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*KILWARDEN (Arthur WOLFE, | Joe Thompson, roman, et de quellord), premier juge du banc du roi ques autres ouvrages. en Irlaude, né d'une famille obscure de Dublin, mort en 1803, élève du college de la Trinité à Dublin, fut reçu avocat en 1766, et nommé

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KIMCHI (David), rabbin gol, nommé en 1232 arbitre de la querelle survenue entre les synago

pen après membre du conseil, puisques d'Espagne et de France, au

sujet des livres de Maimonides il siégea au parlement. En 1787, il mourut vers 1240. C'est celui de tous fut solliciteur-général, et deux ans les grammairiens juifs qui, avec après procureur - général. Enfin, à Juda Chinug, a été le plus suivi, la mort du lord Clonmell, uomîné premier juge du banc du roi, n'ont presque composé leurs Dicmême parmi les chrétiens, lesquels Kilwarden montra dans cette pla- tionnaires et leurs versions de la ce une grande modération, et une Bible que sur les livres de ce savant impartialité incorruptible; mais il rabbin. On estime particulièrement n'en périt pas moins d'une masa méthode, la netteté et l'énergie mere déplorable. Une populace efde son style: les juifs modernes le frénée l'arracha de son carrosse, avec son,neveu le révérend Richard Wolfe, et les massacra dans une rue.de Dublin: un homme de cette populace prit sous sa protection Miss Wolfe, fille du lord, qui étoit aussi dans ce même carrosse, et la sauva de la fureur du peuple.

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préferent aussi à tous les gramimairiens. Il s'est illustré par divers ouvrages. I. Une Grammaire hébraïque, intitulée Michlol, c'est-à-dire Perfection, Venise, 1545, in -8°; Leyde, 1631, in 12. C'est cette Grammaire qui a servi de modèle à toutes les Grammaires hébraïques.

* I. KIMBER (Isaac), théolo-II. Un livre des Racines hébraïques, gien dissident, né en 1692 à Wan-1555, in-8° ou in-fol. sans date. III. fage au comté de Berk, mort à Lon-Dictionarium talmudicum, Vedres en 1758, fut pendant bien des années éditeur du London Magazine. Il a composé aussi beaucoup d'ouvrages I. La Vie d'Olivier Cromwel, in-8°. II. La Vie de l'évéque Beveridge, qui se trouve én tête des Œuvres de ce prélat. III. Une Histoire d'Angleterre, 4 vol. in-8°. IV. Vingt Sermons, qui ont été imprimés après sa mort.

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nise, 1506, in-fol. IV. Des Commentaires sur les Psaumes, sur les Prophetes, et sur la plupart des autres livres de l'ancien Testament, imprimés, au moins pour la plus grande partie, dans les grandes | Bibles de Venise et de Bàle. On n'y pourtant point mis ses Commentaires sur les Psaumes, qui se trouvent imprimés séparément en Allemagne. Dom Janvier, bénédictiu de Saint-Maur, en a donné une version latine en 1669, in-4°. Ces Commentaires, ainsi que tous les autres de cet illustre rabbin, sont ce que et de plus raisonnable sur l'Ecriles juifs ont produit de meilleur

* II. KIMBER (Edouard), fils du précédent, né en 1719, mort en 1769, d'abord destiné à la librairie, préféra de servir dans les armées et se fit une réputation en Amérique. Kimber a été, après son père, éditeur du London Magazine. On a de lui encore une compilation du Pocket peerage d'An-gumens contre les chrétiens, 1566, in-8°. gleterre, d'Ecosse et d'Irlande ; et une Histoire d'Angleterre, en 10

ture. Génébrard a traduit ses Ar

* KINASTON (François), fils de vol. in-8°. Enfin, il est auteur du | sir Edouard Kinaston, né au comté

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emplois, le doyenné de Dublin en 1688. Peu favorable au parti du roi Jacques, il manifesta trop ouvertement son attachement aux intérêts de Guillaume, et fut mis en prison; mais quand le gendre eut détrôné le beau-père, il fut nommé à l'évêché de Derby, et ensuite à l'archevêché de Dublin. King mourut en 1729, à 79 ans.Ses ouvrages sont, I. l'Etat des protestans d'Irlande sous le règne du roi Jacques; ouvrage vanté par le fameux G. Burnet, mais dout Leslie a fait la réfutation. Ii. Discours sur les inventions des hommes dans le culte de Dieu, souvent réimprimé. III. Un Traité de l'origine du mal, en latin, traduit en anglais par Edmond Law, 1731, in-4°, et en 1732, 2 vol. in-8°. Le traducteur a chargé sa version de longues notes, dans lesquelles il pré

et Leibnitz avoient faites contre ce

traité. IV. Des Ecrits polémiques. V. Des Sermons, etc.

* VI. KING (Edouard), jeune

+ III. KING (Jean), né à Waru-tend réfuter les objections que Bayle hall en Angleterre, chapelain de la reine Elizabeth, prédicateur du roi Jacques, doyen de l'église du Christ Oxford, enfin évêque de Londres, mourut en 1621. On a de lui plusieurs ouvrages, parmi les-Anglais de grande espérance, hourquels on distingue ses Commentaires sur Jonas, Oxford, 1599, in-4°, et ses Sermons. Jacques II jouant sur le nom de ce prélat, qui signifie roi, l'appeloit le Roi des prédicateurs, et le lord chef de justice Coke disoit que de son temps la chambre étoilée n'avoit point eu d'orateur qui le sur-pièces de poésie de King. passat.

IV. KING (Henri), fils du précé dent, mort le 1er octobre 1669, évêque de Chichester, laissa différens ouvrages en anglais et en latin, en prose et en vers. Les meilleurs sont des Sermons, une Explication de l'Oraison dominicale, et une Traduction des Psaumes, en vers, propres au chant, 1651, in-12.

+ V. KING (Guillaume), né à Antraim, en 1650, d'une ancienne famille d'Ecosse, obtiut, apres divers

sier du coliége du Christ à Cambridge en 1653, tomba dans la mer où il se noya, en passant de Chester en Irlande. C'est d'après ce triste accident que Milton fit le beau poëme de Lycidas. On trouve dans la collection de Nichols quelques

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VII. KING (Guillaume), né à Londres en 1663 jurisconsulte anglais, d'une illustre famille, élève de l'école de Westminster puis du collège du Christ à Oxford, où il commença l'étude des lois, débuta par défendre Wickliffe contre les calomnies de Varillas. La reine Anne le fit son secrétaire, et il accompagna le comte de Pembrock en Irlande. Il auroit pu s'enrichir par les emplois importans qu'il exerça dans ce pays; mais il aima mieux retourner en Angleterre, pour

Elève du college de Baliol à Oxford, il fut nommé en 1718 principal du college de Sainte-Marie; mais en se mettant sur les rangs pour être représentant de l'université, il se démit de sa place de principal, et n'ayant pas obtenu celle qu'il désiroit, il alla en Irlande on retour;

cultiver les sciences et la littérature. Il mourut le 25 décembre 1712, et fut enterré à l'abbaye de Westminster. On a de lui un grand nombre d'Ecrits en anglais, remplis de saillies. Ses bonnes Reflexions sur le livre de Molesworth, touchant le Danemarck, ont été traduites en français. * VIII. KING (Edmond), méde-ignore l'époque de son cin et chimiste anglais, de la société royale de Londres, fut un des grands anatomistes de son temps, et zélé partisan de la transfusion qu'il cher-King prononça à Oxford un discours

cha à mettre en vogue de concert avec Thomas Cox. Le résultat de

mais on sait qu'il étoit encore en Irlande quand il publia un poëme satirique intitulé le Toast. En 1749

pour la dédicace de la bibliothèque
de Radcliffe. Ce docteur, roya-
liste très-zélé, mais généralement
regardé comme ennemi de la maison
de Brunswick, qui ne lui épargna
pas les désagrémens, est auteur de
plusieurs Traités, et de cinq vol.
de Sermons.

Jeurs opérations se trouve dans les
Transactions philosophiques, année
1667, dans le Journal d'Angleterre,
et dans celui des savans, année 1668.
King a aussi donné particulièrement
quelques Mémoires insérés dans le
recueil de la société de Londres; tels
sont des Réflexions sur les parties
parenchymateuses du corps humain,
année 1666; une Observation sur
la glande pinéale pétrifiée, année
1686. On ignore les dates de sa nais-
sance et de sa mort; on sait seule-ressèrent le célèbre Locke
ment qu'il vivoit du temps de Char-
les II d'Angleterre, et que ce prince
prenoit plaisir à visiter son labora-
toire. King soigua le roi dans sa
dernière maladie.

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+ XI. KING (Pierre), né à Excester dans le Devonshire en 1659, d'un mercier qui l'avoit destiné à la même profession. Les études auxquelles il se livra par goût inté

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retour

oncle maternel, qui l'envoya étuet à son dier à Leyde au collège de Justice du Temple. Ses progrès dans l'étude des lois, et son mérite, l'élevèrent à plusieurs IX. KING (Jean), second fils chancelier d'Angleterre. Il mourut dignités, et enfin à celle de grandde King, évêque de Londres, mort en 1733 à Ockam, après avoir publié en 1639, élève de l'église du Christ, deux ouvrages estimés dans son pays. orateur public de l'université, et I. Recherches sur la constitution, chanoine des églises du Christ et de la discipline et l'unité du culte de Windsor a donné, I. Oratio la primitive Eglise, pendant les panegyrica, de auspicato Caroli trois premiers siècles, 1691, in-8°. principis in regnum Hispanicum. Histoire du Symbole des apótres, adventu. II. Gratulatio pro Carolo reduce Oxoniensium nomine reci

avec des réflexions critiques sur ses différens articles, 1702, in-8°. Le traducteur anglais de l'Histoire ecclésiastique de Mosheim lui re

tata. III. Cenotaphium Jacobi, sive laudatio funebris pic et felicis memor. Jac. mag. Brit. reg., et quel-proche d'avoir confondu le chanceques Sermons.

* X. KING (Guillaume), publiciste anglais et bon écrivain, né à Stepney en 1685, mort en 1763. I

lier Pierre King avec un autre savant du même nom, prêtre et lecteur de Topsham, près d'Exeter, qui étoit aussi le lieu de sa naissance,

et qui s'est sur-tout fait connoître par une dispute littéraire avec W. Moyse, sur la légion fulminante.

* XII. KING (Jean-Glen), théologien anglais, né au comté de Norfolck, mort en 1787. Elève du collége de Caïus à Cambridge, où il fut reçu docteur, on le chargea du cabinet des médailles de l'impératrice de Russie. Ce savant a laissé beaucoup d'ouvrages. I. Les Rites et Cérémonies de l'Eglise grecque, 1772, contenant l'exposition de la doctrine de cette Eglise, de son culte et de sa discipline. II. Observations sur le climat de la Russie et des contrées du nord, avec une vue des montagnes près de Pétersbourg. III. Observations sur le vase de Barberini.

* XIII. KING (Thomas), fameux comédien, né en 1730 à Westminster, mort en 1805, reçut une excellente éducation, et étoit destiné au commerce. Mais il n'avoit pas vingt ans quand il quitta ce parti pour le théâtre. Il commença sa réputation à Dublin, et débuta ensuite à Drury-Lane avec beaucoup d'éclat. Le rôle de lord Ogleby porta sa réputation au plus haut degré. Personne n'a jamais rendu comme lui le sarcasme, et il excelloit dans le rôle de Pierre 'Teazle de l'Ecole du scandale. Ce comédien avoit gagné une grande fortune; mais une malheureuse passion pour le jeu lui enleva promptement ce qu'il avoit acquis en bien des années.

KINKSTON ( la duchesse de.) Voyez HERVEY, no III.

*I. KINSKHOT ( Gaspard), né à La Haye en 1622, s'appliqua avec succès aux belles-lettres et à la jurisprudence. Il fut un des députés des états-généraux pour la paix de Westphalie. Il mourut à La Haye en 1649, à l'âge de 27 ans, Ou a

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* II. KINSKHOT (Henri), bon jurisconsulte, issu d'une bonne famille de Turnhout, près d'Anvers, mort à Bruxelles en 1608, a donné Concilia juris, Louvain, 1633, in-fol., qui ont été augmentés par son fils François DE KINSKOT, chancelier de Brabant, mort le 3 mai 1654.

* KIOSEM, fille d'un prêtre grec de Romanie, se rendit à Constantinople à la mort de son père; elle y fut conduite par des femmes qui comptoient s'en servir pour parvenir à la fortune. Sa beauté n'étoit pas extraordinaire; mais une figure intéressante, une taille avantageuse et pleine d'agrément, la musique et la danse qu'elle possédoit parfaitement, et des reparties remplies de vivacité, de grace et de finesse, la firent réussir auprès de l'efféminé Achmet I, à qui elle fut présentée, et qui la mit au nombre de ses favorites. Adorée du sultan, elle lui donna un fils nommé Amural, et elle fut déclarée seconde sultane. Elle acquit bientôt des richesses immenses. A la mort d'Achmet I, son successeur Mustapha la fit conduire dans le vieux sérail, comme n'étant pas mère du nouvel empereur, disgrace qu'elle supporta avec courage. Durant le règne d'Amurat son fils, cette femme adroite et ambitieuse se fit des amis en prodiguant les trésors qu'elle avoit entassés aux pachas et aux ministres de l'empire, et elle parvint ainsi, après des événemens divers, à porter la couronne. Elle fut massacrée à l'âge de 72 ans et termina misérablement une vie livrée à l'ambition et aux intrigues du sérail. Cette princesse s'est rendue célèbre pour avoir eu l'art de régner, même à la fin de ses jours,

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dans une cour où la vieillesse est le plus f trouve en tête de ses œuvres. Le docgrand malheur qui puisse arriver. teur Kippis a donné encore l'HisKIPPING (Heuri), Kippingius, le New annual Register, et un grand toire des connoissances, etc., dans littérateur lathérien, né à Rostock, nombre d'autres écrits, particulièmort en 1678, sous-recteur du college de Bremen, est connu par L'université d'Edimbourg le reçut rement des Sermons et des Traités. plusieurs ouvrages. Les principaux docteur, et il fut aussi associé de la sout, 1. Un Supplément à l'Histoire de Jean Pappus. 11. Un Traité des Antiquités romaines, en quatre livres, Leyde, 1713, in-8°, en latin. III. Un autre sur les ouvrages de la création, Fraucfort, 1676, in-4°. IV. Plusieurs Dissertations ou Exercitations sur l'ancien et le nouveau Testament, etc.

*KIPPIS (André), théologien anglais et biographe, ué en 1727 à Nottingham, mort en 1795, élève du docteur Doddridge, fut en 1746 ministre à Boston au comté de Lin

société royale, et de celle des antiquaires. Cet auteur, laborieux et intelligent, écrivoit avec pureté et

correction.

I. KIRCH. Voyez KIRKE.

+ II. KIRCH ( Godefroi), astronome, mort en 1710, mari de Marguerite, célèbre par ses laborieuses observations et les savans ouvrages qu'il a laissés. (Voyez les deux articles suivans.)

née

+III. KIRCH (Marie-Marguerite), Leipsick en 1670, morte à Berlin femme du précédent, savante,

à

en 1720, fille de Mathias WinkleGodefroi Kirch, habile astronome man, théologien luthérien, épousa

y

fut

coln. En 1750 il passa à Dorking au comté de Surrey, et en 1753 il étoit pasteur d'une congrégation à Westminster. Kippis fut quelque temps un des coopérateurs au Monde Luben dans la Basse - Lusace thly Review; et en 1761 il fut un des propriétaires d'un ouvrage pé-aida son mari dans ses observations (voyez l'article précédent); elle riodique intitulé Bibliothèque, qui astronomiques, et pour les calculs n'eut pas de succès. Deux ans après des Ephemerides. Lorsque le roi de il fut professeur dans une académie Prusse fonda l'académie des sciences pour l'éducation des ministres dissià Berlin, en 1700, Kirch dens, établie aux frais de M. Coward et de ses amis. En 1763, placé et peusionné comme astronome; sa femme mérita par ses Kippis publia la Défense des mitravaux l'estime et l'admiration de nistres protestans dissidens, relatous les membres de cette société tivement à leur dernière adresse savante. En 1702 elle découvrit une au parlement. Cet ouvrage causa une dispute entre lui et le docteur comète, et Kirchen a publié les observations faites par sa fe:nme. En 1707 Tucker. En 1777 il donna une nouelle observa une aurore boréale trèsvelle édition de la Bibliotheca Britannica, dans laquelle il montra sciences de. Paris fait mention. L'antoute l'étendue de son érudition. née suivante, après la mort de son Cinq volumes de cet ouvrage furent mari, elle publia un Discours sur la publiés de son vivant, et la plus prochaine conjoncion de Saturne grande partie du sixième étoit prête et de Jupiter. Cette dame a laissé de ses père et mère. un fils qui a soutenu la réputation

avant sa mort. En 1788 cet auteur

a donné la Vie du capitaine Cook,

un vol in-8°; et la même année la Vic du docteur Lardner, qui se.

remarquable, et dont l'académie des

IV. KIRCH (Christ- Fried),

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