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de Nicolas Allain.-Des Let | ques de divers voyages en tres, en 5 vol. in-12. Europe, Bâle 1673, et Lyon 1674, in-12. Pratica delle Medaglie, Venezia, 1673.Suetonius ex Numismatibus illustratus: Basileæ, 1675, in-4°.

PATIN, (Charles) fils du précédent, né à Paris en 1633, fit des progrès surprenans dans les sciences. Apeine était - il àgé de 14 ans, qu'il soutint sur toute la philosophie des thèses grecques et latines. On le destina d'abord au barreau, mais son goût le portait vers la médecine; il quitta le droit et reçut le bonnet de médecin. Il exerçait son art avec distinction, lorsqu'il fut obligé de quitter la France. On attribue sa disgrace à un prince du sang, qui l'accusa d'avoir débité quelques exemplaires d'un ouvrage satirique, qu'il s'était charge d'anéantir. Il mourut à Padoue en 1693. On a de lui un grand nombre d'écrits en latin, en français et en italien. Les plus considérables sont : Itinerarium Comitis Briennæ, in-8°. Paris, 1662. Familiæ Romanæ ex antiquis Numismatibus, Paris, 1663, in-fol. Il y en a une édition de 1703, augmentée. Le fonds de l'ouvrage est de Fulvius Ursinus.- Traité des tourbes combustibles, Paris 1663, in-12. Introduction à l'histoire par la connaissance des médailles, Paris 1665, et Amsterd. 1667, in - 12, Imperatorum Romanorum Numismata. Strasbourg 1671, infol.-Introduction à l'histoire par les médailles, 1691, in-12.

Quatre Relations histori

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De optimâ Medicorum Sectâ, Padoue, 1676.- De Febribus, ibid. 1677.- De Scorbuto, ibid. 1679. — Lycæum Patavinum, ibid, 1682.- Thesaurus Numismatum à Petro Mauroceno collectorum, Venise 1584, in-4°. Commentarii in Monumenta antiqua Marcellina, Padoue 1688.

PATIN, (Charlotte et Gabrielle) filles du précédent, étaient, ainsi que leur mère, de l'académie des Ricovrati, de Padoue, dont leur père avait été long-tems chef et directeur. L'une et l'autre ont publié des ouvrages savans en latin, et leur mère est auteur d'un Recueil de réflexions morales et chrétiennes. Les ouvrages de Charlotte sont : Une Harangue latine, sur la levée du siége de Vienne, et Tabella Selecta, in-fol., Padoue, 1691, avec des figures. C'est l'explication de 41 tableaux des plus fameux peintres, que l'on voit à Padoue. Il y a une 42. estampe représentant la famille des Patin. On compte parmi les productions de Gabrielle, le Panegyrique de Louis XIV, et une Dissertation, in-4°., sur le phénix d'une médaille de Caracalla, Venise, 1683, in-4°.

comédie en 2 acles en vers mêlée d'ariettes. Les De

PATOU, homme de loi, a donné: Coutume de Lille avec le commentaire, 178*, 2 vol.guisemens amoureux, coméd.

in-fol.

PATOUILLET, (Louis) ci-dev. jésuite, né à Dijon le 31 mars 1699, mort en 177*. On a de lui: Poésies diverses, sur le mariage du roi 1725.-Poëme latin, sur la convalescence du, roi, 1729. Apologie de la conduite et de la doctrine du sieur P. Maty, 1730, in-8°. Apologie de Cartouche, ou le Scélèrat justifié par la grace du P. Quesnel, 1733, in-12.

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Lettres édifiantes et curieuses des missions étrangères; Rec, 27-28, 1749, in-12. -Lettres sur l'art de vérifier les dates, 1750, in-12. Vie de Pelage, 1751, in - 12. — Dictionnaire des Jansénistes, 1752, 4 vol. in-12.- Les Progrès du jausénisme, 1753, in12. Entretiens d'Anselme et d'Isidore, 1756, 2 vol. in12. Réalité du projet de Bourgfontaine, 1758, in-12.

Lettre d'un ecclésiastique à l'éditeur des OEuvres d'Ant. Arnault, imprimé en 1759, in-12.

PATRAT, auteur dramatique à Paris, a donné les pièces suivantes savoir, au théâtre de la rue Favart. - Les Deux Morts, opéra comique en I acte en vaudevilles, 1781.L'Heureuse erreur, comédie en I acte en prose. La Karinesse ou la Foire allemande,

en i acte en prose, 1783.-Le Conciliateur à la mode ou les Etrennes du public, en 1 acte, 1784. Les Méprises par ressemblance, comédie en 3 actes, en prose, mêlée d'ariettes, 1788. - Isabelle et Rosalvo, com. en 1 acte, et ariettes. Toinette et Louis, en 2 actes, 1789. — Adélaïde et Mirval, opéra, 1791.- Le Point d'Honnenr, comédie, 1791. Le Complot inutile, comédie, 1791. Au théâtre de la rue Feydeau: l'Officier de fortune, 1792. -Toberne.L'Orpheline. Au théâtre de la Cité le Présent du jour de l'an, 1792. Les Quiproquo, 1795. Au théâtre Français: la Vengeance. Les Deux Frères. Au théâtre Montansier : les Amans prothées.

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constance sans inconstance. François et Roufignac, etc.

PATRIN, (E. M. L.) a pu blié Histoire naturelle de Buffon, partie des Minéraux, à laquelle on a joint les obser vations et les découvertes des plus célèbres naturalistes modernes, 5 vol. gr. in-12, ornés de 40 planches. Cet auteur est encore connu par plusieurs Mémoires insérés dans le Journal de Physique, en 1788 et 1791, sur les inines de Sis bérie, qu'il a observées pendant huit ans, jusqu'aux frontières de la Chine.

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de Dieu sur un pêcheur pénitent, in-4, Blois, 1660. Plaintes des consonnes qui n'ont pas l'honneur d'entrer dans le nom de Neufgermain, dans les Œuvres de Voiture.

PATRU, (Olivier) né à Paris en 1604, mourut dans la même ville en 1681. Il était fils d'un procureur au parlement. Sans négliger la profession d'avocat, où il se rendit célèbre, il ne la suivit pas avec assez d'ardeur, pour la rendre utile à sa fortune: le goût des lettres l'entraîna dans une autre carrière, et partagé entre ces deux états, ses succès, dans l'un et dans l'autre, se sentirent de ce partage. « Patru, correct et froid (dit un écrivain moderne), retran

Cette pièce, qui a été trad, en latin, est une des premières que tout le monde sait dès l'enfance; et, en effet, elle contient une leçon assez forte et assez naïve sur la frivolité des distinctions, et sur la sot-cha les défauts qui défigutise de l'orgueil. La plupart de ses autres ouvrages de poésie ne sont pas connus: devenu dévot, il les supprima, et il ne reste de lui que quelques livres de dévotion. Il conserva cependant un goût pour la plaisanterie jusqu'au tombeau; il eut à 80 ans une grande maladie; il paraissait en revenir; ses amis l'exhortant à faire des efforts et à se lever: Je trouve, messieurs, leur dit-il, que ce n'est pas trop la peine de me r'habiller. Il vécut cependant quelques années encore. On trouve ses Poésies diverses dans le Recueil de Barbin. On a encore de lui un Recueil de vers intitulé: La Miséricorde

raient l'éloquence judiciaire ; mais il n'en connut ni le caracière, ni les ressources, ni les effets. Il tomba dans la pauvreté, et fut obligé de vendre sa bibliothèque. Boileau eut à son égard un procédé fort noble; il acheta cette bibliothèque au prix que Patru la voulut vendre, et mit ensuite à ce marché une condition, ce fut que Patru en conserverait la possession, et que l'acquéreur en conserverait la survivance. Patru avait été reçu à l'acad. française en 1640, cinq ans après l'institution de ce corps. L'usage des discours de réception n'était point établi alors. On faisait, en venant prendre

tres ouvrages, dont les meil leures éditions sont celles de 1714, in-4°, et de 1732, en 2 vol. in-4°. On y trouve des Lettres, et les Vies de quelques-uns de ses amis. La plupart de ces ouvrages sont trèsfaibles : ils n'ont pas la répu tation qu'ils ont eue autrefois,

séance, un remercîment verbal, qui n'était pas censé préparé. Celui de Patru, qui parut l'être, eut tant de succès, qu'il donna lieu d'établir l'usage des remercimens publics. Aprés la mort de Conrart, membre de l'acad. française, un grand seigneur ignorant se présenta pour remplir sa place; Patru détourna cette compagnie d'un PATTE, (Pierre) architecte, tel choix par cet apologue: né à Paris en 1724. On a de Un ancien Grec avait une lyre lui: Discours sur l'utilité de admirable, à laquelle il se rom-l'Architecture, 1754, in-8°.

pit une corde. Au lieu d'en remettre une de boyau, il en voulut une d'argent, et la lyre n'eut plus d'harmonie. Ami fidèle et officieux, Patru avait un cœur supérieur à son esprit ; il était généreux, compatissant, et toujours gai, malgré sa mauvaise fortune. Il se contenta long-tems de vivre en honnête homme et en philosophe. Bossuet l'étant allé voir dans sa dernière maladie, lui dit: On vous a regardé jusqu'ici, monsieur, comme un esprit fort; songer à détromper le public par des discours sincères et religieux.

Il est plus à propos que je me taise, répondit Patru; on ne parle dans ces derniers momens que par faiblesse ou par vanité. L'indigence qui accompagna Patru jusqu'au tombeau, fit dire à un magistrat ingénieux: Comment cet avocat, qui plaida si bien la cause de l'académie et de la langue française, n'at-il rien entendu à plaider la cause de sa fortune? On a de lui des Plaidoyers et d'au

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Etudes d'Architecture de France et d'Italie, 1754, infol. Mémoires de Charles Perrault, mis en ordre, et accompagnés de notes, 1759, in-12.-De la manière la plus avantageuse d'éclairer les rues d'une ville pendant la nuit, 1766, in-8°. Monumens érigés à la gloire de Louis XV, précédés du tableau des progrès des arts et sciences sous ce règne, 1767, in-fol. —Mémoires sur l'achèvement du grand portail de St. - Sulpice, 1767, in-4°. - Mémoires sur les objets les plus importans de l'architecture, 1769, in-4°.

Cours d'Architecture de Blondel, continué 1771-77, 6 vol. in-8°. - Description du théâtre de Vicence en Italie chef d'oeuvre de Palladio, levé et dessiné, 1779, in-4°.

Essai sur l'Architecture théâtrale, 1782, in-8o.

PATU, (Claude Pierre) avocat, naquit à Paris au mois d'octobre 1729. Il débuta dans

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la carrière des lettres en 1754, par la comédie des Adieux du Goût, qui eut un plein succès. Encouragé par les applaudissemens donnés à cette pièce, le jeune poète fit le voyage d'Angleterre, unique meut pour s'en rendre la langue familière. Le fruit de cette étude, fut une traduction, aussi fidèle qu'élégante, de quelques Comédies anglaises, qu'il donna en 1756. Le desir de connaître les savans lui donna le goût des voyages. Il se rendit à Genève pour y voir Voltaire, qui le reçut avec bonté. De Genève, Patu passa à Naples, et de Naples à Rome, où l'acad. des arcades lui donna une place parmi ses membres. Il revenait en France; mais uue pulmonie l'emporta à St.-Jean-de-Maurienne, le 20 août 1757, âgé de 28 ans. Patu connaissait tous les bons auteurs; il les avait lus avec goût, et en aurait approché par ses talens, si sa carrière eût été plus longue.

PAVILLON, (Nicolas ) fils d'Etienne Pavillon, correcteur de la chambre-des-comptes, et petit-fils de Nicolas Pavillon, avocat au parlement de Paris, naquit en 1597. Il fut formé au ministère ecclé siastique par Vincent-de-Paul, cet homme, dont tous les talens avaient pour principe et pour objet, la charité. La réputation de son zèle, de ses vertus, et de ses dispositions

pour la chaire, parvint au cardinal de Richelieu, qui l'éleva malgré lui à l'évèché d'Alet. Il y travailla avec une ardeur infatigable à l'instruction et à la réforme de sou clergé et de ses diocésains. Il augmenta le nombre des écoles pour les filles et pour les garçons; il forma lui-même des maîtres et des maîtresses, et leur donna des instructions et des exemples. La vivacité de son zèle, et les querelles du formulaire qu'il refusa de signer, lui firent des ennemis, Il mourut dans la disgrace en 1677, âgé de plus de 80 ans. Son epitaphe le désigne comme un homme. humble au milieu des vertus et des éloges. On a de lui: Rituel à l'usage du diocèse d'Alet, avec les Instructions et les Rubriques en français, impr. à Paris en 1667 et 1670, in-4°. Cet ouvrage, attribué au docteur Arnauld, est un des mieux faits qu'on connaisse en ce genre. Il fut examiné à Rome avec sévérité, et enfin condamné par le pape Clément IX; le décret est de 1668. L'évêque d'Alet, malgré cet anatheme, continua de faire observer son Rituel dans son diocèse. Des Ordonnances et des Statuts synodaux, 1675, in-12.

PAVILLON, (Etienne) neveu du précédent, membre de l'acad. française et de celle des inscriptions et belles-iel

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