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MOY WEN

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GRABERG (OLOF), théologien et philologue suédois, naquit en 1716, à Upsal, où son grand-père et son père avaient successivement rempli les fonctions pastorales. Ayant fait de très-bonnes études à l'université de cette ville, sous les auspices et la direction du savant professeur Jean de Hermansson, le jeune Graberg fut, pendant quelques années, chargé de l'édu

cation des enfants de son instituteur.

Avant de quitter l'université, il débuta par un travail purement littéraire, et publia, en 1742, une thèse de orthographiæ linguæ suecance usu simpliciore in præcipuis, de quibus controvertitur, casibus, soutenue sous la présidence du célèbre professeur Jean Ihre. Ayant ensuite embrassé l'état ecclésiastique, il s'appliqua spécialement aux études théologiques; et dès-lors la plupart de ses écrits furent consacrés à cette science. Nommé, en 1746, notaire du clergé de Suède, il assista, en 'cette qualité, à toutes les diètes ou assemblées des états du royaume, jusqu'en 1761. Cette même année il fut nommé pasteur de la paroisse d'Ulrique-Eléonore à Stockholm, et deux ans plus tard membre du comité créé pour la révision du livre des cantiques

LX I.

G

de l'église de Suède. Il ́mourut en 1769. Indépendamment d'un certain nombre d'articles insérés dans les journaux du temps, on lui doit: I. Pensées sur l'Ancien et le NouveauTestament, Stockholm, 1754, in-8° (anonyme). II. Catéchisme des en- fants, ib., 1759-1760-1787-18011813-1820, etc., in-12, livre d'enseignement encore en usage dans plusieurs écoles primaires. III. Instruction pour connaître les degrés prohibe's, ibid., 1761 et 1794, in-8°. IV. Pensées sur le divorce, ibid., 1761, in-8°. V. Histoire de la passion de Jésus-Christ, ibid., 1766, in-8°. VI. Pensées sur la question: « Si l'absolution peut avoir lieu avant «que le pardon des péchés ait été «< obtenu,» ibid., 1767, in-8°. Tous ces ouvrages sont en suédois. GRABERG (Christian), frère cadet du précédent, né le 31 juillet 1718, suivit l'étude du droit et la carrière de la magistrature. Ayant rempli d'abord les fonctions de substitut du procureur du roi et de juge dans le corps d'artillerie de l'armée, il fut depuis 1762 jusqu'en 1772, secrétaire du comité secret des états pour la défense du royaume, et dut, en 1768, à son mé

rite personnel la haute charge de Lagman, ou président de la cour de sénéchal dans l'île de Gottland, qu'il garda jusqu'à sa mort, arrivée le 3 juin 1795. Il n'a rien publié ; mais il laissa de nombreux manuscrits et une bibliothèque choisie, dont une partie passa à son fils aîné, Jacques GRABERG de Hemsoe, né en 1776, longtemps consul de Suède en Italie et en Afrique, plus tard chambellan du grandduc de Toscane, correspondant de l'académie des inscriptions de France, et auteur de beaucoup d'écrits en différentes langues sur la géographie, l'histoire et la statistique. Z.

GRÆTER (FRÉDÉRIC - DA VID), savant prussien, naquit le 22 avril 1768, fut maître en second au gymnase de Hall en Souabe, puis corecteur (1793) et recteur (1804) de cet établissement, passa ensuite (1818) à Ulm, toujours en qualité de recteur. Il en remplit les fonctions jusqu'en 1826, époque à laquelle il obtint sa retraite, tout en conservant un autre titre qui constituait une espèce d'activité, et il alla s'établir à Schorndorf en Wurtemberg. C'est là qu'il mourut le 2 déc. 1830. Il a beaucoup écrit, principalement sur l'ancienne littérature du Nord. Nous indiquerons: I. Fleurs du Nord, Leipzig, 1789. II. Bragour, magasin litteraire des temps passés, tant en Allemagne que dans le Nord, Leipzig, 1791-1812, 8 vol. Les cinq derniers volumes ont été aussi donnés à part sous le titre de Braga et Hermode, ou Nouveau magasin pour les antiquités, les arts et les mœurs de l'Allemagne. III. Cunégonde de Habeneck, Hall de Souabe, 1799. IV. Musée du gymnase, 1e partie, Leipzig, 1804. V. Poésies lyriques, Heidelberg, 1809. VI Quida Haddingia Scata, Heidelb., 1811. VII. Almanach des Bardes pour l'Alle

magne, Nouveau-Strelitz, 1802. VIII. Idunna et Hermode, gazette d'antiquités, Breslau, 1812-1816. IX. Une traduction en allemand de l'Histoire des Danois de Suhm. X. Beaucoup d'articles soit dans l'Encyclopédie d'Ersch et Gruber, soit dans des recueils périodiques, par exemple dans le Nouveau Mercure allemand de Wieland (auquel il donna: 1° Perles de la poésie orientale du moyen âge; 2o Sur les sources où a puisé Bürger et sur la manière de les mettre à profit); dans la Gazette d'Erlang, dans la Gazette universelle de littérature, dans le Journal du luxe et des modes de Bertuch, etc. P-OT.

*GRAF ou GRAAFF (URSUs) est l'un de ces anciens maîtres dont les estampes devenues rares font aujourd'hui l'ornement des cabinets les plus précieux, mais sur lesquels les contemporains ne nous ont transmis aucun renseignement. On croit qu'il était né à Bàle vers 1470. Sa manière tient de celle du célèbre Albert Durer; non qu'il ait été son élève, puisque ces deux artistes étaient du même âge, mais parce qu'ils avaient eu vraisem– blablement les mêmes maîtres ou les mêmes modèles. Moins habile que Durer dans le dessin, Ursus lui est également inférieur dans la composition et dans l'entente des ombres mais il l'égale pour la taille du bois. Ursus a beaucoup travaillé pour les libraires de Bâle et de Strasbourg, dont les éditions de cette époque sont ornées, la plupart, de lettres historiées, de fleurons, d'arabesques et de vignettes, qui charment les amateurs. Les estampes de Graf sont marquées d'un V et d'un Y gothiques; mais quelquefois il ajoutait à ses initiales un signe que les monogrammatistes ont expliqué de différentes manières. Dans son Dictionnaire, p. 307, Christ dit que ce signe

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