiennes des basiliques et des églises de Rome, par M. Barbet de Jouy (1er article de M. Vitet). Histoire de la lutte des papes et des empereurs de la maison de Souabe, par de Cherrier (5o article de M. Mignet). Les moines d'Occident, par M. le comte de Montalembert (3o article de M. Littré).— Ennianæ poesis reliquiæ, recensuit J. Wahlen (2a art. de M. Patin). Janvier. Bogdan Chmielnicki, par N. Kostomarof (1er article de M. Mérimée). Les mosaïques chrétiennes, etc. (2o article). Les moines d'Occident, etc. (4° et dernier article). Le duc et connétable de Luynes (13° et dernier article).

Bulletin de la Société centrale d'agriculture et d'acclimatation de Nice

et des Alpes maritimes. 1862, 3o trimestre, in-8°.

La Correspondance littéraire. Décembre 1862, janvier 1863.

Journal d'éducation populaire. Novembre et décembre.

ERRATA au tome V du Bulletin.

Page 64, séance du 9 janvier 1863:

1° Ae lieu dc: M. de la Roquette dépose sur le bureau, de la part de l'université de Christiania, cinq cartes de deux feuilles chacune de la Laponie et du nord de la Norvége. - Lisez M. de la Roquette dépose..... cinq cartes ethnographiques, de deux feuilles chacune, du Finmark ou Laponie norvégienne.

(Il en sera rendu compte dans un prochain Bulletin.)

2o Au lieu de M. de la Roquette dépose sur le bureau un discours prononcé à la cérémonie de l'inauguration des études à Turin par le professeur Baruffi. · Lisez M. de la Roquette offre à la Société, au nom de M. Baruffi, un discours sur quelques progrès récents des sciences physiques, de leurs applications et spécialement de leurs communications publiques, prononcé par ce professeur piémontais à la cérémonie de l'inauguration solennelle des études à Turin, le 15 novembre 1862.

C'est un résumé rapide des principales applications des sciences naturelles, de ce qu'on a fait de plus gigantesque pendant ces dernières années, en fait de travaux publics et de communications interna. tionales dans les deux hémisphères.

DE LA

SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE.

AVRIL ET MAI 1863.

Mémoires, Notices, etc.

COUP D'OEIL HISTORIQUE

SUR LA

PROJECTION DES CARTES DE GÉOGRAPHIE,

Notice lue à la Société de géographie de Paris dans sa séance publique du 19 décembre 1862,

PAR M. D'AVEzac,

Président de la Commission centrale.

:

Note préliminaire.

Les pages que voici ont été rédigées à l'intention d'une lecture publique elles devaient donc être courtes et rapides; et cependant, inspirées par le désir de rectifier les erreurs et par suite les injustices de la commune renommée, à l'égard des inventeurs véritables des divers procédés connus de représentation graphique de notre globe ou de ses parties, elles devaient, autant que possible, embrasser toute la série des systèmes qui ont successivement été mis au jour pour cet objet, et les caractériser un à un, pour les faire reconnaître sous les noms différents que des amours-propres individuels ou collectifs de V. AVRIL ET MAI. 1.

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mauvais aloi ont pu faire accepter par l'ignorante insouciance du vulgaire il fallait donc en même temps, en cette esquisse rapide, des traits suffisamment accusés pour que les questions se présentassent toujours nettement indiquées, et dès lors par le fait résolues.

Le sujet est aride en son essence, et devait n'être qu'effleuré, par égards pour un auditoire où les gens du monde, et même quelques personnes d'un sexe que les formes scientifiques effrayent, voulaient bien venir prendre place autour d'un petit nombre d'adeptes. L'auteur s'appliqua à faire de son mieux ; et quand il eut écrit et compté ses feuillets, au matin même du jour de sa lecture, il les reconnut bien incomplets, et néanmoins trop nombreux pour le temps que l'indulgence de ses auditeurs pourrait lui accorder; il se mit aussitôt à rayer au crayon tout ce qu'il serait possible, sans trop de disparates, de laisser sous-entendu dans une émission orale limitée à un maximum de trente minutes : c'était une réduction de plus d'un tiers.

Mais, à l'impression, il n'était plus nécessaire de tenir compte de ces retranchements extemporanés, d'où résultaient de véritables lacunes, mal déguisées par quelques transitions insuffisantes. Acceptées à l'audition comme un expédient de circonstance qui ne demeurait point inaperçu et qui portait avec soi son excuse, ces lacunes n'auraient plus été, pour des lecteurs réfléchis, que de choquants ressauts, d'inexcusables omissions: elles ne devaient donc pas être maintenues, et cet Aperçu, sauf peut-être çà et là quelques rares et légères retouches, est en conséquence donné ici en son entier tel qu'il avait été primitivement écrit ; et en outre, afin de le rendre plus utile par la désignation expresse des sources où les éléments en avaient été recueillis, par la définition plus précise de certains détails, par l'indication de quelques-uns au moins des travaux les plus remarquables qui, sans être oubliés par la mémoire du rédacteur, avaient été forcément négligés dans ces feuilles écourtées; pour suppléer en un mot à la brièveté de ce discours d'une demi-heure, des notes assez nombreuses et assez étendues y ont été jointes après coup; et dans cette recension complémentaire, à l'intention surtout des savants, qui n'ont guère le loisir et se donnent rarement le souci d'aller vérifier dans les auteurs originaux les témoignages indiqués par de simples renvois, un soin particulier a été mis à placer textuellement sous leurs yeux, au moins en

ce qu'il y a de plus essentiel, les passages qu'il importe de signaler à leur appréciation. Finalement, un épilogue a été ajouté pour résumer en un tableau sommaire la chronologie, le classement d'ensemble et la nomenclature des divers procédés de construction des canevas géographiques appelés vulgairement des projections.

L'auteur sent bien qu'il lui faut réclamer pour son travail, tel que le voilà, beaucoup d'indulgence de la part de ceux qui le trouveront trop court, et beaucoup plus encore de la part de ceux qui le trouveront trop long. L'attention courtoise et bienveillante avec laquelle sa lecture a été écoutée, lui laisse espérer qu'il obtiendra grâce également devant les juges, plus difficiles peut-être, auxquels il soumet humblement aujourd'hui ce modeste opuscule.

I.

Il est dans la nature des œuvres humaines de ne point arriver de plain saut à la perfection relative où peut atteindre notre débile intelligence: un tel privilége est exclusivement réservé à la suprême sagesse, et Jupiter seul a pu tirer de son cerveau Pallas tout armée. Dans la géographie, aussi bien qu'en toute autre étude où nous puissent engager les plus nobles vocations de notre esprit, le faisceau de notions et de doctrines que nous décorons du nom de science, est lent à se former : si lent, que bien des fois se rompt le fil des traditions, et que le progrès naturellement éclos à son heure, isolé du souvenir de l'incubation séculaire qui l'a préparé, se révèle soudain comme une découverte inattendue, et en quelque sorte comme une création spontanée.

Mais à son tour, la vulgaire "sagesse des nations

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