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de De Consolatione Philosophia, de A. M. a plus avec les livres qu'avec les hommes. T. S. Boece. Paris, 1783, 3 part. in-18. Paris, Chaumerot jeune, 1813, in-8.

+ ERGASTE [Edmond BREUCHÉ DE LA CROIX, poëte français, protonotaire apostolique et curé de Flemalle, pres de Liége].

I. De la tranquillité du sage ministre d'estat, dans les affaires et dans la disgrâce. Dialogue. Liège, Tournay, in-4, 116 p.

Ce livre a été deux fois réimprimé par Bonaventure et Abraham Elzévier, Leyden, 1642 et 1652, in-12. II. Le divertissement d'Ergaste. Liége, Bronckart, 1632, in-8, 71 feuillets.

ERGASTE, ps. [F. CHARPENTIER]. Le voyage du Vallon tranquille, nouvelle historique. Paris, 1673, in-12.

Une nouvelle édition, avec une préface et des notes servant de clef (par Adry et Mercier, abbé de Saint-Léger), a été publiée avec le véritable nom de l'auteur. (Paris, 1796, in-12.) A. A. B-r.

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ERIVANNE (Charles), ps. [RENARD, alors professeur au collége Bourbon].

Constantine. Ode à l'armée, aux jeunes princes. Paris, Delaunay, Saint-Jorre, 1838, in-8, 16 pag.

Voy. son article dans la Littérature française contemporaine.

+ERMEL (Calixte), ps. [Armand DE PONTMARTIN].

Des articles dans des journaux.

+ERMENONVILLE (le vic. d') [le comte Cécile-Stanislas-Xaxier DE GIRARDIN, né en 1742, mort en 1827].

Lettre du à M.... 1789, in-18.

C'est le nom que S. de Girardin prenait dans sa jeunesse.

ERMINIUS TACITUS, ps. [Terentius ALCIATUS, S. J.].

Vitam Petri Fabri, primi Sociorum Ignatii Loyolæ, ex italico latinam fecit Nicolaus Orlandinus. Lugduni 1617, in-8.

ERMITE (Un), ps. [DE SAINT-AMANS, de Toulouse].

Lettres écrites des Cévennes, par sur la suprématie du monarque, la réunion des cultes, etc.; publiées avec des observations, par M. de Beaufort, jurisconsulte. Paris, Gautier et Bretin, 1808, in-8.

ERMITE (1'), ps. [Pierre-David LEMazuRIER].

La Récolte de ou Choix de morceaux d'histoire peu connus, anecdotes, remarques littéraires, contes, pièces de vers, épigrammes, bons mots, singularités remar quables, échappés aux recueils déjà publiés; rassemblés par un solitaire qui vit

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ERMITE DE FLOIRAC (l'), ps. [MARANDON].

I. Examen critique ou Réfutation de l'Histoire de Bordeaux, etc. (de M. P. Bernadau). Bordeaux, Balarac, 1838, broch. in-8.

+II. Des articles insérés dans la presse légitimiste de Bordeaux, il y a vingt-cinq ans environ:

+ERMITE DE GENTILLY (1') [l'abbé Thomas DESTRUISSART, curé de ce lieu]. La Mort d'un philosophe esprit fort, apologue. Paris, Setier, 1813, in-8, 16 p. +ERMITE DE GONESSE (1') [Alphonse ALKAN aîné].

Lettre au rédacteur du Journal spécial de la typographie (rédigé par M. Delavau).

Imprimée dans les Annales de la Typographie, rédigées par M. Alkan aîné, 1838-1840.

+ERMITE DE LA GIRONDE (1') [Henri BOYER-FONFREDE].

Des poésies et des articles de littérature dans les journaux de Bordeaux, réimprimés dans ses œuvres, 1844, 10 vol. in-8.

+ERMITE DE LA MONTAGNE (L') [Jacq.-Prosp.-Stan. MONDELOT].

Esquisses morales, imprimées dans la Boulonnaise en 1841.

+ ERMITE DE LA VALLÉE (1') [Jacq.Prosp.-Stan. MONDELOT].

Des articles d'étymologie, de géographie, d'histoire et de critique, imprimés dans la Boulonnaise en 1824 et 1825.

+ ERMITE DE MONTMORENCY (l') [le chev. A.-P.-A. Pris].

Plan d'une association fraternelle et chevaleresque pour la délivrance des vins captifs, dédié aux convives des soupers de Momus, par, ex-général du Vaudeville, ex-prieur du Rocher de Cancale, et aujourd'hui simple visiteur des ordres bachiques. Paris, 1820, in-8, 4 p.

ERMITE DE NEUSTRIE (l'), ps. [LEYS]. Le Triomphe de la Liberté, drame historique en trois actes et en vers, dédié aux défenseurs de la patrie. (Imp. de F. Didot, à Paris). Paris, Leys, rue de l'Odéon, n. 30, 1833, in-8.

Le sujet est la Révolution de 1830.

+Cet ouvrage où devaient figurer tous les principaux personnages de la cour de Charles X et de la Révolution, vers 1831, était annoncé par souscription. Nous ne savons s'il a paru.

+M. D. L. S. attribue cet ouvrage à Lemaître, médecin.

+ ERMITE DE SAINT-JUST (Un) [Ga- ļa briel-Casimir BOUSQUET].

Préludes poétiques. Marseille, Achard, 1843, in-8, 13 feuilles 1/2.

La Dédicace est signée C. G. B.

Saint-Just est le nom d'un village situé près Marseille, où le frère de l'auteur possédait alors une trèsbelle maison de campagne. C'est là que M. Bousquet écrivit la plupart de ses poésies.

ERMITE DE SAINT-VINCENT-LEZ

AGEN, (l'), ps. [J. de BressolLES aîné, àb Auvillars, département de Tarn-et-Garonne], auteur de divers articles de bibliologie, impr. dans le « Bulletin de l'Alliance des Arts,» publ. par M. Paul Lacroix.

ERMITE DU FAUBOURG SAINT-HONORÉ (l'), ps. [Le comte FORTIA DE PILES].

L'Ermite du Faubourg Saint-Honoré à l'Ermite de la Chaussée-d'Antin (M. de Jouy). Paris, Delaunay, Laurens Beaupré, 1814, in-8, 96 p.

+ERMITE DU JURA (L') [l'abbé DEPÉRY, depuis évêque].

I. Lettre de l', sur le château de Pont-d'Ain transformé en hospice. Belley, 1833, in-8, 30 p.

II. L'Ermite du Jura à son ami du Bugey. Bourg, 1833, in-8, 8 p. 8

+ERMITE DU JURA (1') [Désiré MonNIER].

La promenade poétique près des ruines d'un vieux château du Bugey, par Bourg, Bottier, 1834, in-8.

Tiré à trente exemplaires.

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+ERMITE VOISIN DE LA FORÊT DU PERCHE (Un) [l'abbé L.-Joseph FRET, curé de Champs, né en 1799, mort en 1843].

Le diseur de vérités. Almanach spécial du Perche et des départements de l'Orne et d'Eure-et-Loir, par. Mortagne, impr. Glaçon, 1839, et années suivantes.

Pour cette publication, l'abbé Fret a également employé ce déguisement par un ermite voisin de la A. C. L.

forêt du Perche, ami de son pays.

ERMITES DU JOUR DE L'AN (les), ps. [P. CUISIN].

Les Etrennes royales, trophées historiques et poétiques, offrant en couplets, romances, élégies et tableaux, la vie de Sa Majesté Charles X. Paris, Dabo jeune, 1824, in-18, fig.

Reproduites l'année suivante, avec un nouveau titre portant le millésime de 1825.

ERNEST, ps. [F. GRILLE, anc. chef de division au ministère de l'Intérieur, plus tard bibliothécaire de la ville d'Angers, mort en 1855].

I. Avec Jos. Servières : Monsieur Botte, ou le Négociant anglais, comédie en trois actes et en prose, imitée du roman de Pigault-Lebrun. Paris, 1803, in-8.

II. La Ville au village, ou les Hommes tels qu'ils sont, comédie en un acte, mêlée de couplets. Paris, Barba, 1089 (1809), in-8.

Ces deux pièces ayant été publiées sous le prénom d'Ernest, nous avons été conduit à les attribuer, par erreur, à Clonard (France littéraire, t. II, p. 230), dont presque toutes les pièces portent ce prénom.

Si Monsieur Botte et ta Ville au Village sont les seules pièces mentionnées au nom de Clonard qui appartiennent à M. Grille, ce que nous ne pouvons affirmer, au moins est-il certain que ce dernier en a fait jouer davantage sur divers théâtres de la capitale. C'est encore sous le nom d'Ernest que ce non moins excellent homme que spirituel écrivain a écrit des articles de mœurs pour le Mémorial universel, publié sous la direction de M. Huart.

ERNEST, prénom sous lequel il existe des pièces, ou seulement des parts de pieces, de neuf auteurs différents : MM. Ancelot, Boniface, dit Saintine, BrisRenaud, Rousseau. set, Clonard, Damarin, Monnais, Nezel,

Vovez ces derniers noms dans le t. XI de la France littéraire.

+ ERNEST**** [DUJARDIN].
Les Conséquences, par

in-12.

Paris, 1824,

+ERNST (P.-S.) [le baron Frédéric-Ferdinand-Thomas de REIFFENBERG].

Voy. la France littéraire, t. XII, p. 58.

+ERQUAR (Jozon d'), anagramme [Ma-|a| France. Paris, Toussaint Dubray, 1629, rie-Joseph QUÉRARD]. in-8.

Un martyr de la bibliographie. Notice, sur la vie et les travaux de J.-M. Quérard,... suivie de la liste générale des personnes qui, en Europe et en Amérique, ont pris part à la souscription Quérard en 1855 (Extrait du tome XI de la France littéraire). Paris, l'éditeur, 1857, in-8.

+ERREIP VALOC [Pierre COLAU].

Ce fécond compilateur au-dessous du médiocre (voir la France littéraire ») a publié quelques-uns de ses écrits sous ce nom lu à rebours.

ERTÉLIB, ps. (1) [Jean-James FAZY, de Genève].

Voyages de-, conte politique sur la Sainte-Alliance. Genève, Cherbuliez, 1822, in-12.

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Le privilége du libraire est de 1628 et signé par le roi en son conseil, Renouard.

Les Scaliger voulaient tous descendre de la famille Scala, qui régnait jadis à Vérone.

Jules-César et Joseph Scaliger sont célèbres par leur savoir et leur vanité. Le Scaliger qui nous occupe ici les reniait pour ses parents et se disait seul issu de l'illustre race véronaise. Joseph Scaliger (dans son ouvrage intitulé: Confutatio stultissima Burdonum bfabula) lui répondit et assura que cet obscur écrivain qui se faisait son adversaire et fournissait des armes à ses ennemis, notamment à Gaspard Scioppius, n'était autre que le fils d'Antoine Scaliger, moine défroqué de Bar-le-Duc.

C

+E. S. [Henri-Adolphe-Edmond SCHE-d RER], auteur d'articles, impr. de 1833 à 1848, dans « le Serment, journal politique, philosophique et littéraire ». Paris, 1831 à 1850.

M. Schérer, né en 1815, a travaillé à la « Bibliothèque universelle de Genève et à diverses autres publications périodiques; il est un des principaux rédacteurs du journal « le Temps ».

+E. S. [Edouard SECRETAN?]

Antoine s'était retiré à Bâle; mais, ayant voulu V dogmatiser, il fut chassé de la ville et forcé d'aller vivre dans un village aux cnvirons. Il s'y maria et eut un fils, Scipion, qui, par la suite, publia plusieurs discours politiques.

Marié à son tour, Scipion Scaliger eut deux fils, Nicolas et Adam. Nicolas s'attacha au cardinal de Givri, qui, à sa recommandation, fit entrer Adam dans l'ordre de Malte.

Cet Adam prit le nom de chevalier de l'Escale, et il composa le livre que nous avons sous les yeux, livre que je n'ai point trouvé dans Le Long ni Fontette. Barbier n'a point non plus inscrit l'Escale dans sa liste des pseudonymes. F. GR.

ESCALLIER (L'), plag. [DESORMES]. Le Bramine inspiré, trad. de l'angl. (de Dodsley). Berlin, Etienne de Bourdeaux, 1751, in-12.

L'Escallier était secrétaire ou copiste de Desormes. Il fit imprimer sous son nom l'ouvrage qu'il avait copić. Voyez l'Année littéraire, de Fréron, 1760, t. V, p. 167. A. A. B-r.

ESCARBOTIER (le R. P.), ps. [VOL

TAIRE].
Les Colimaçons du par la grâce de
Dieu capucin indigne, prédicateur ordi-

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Essai sur la législation des Barbares, en enaire et cuisinier du grand couvent de la deux sections.

Imprimé dans la «< Revue suisse », en 1847, p. 531 à 586, et 1848, p. 592-604, 669-683. ESBECQ (Mme van), nom abrév. [Madame GRANDMAISON VAN ESBECQ].

Pour la liste de ses romans, vov. la << France littéraire, à Grandmaison van E.

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ville de Clermont en Auvergne, au R. P. Elie, carme déchaussé, docteur en théologie. Sans indication de lieu, 1768, 1769, in-8, 24 p.

Condamné, par décret de la cour de Rome du 1er mars 1770, avec six autres ouvrages de Voltaire.

L'édition originale de cet opuscule a 24 pages in-8, et a dù paraître en septembre, puisque les Mémoires secrets, après l'avoir annoncé le 6 octobre, parlent, dix jours après, d'une Réponse d'un compagnon de Pierre Fort au philosophe de Saint-Flour, capucin et cuisinier, sur les coquilles et bien d'autres choses. On trouve dans le Mercure de juin 1770, pag. 153, une Lettre (de Linguet) sur l'exécution des limaçons.

De cette première lettre, Voltaire avait, en 1771, fait la première section de l'article Colimaçons dans ses Questions sur l'Encyclopédie.

+ ESCHAVANNES (J. d') [JOUFFROY D'ESCHAVANNES].

Armorial universel, précédé d'un Traité

complet de la science du blason. Paris, a actes et en vers, représenté sur le théâtre 1844-48, 2 vol. in-8.

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II. La Penthaire de où sont contenues plusieurs lettres et fantaisies. Paris, Alain Lotrian, 1530, in-8, goth. 4 et 72 feuillets.

III. Les Epitres vénériennes de privé de la cour d'Amour. Paris, Jehan Longis et Denis Janot (sans date), 1532 et 1534 in-8, 86 feuil.

IV. L'Esclave fortuné, le Babilon, autrement la confusion de l'Esclave fortuné, où sont contenues plusieurs lettres récréatives et joyeuses. Lyon, Olivier Arnoullet, 1535, in-8.

+ V. Aglogue ou Carme pastoral où est contenue la sortie de prison de l'Esclave fortuné. Paris, s. d., in-4, 8 feuill.

+ VI. Les contrepistres d'Ovide, nouvellement inventées et composées par — Paris, D. Janot, 1541, petit in-8, 120 feuill.

+VII. Déploration de la mort de François de Valoys, jadis daulphin de France, par (s. l. n. d., mais vers 1536). Petit in-8, 8 feuill.

+Voir au sujet de Michel d'Amboise Viollet le Duc, Bibliothèque poétique, t. I, p. 192; Niceron, Mémoires, t. XXXIII, p. 388; Goujet, Bibliothèque française, t. X.

+ ESCOBAR [J.-J. LEBEL, Nic. JOUIN et GRÉCOURT].

Le Retour du Père Girard des enfers sur la terre, dialogue infernal entre Pluton Lucifer, le procureur général du parlement d'Aix et le Père Girard. Suivant la copie imprimée à Rome les ides d'octobre 1731.

Catalogue Mionnet, rédigé par M. Paul Lacroix, 1842, no 459.

+ESCOLIER EN CHIRURGIE (Un) [Gabriel BERTRAND].

Réfutation des erreurs contenues au présent livre, par —. Paris, 1613, in-8.

L'ouvrage réfuté est l'Histoire de tous les muscles du corps humain, par Ch. Guillermeau. Paris, 1612, in-8.

+ ESCOUSSE (Victor), nom littéraire [Victor LASERRE, auteur dramatique, né en 1813, s'asphyxia avec son collaborateur (t ami Auguste Lebras, la nuit du 16 au 17 février 1832, à l'âge de 19 ans !

Ce double suicide fit alors beaucoup de bruit. Laserre est l'auteur de quelques poésies légères et des deux pièces suivantes :

1. Farruck le Maure, drame en trois

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de la Porte-Saint-Martin, le 25 juin 1831. Paris, Bernard, Barba, 1831, in-8, 64 p.; et Paris, Barba, Delloye, Bezou, 1837, gr. in-8, 20 p. à 2 col.

La dernière édition fait partie de la France dramatique au XIXe siècle. »

II. Avec Auguste Lebras: Raymond, drame en trois actes, représenté sur le théâtre de la Gaîté, le 24 janvier 1832. Paris, Quoy, 1832, in-8, 56 p.

Tout le monde connaît la strophe que cette mort inspira à Béranger :

« Quoi! morts tous deux dans cette chambre close Où du charbon pèse encor la vapeur....»

+ ÉSOPE.

Un certain nombre d'apologues attribués à Esope se conserva longtemps par tradition orale dans l'antiquité. Divers écrivains les imitèrent, et en firent des recueils qui se grossirent peu à peu d'additions successives et le plus souvent d'origine inconnue. Le moyen âge propagea par des copies plusieurs collections de ce genre, dont l'une, celle de Planudes, fut reproduite la première par l'imprimerie. Les Fables d'Esope sont donc tout au plus des fables dans le goût d'Esope. et si le fond de quelques-unes remonte aux aimables causeries du Phrygien, la forme ne saurait lui ètre attribuée. (R. D.)

Selon Vico, Esope n'a pas été un homme, mais une personnification imaginaire et un style poétique. On peut regarder cette assertion comme un peu exagérée. La Vie du fabuliste attribuée à Planude, moine grec du Ive siècle, mais qui remonte à une date plus reculée, n'est qu'un tissu d'absurdités et de niaiseries; Mézières la qualifie avec raison de contes faits à plaisir et de badineries inventées pour amuser les petits enfants. » Il est très-probable qu'Esope n'écrivit jamais de fables; c'est l'opinion de Bentley. Les apologues étaient un des exercices des élèves de rhétorique; plus tard, on y joignit des récits tirés du roman persan de Syntipas, et du roman arabe de Kalilah et Dimnah. Enfin on ajusta tant bien que mal à chaque fable une moralité tirée en général de l'Evangile et des Pères de l'Eglise. De ces misérables compilations, rédigées par des moines byzantins pour leurs écoliers, est venu le recueil si connu sous le nom de Fables d'Esope. Voir l'article consacré à Esope par M. Léo Joubert dans la Nouvelle biographie générale, t. 'XVI, col. 394.

+ ÉSOPE DE SAINT-GERMAIN-ENLAYE (1') [DUFLos].

OEuvres de-, dédiées à l'humanité. (S. 1.) 1764, in-8.

+ESPAGNAC (d') [J.-B.-Joseph DAMAR zit de Sahuguet, baron d'—, lieutenantgénéral, mort en 1783].

Voir la « France littéraire ». t. III, p. 35, pour les divers ouvrages de cet écrivain militaire.

ESPAGNOL (Un), ps. [le baron DE THEIS].

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Mémoires d' ou Histoire de don Alphonse de Peraido, écrite par lui-même

1253 ESPAGNOL CONSTITUTIONNEL

et publiée par ***. Paris, Maradan, 1818, a 2 vol. in-12.

Il a paru une seconde édition avec le nom de l'auteur (Paris, 1825); elle offre de grandes différences avec la première. 01. B.

ESPAGNOL CONSTITUTIONNEL (Un), aut. dég. [GALIANO, membre des Cortès]. Appel au peuple français en faveur de la liberté d'Espagne. Paris, de l'impr. de Selligue, 1830, in-8, 28 p.

Globe, du 16 novembre 1830.

ESPAGNOL TÉMOIN OCULAIRE (Un), aut. deg. [don Sébastien MIÑANO].

Histoire de la révolution d'Espagne, de 1820 à 1823 (Trad. de l'esp. par MM. Meissonnier de Valcroissant, Ernest de Blosseville et don Andrès Muriel). Paris, Dentu, 1824, 2 vol. in-8.

Le manuscrit a été soumis au roi d'Espagne avant l'impression, d'après l'aveu de l'auteur.

Les 361 premières pages du t. Jer ont été traduites par MM. Meissonnier de Valcroissant et E. de Blosseville, et le reste de l'ouvrage par don A. Muriel. La majeure partie du second volume a été empruntée par M. Miñano, presque textuellement, à l'Annuaire historique, de Lesur.

(Note de M. E. de Blosseville à M. De Manne.) ESPAGNOL NATURALISÉ FRANÇAIS (Un), ps. [SOUFFLET MERREY]. Réponse d' à M. Fievée. Paris, Bouveret, 1815, in-8, 34 p.

Non annoncé dans la Bibliographie de la France. C'est, selon toute apparence, une réponse à un passage de la Correspondance politique et administrative, de J. Fiévée.

ESPAÑOL RESIDENTE EN PARIS (Un), aut. deg. [le comte DE TORRENO].

Noticia de los principales sucesos occurridos en el gobierno de España, desde el momento de la insurreccion en 1808 hasta la disolucion de las Cortes ordinarias en 1814. Paris, de la impr. de Rougeron, 1820, in-8, 88

Aperçu des révolutions survenues dans le gouvernement d'Espagne, depuis le premier moment de l'insurrection en 1808, jusqu'à la dissolution des Cortes ordinaires en 1814, trad. sur l'original, écrit par un Espagnol à Paris. Paris, Corréard, 1820, in-8, 80 p.

ESPÉRONNIER DE DISCIPLINE (l'), ps. [Antoine Du SAIX].

Petits Fatras d'un apprentif surnommé. Paris, Simon de Colines, 1537, in-4; ou Paris, de Marnef, 1546, in-16. +Voy. APPRENTIF (un), col. 372 b.

ESPILLY (Marie d'), ps. [Mme DE LONGUEVILLE], aut. du type de « la Vieille Fille, »> imprimé dans le tome II des

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Panégyrique de Trajan, par Pline second, de la traduction de l'abbé Esprit. Paris, P. Le Petit, 1677, in-12.

On croit que cette traduction est de Jacques Esprit, de l'Académie française, quoique imprimée sous le nom de son frère. Niceron, t. XV, p. 216. A. A. B-r.

ESPRIT (Messire), ps. [P.-Fr. GODARD DE BEAUCHAMPS].

Histoire du prince Apprius (Priapus), extraite des fastes du monde, depuis sa création manuscrit persan trouvé dans la bibliothèque d'un roi de Perse; traduction française, par, gentilhomme provençal servant dans les troupes de Perse. Impr, à Constantinople, l'année présente (1728),

din-12.

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On a imprimé une table pour l'intelligence de cette histoire; elle se trouve jointe à quelques exemplaires. L'ouvrage a été imprimé à Lyon; l'imprimeur fut condamné au bannissement et à une forte amende. A. A. B-r.

+Il existe plusieurs réimpressions de cette histoire allégorique où les noms sont anagrammatisés: 1729, 1748, 1764. On a signalé une traduction anglaise, London, 1728. - Suite à Apprius, continuation de son histoire, qui ne vaut pas la première. Se trouve dans la troisième partie, excessivement rare, d'un Recueil d'opuscules et de poésies du prince Charles de Ligne; on ne connait que douze exemplaires de ce livret, imprimé au château du prince, à Belœil, vers 1788; mais il en a été fait à Bruxelles, en 1867, une réimpression à 70 exemplaires seulement.

ESPRIT DÉSINTÉRESSÉ (Un), aut. deg. [SPINOSA].

Réflexions curieuses d'-, sur les matières les plus importantes au salut, tant au public que particulier (ouvrage traduit du latin de Spinosa, par de Saint-Glain). Cologne, Claude-Emmanuel, 1678, in-12.

Cet ouvrage, traduction du Tractatus theologicopoliticus, a paru sous deux autres titres :

10 Clef du Sanctuaire, par un savant de notre siècle. Leyde, Pierre Warnaer, 1678, pet. in-12;

20 Traité des cérémonies superstitieuses des Juifs tant anciens que modernes. Amsterdam, Jacob Smith, 1678, in-12. Voir le Manuel du Libraire, art. SPINOSA. Une version beaucoup mieux faite se

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