But if the sense of touch, whereby mankind Beyond all other; think the same vouchsafed What higher in her society thou find❜st Attractive, human, rational, love still; In loving thou dost well, in passion not, Wherein true love consists not : love refines The thoughts, and heart enlarges; hath his seat In reason, and is judicious; is the scale By which to heavenly love thou mayst ascend, Not sunk in carnal pleasure; for which cause, Among the beasts no mate for thee was found. To whom thus, half abash'd, Adam replied : Neither her outside form'd so fair, nor aught In procreation common to all kind, Though higher of the genial bed by far, And with mysterious reverence I deem) <«< Mais si le sens du toucher, par lequel « l'espèce humaine est propagée, te paraît un « délice cher au-dessus de tout autre, songe « que le même sens a été accordé au bétail « et à chaque bête : lequel ne leur aurait pas « été révélé et rendu commun, si quelque «< chose existait là dedans, digne de subju<<guer l'ame de l'homme, ou de lui inspirer la passion. « Ce que tu trouves d'élevé, d'attrayant, de «< doux, de raisonnable, dans la société de ta « compagne, aime-le toujours; en aimant tu fais << bien; dans la passion, non, car en celle-ci le << véritable amour ne consiste pas. L'amour « épure les pensées, et élargit le cœur; il a son siége dans la raison, et il est judicieux; il est « l'échelle par laquelle tu peux monter à l'amour « céleste, n'étant pas plongé dans le plaisir char<< nel: c'est pour cette cause que parmi les bêtes << aucune compagne ne t'a été trouvée. » Adam à demi honteux répliqua: « Ni l'extérieur de la femme, formé si beau, << ni rien de la procréation commune à toutes « les espèces (quoique je pense du lit nuptial « d'une manière beaucoup plus élevée et avec « un mystérieux respect), ne me plaisent au So much delights me, as those graceful acts, From all her words and actions, mix'd with love More grateful than harmonious sound to the ear. Yet these subject not: I to thee disclose Approve the best, and follow what I approve. Love not the heavenly spirits, and how their love To whom the angel, with a smile that glow'd Celestial rosy red, love's proper Answer'd: hue, Let it suffice thee that thou know'st « tant dans ma compagne que ces manières gra«< cieuses, ces mille décences sans cessé décou<< lant de toutes ses paroles et de toutes ses actions « mêlées d'amour, de douce complaisance, qui << révèlent une union sincère d'esprit, ou une << seule ame entre nous deux : harmonie de deux époux, plus agréable à voir qu'un son harmo<< nieux à entendre. « << Toutefois ces choses ne me subjuguent pas : je << te découvre ce que je sens intérieurement, sans «< pour cela que je sois vaincu, moi qui rencontre « des objets divers, diversement représentés par << les sens; cependant toujours libre, j'approuve « le meilleur, et je suis ce que j'approuve. Tu ne << me blâmes pas d'aimer, car l'amour, tu le dis, «< nous élève au ciel; il en est à la fois le chemin « et le guide. Souffre-moi donc, si ce que je de<< mande est permis les esprits célestes n'ai<< ment-ils point? Comment expriment-ils leur << amour? Par regards seulement? Ou mêlent« ils leur lumière rayonnante par un toucher vir« tuel ou immédiat? » L'ange avec un sourire qu'animait la rougeur des roses célestes, propre couleur de l'amour, lui répondit: « Qu'il te suffise de savoir que nous sommes Us happy; and without love no happiness. Of membrane, joint, or limb, exclusive bars: But I can now no more; the parting sun, And all the blest stand fast; to stand or fall Perfect within, no outward aid require; |