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sser reposer cette somme oisive dans votre caisse ; s pour 7,631 fr. de bons du trésor, qui peuvent sés à volonté. En attendant, ils produisent un moérêt..

Conseil d'administration est loin de concevoir surde de capitaliser; il sait que vos souscriptions ne confiées que pour les faire fructifier au profit de l'éis, il a dû prévoir aussi que l'occasion de faire d'unses se multiplieront à mesure que vos travaux prenplus grand essor; il faut d'ailleurs que l'application épenses soit préparée par les travaux du Conseil ; ent être ordonnées quelque tems avant d'être soldéjà vous allez voir que, pendant le cours de 1824, de portion de la somme déjà mise ainsi en réserve son emploi.

aluons les recettes ordinaires de 1824, d'après des souscriptions de 1823, à..

ant, le nombre des souscripteurs s'accroissant ur, cet article paraît devoir s'élever plus haut. joignons un remboursement à faire par Didot, de...

En tout...

= pouvons apprécier d'avance quel pourra être des dons volontaires; c'est un produit de sa èrement éventuel. Nous nous plaisons cepenpérer que la Société continuera à recevoir des es du généreux intérêt que diverses personnes

ses travaux.

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Recherches sur l'I

Par M. le

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Tome IV.

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Recherches sur l'Initiation à la Secte des Ismaéliens; Par M. le Baron SILVESTRe de Sacy.

( Suite.)

LE second degré de l'initiation n'est que le déve loppement et la conséquence de ce qui a été insinué dans le premier, que les imams seuls ont reçu de Dieu la mission d'instruire les musulmans, et que toutes les erreurs qui ont altéré la pureté de l'islamisme, ne viennent que de ce qu'on a abandonné les imams pour écouter des docteurs sans autorité. On va plus loin, et on établit, par des argumens, soit tirés de textes de l'Alcoran, soit fondés sur la raison, que l'accomplissement même des devoirs de l'homme envers Dieu, et la pratique des lois qu'il a imposées, à ses serviteurs, ne sauraient lui être agréables, si on ne reçoit la doctrine par le canal des imams auxquels il a luimême donné l'autorité sur les hommes, et il a confié le soin de veiller à ce que ses lois se conservent et soient exécutées d'une manière conforme à sa volonté. Cette doctrine, et les raisonnemens dont on fait usage pour la démontrer, sont communs à d'autres sectes des partisans d'Ali.

Tome IV.

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Parvenus au troisième degré de l'initiation, les Daïs introduisent le prosélyte dans le dogme qui distingue les Ismaéliens de toutes les autres branches des Schütes; car c'est à ce moment qu'on lui apprend que le nombre des imams héréditaires est borné à sept, et qu'on lui fait connaître ces sept imams. On invoque, en faveur de cette doctrine, l'importance du nombre septénaire qui joue un si grand rôle dans toute la nature, dans la personne même de l'homme, dans les rites de la religion; puis on s'attache à combattre l'enseignement de ceux des Schütes qui admettent une succession de douze imams. Cette dernière secte est d'accord avec les Ismaéliens, relativement aux six premiers imams, c'est-à-dire jusqu'à Djafar sadik; mais elle diffère d'eux en ce qui concerne celui des enfans de Djafar qui a dû hériter après lui de l'imamat. Le Daï s'attache donc à démontrer que Mousa, fils de Djafar, en qui les autres sectes continuent la succession des imams, s'était rendu indigne de cette éminente qualité, et qu'elle n'a pu passer qu'à Mohammed, fils d'Ismaïl et petit-fils de Djafar.

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« Ce n'est pas, dit encore ici fort judicieusement » l'historien des Ismaéliens, que le but véritable de » ces sectaires soit d'exclure Mousa, fils de Djufar, de la succession des imams, pour y admettre » de préférence Ismaïl ou son fils Mohammed; tout >> cela n'est entre leurs mains que ce qu'est entre les >> mains de l'artisan l'outil dont il ne peut se passer » pour exécuter l'ouvrage qu'il a entrepris. Quand une >> fois celui qu'ils veulent séduire s'est abandonné à

» cux, et a prêté une oreille docile à leurs discours, » ils sont assurés d'être maîtres de son esprit, et ils le >> conduisent ensuite par telle voie que bon leur >> semble. >>

L'enseignement du quatrième degré est d'une grande importance, parce que, sans révéler encore le but ultérieur de la secte, il y prépare les voies, en diminuant l'importance de la religion révélée. Voici l'abrégé très-resserré de ce degré de l'initiation.

Depuis l'origine du monde, la suite des siècles se partage en sept périodes, dont chacune a eu sa religion fondée par un prophète qui, dans le langage de la secte, est nommé bli natek, c'est-à-dire parleur, et que, pour me faire mieux entendre, je nommerai législateur. Chaque prophète législateur a eu pour successeur une suite de sept lieutenans ou vicaires, qu'on appelle samet, c'est-à-dire taciturnes, parce qu'ils n'ont rien enseigné de nouveau ; et de ces vicaires, celui qui a assisté le législateur, et qui lui a succédé immédiatement, reçoit le nom de asas, c'est-à-dire fondement, ou jug sous, c'est-à-dire source, racine. Les sept prophètes législateurs, et leurs aides ou premiers vicaires sont : 1° Adam et Seth; 2° Noë et Sem; 3° Abraham et Ismaël; 4° Moïse et Aaron remplacé ensuite par Josué; 5° Jésus, le Messie, et Simon Céfas; 6o Mahomet et Ali; 7° Mohammed, fils d'Ismaïl, qu'on ne désigne point autrement que par le titre de

اساس

سوس

Sahib صاحب الزمان Kam alzemanou قائم الزمان

alzéman, c'est-à-dire le chef de ce siècle. « C'est,

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