L'église et l'Empire romain au IVe siècle: ptie. Constance et Julien. 3. éd. 2 v

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Didier et cie, 1860 - Church and state

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Page 59 - Credo in unum Deum patrem omnipotentem factorem Coeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium et in unum Dominum Jesum Christum filium Dei unigenitum et ex patre natum ante omnia Saecula, Deum de Deo, lumen de lumine Deum verum de Deo vero genitum non factum consubstantialem patri, per quem omnia facta sunt.
Page 59 - CREDO in unum Deum, [Patrem omnipotentem,] factorem coeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium. Et in unum Dominum Jesum Christum, Filium Dei unigenitum, et ex Patre natum ante omnia saecula. Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero, [genitum, non factum, consubstantialem Patri,] per quem omnia facta sunt, qui propter nos homines et propter nostram salutem descendit de coelis.
Page 278 - ... vertu des individus, c'est le succès, au contraire, qui est l'épreuve véritable des, institutions et des idées. Malgré des schismes qui n'obscurcirent jamais toute sa lumière, malgré les inévitables abus nés de la faiblesse humaine, dont ne préserve pas l'infaillibilité doctrinale, l'Église traverse victorieusement depuis quinze siècles cette épreuve. En lui permettant de répandre par mille canaux divers les trésors de dignité, de vérité et d'amour qu'elle renfermait dans son...
Page 278 - Le sort de cette terre serait trop cruel si le vrai et le bien n'y pouvaient triompher, même un jour, sans perdre leur efficacité sainte; et ce serait une doctrine bien impuissante que celle qui ne pourrait gouverner les hommes sans se corrompre ellemême. Si la persécution est utile pour passer au creuset le courage et la vertu des individus, c'est le succès, au contraire, qui est l'épreuve véritable des institutions et des idées. Malgré des schismes qui n'obscurcirent jamais toute sa lumière,...
Page 55 - Hâte-toi vers l'église, et ensuite à ton métier, pour que Dieu bénisse l'œuvre de tes mains : celui qui va à son métier avant d'entrer à l'église, travaille en vain. Retiens ce que tu as entendu dans la maison de Dieu, et roule-le dans ta pensée, pendant le travail comme en voyage. Celui qui cherche un refuge en Dieu s'amasse un secours intérieur 3.
Page 278 - ... si Constantin avait rendu à sa foi un service dont on puisse se féliciter sans partage. Gardons-nous pourtant de pousser trop loin un doute pusillanime qui fait injure à l'humanité et à l'Église. Le sort de cette terre serait trop cruel si le vrai et le bien n'y pouvaient triompher, même un...
Page 76 - Apollin., loc. cit. l'esprit de système chez les plus consciencieux écrivains? Le grave cardinal Baronius ne craint pas de donner l'autorité de son adhésion à ces puérilités historiques, uniquement dans le but d'accréditer par là l'idée que le baptême de Constantin eut lieu à Rome par les mains du pape Sylvestre.
Page 187 - Le mal vint de plus loin : il eut sa source à une profondeur où il n'est guère donné aux lois humaines d'atteindre. C'était par ses plaies intérieures et par la décomposition de toutes ses forces vitales, et non par la faute d'aucune organisation militaire que l'empire devait périr. Dix siècles de corruption et trois de despotisme avaient amené cette vieille société à un état de misère morale et matérielle, et, si on ose se servir d'une expression trop moderne, à une condition économique...
Page 189 - Les douaniers, les usuriers, dit-il, sont l'objet de la haine publique; elle flétrit leurs gains illicites. On regarde comme bas et sordides les métiers des mercenaires et de tous ceux dont on achète le travail et non le talent, car le salaire seul est pour eux un contrat de servitude. On juge de même ceux qui achètent des marchands en gros pour revendre en détail; ils ne gagnent qu'à force de mentir et rien n'est plus honteux que le mensonge. Tous les ouvriers, en général, exercent...
Page 218 - Puisque vous savez, écrivait l'empereur, quel est mon désir, vous aurez à laisser l'accès de l'Eglise parfaitement libre à ceux qui demandent à y rentrer. Que si vous leur faites la moindre difficulté, j'enverrai sur-le-champ des hommes de mon service pour vous déposer de votre charge et vous faire sortir de la ville. » C'est Athanase lui-même qui dans un écrit postérieur nous fait connaître la teneur de cette menace. Par le calme de son récit, on peut juger qu'il en avait éprouvé...

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