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de Franconville.

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Salut aux trois cousines. Le Tableau inspirant.-Le Retour du cou vent. La Fable est notre histoire. La Bonne aventure. -L'Amant et l'amitié, allégorie, etc. Il a eu part à l'Art de faire et d'employer le vernis. Ila publié: Moyens d'extirper l'usure, ou projet d'établissement d'une caisse de prêt public sur tous les biens des hommes 1775, nouv. édit. 1778, in-12. De la nécessité d'établir un jury constitutionnel pour le maintien de la déclaration de l'homme et de la constitution française, 179*, in-8°.-Formules pour parvenir au divorce et décisions des prin- | cipales questions qui peuvent s'y rencontrer, 1792, in 8°. Il a donné plusieurs Mém. dans des causes importantes; des lettres critiques dans les journaux, et il a travaillé au journal Encycl. Enfin, on a de lui: Principes élémentaires de la grammaire française, mis à la portée des enfans du premier âge 1 vol. in-12. L'Arithmetique simple démontrée en six leçons, in-12. -L'Arithmétique composée, raprochant l'ancienne et la nouvelle manière de compter, in-12, etc.

PRÉVOST, (P.) a publié: Des Signes envisagés relativement à leur influence sur la formation des idées, I vol. in-8°.

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PRÉVOST D'IRAY, auteur dramatique à Paris, membre du lycée des arts, de la société des belles-lettres, et de celle des sciences, belles-lettres et arts, a donné au théâtre Français Manlius Torquatus, trag. Au théâtre du Vaudev.: Maître Adam, menuisier de Nevers ; les Troubadours; et le quartd'heure de Rabelais, ( en societé).-Authéâtre Feydeau: Alphonse et Léonore où l'heureux procès, etc. Il est l'un des fondateurs et des collaborateurs des Dîners de Vaudeville, etc.

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PRIEUR, (Philippe le) Priorius, natif de Normandie, professa, avec succès les belles-lettres dans l'université de Paris, et mourut en 1680. On a de lui: Des Notes sur Tertullien et sur Saint-Cyprien, dont il a revu et retouché les éditions données par le docte Rigault.- Un bon Traité des Formules des Lettres ecclésiastiques, sous ce titre : Dissertatio de Litteris canonicis. cum appendice de tractoriis et synodicis, in-8°.- Une édit. d'Optat de Milève.-Un Traité latin, sous le nom d'Eusèbe, romain, contre le livre des Préadamites de la Peyrére. Ce Traité est intitulé: Animadversiones in librum Præadamitarum, in quibus confutatur nuperus Scriptor, et primum omnium hominum fuisse Adamum defenditur, Paris, 1656, in-8°.

PRIEUR,

PRIEUR, (N.) officièr au corps du génie, député à la convent. nationale, né à Auxonne. On a de lui: Moyens de rendre uniformes toutes les mesures d'étendue et de pesanteur; de les établir sur des bases fixes et invariables, d'en régler tous les multiples et les subdivisions suivant l'ordre décuple; d'approprier enfin à ce nouvel ordre le

PRIEUR, (le) ci-dev. avocat au parlem. de Paris. On a de lui: Epître à un commerçant, qui a concouru pour le prix de l'acad. franç. 1765, | in-8°. La nécessité d'être utile, poëme qui a conc. pour le prix de l'acad. franç. 1768, in-8°. Ode à l'occasion du mariage du Dauphin, 1770, in-8°. Candide, com. mê lée d'ariettes. Les deux Victimes de l'opinion, poe-cours des petites mounaies, me qui a concouru pour le etc. in-4°. Dijon, 1790. prix de l'académ. franç., suivi d'un discours sur les inconvéniens du luxe, 1771, in-8°. -Pièces dans l'Almanach des Muses.

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PRIEZAC, (Daniel de) nét au château de Priézac en Limosin, avant 1590, mort à Paris en 1662, enseigna penPRIEUR, (J. Ch.) ancien daut dix ans la jurisprudence profess. de grammaire à l'é-à Bordeaux. Le chancelier cole roy. militaire, né à Pa- Seguier, protecteur des gens ris en 1719, a donné: Anecde mérite, le fit venir à Padotes fugitives. Abrége duris. Il y devint peu de tems Dictionnaire anglais-français après, conseiller-d'état ordiet français-anglais de Boyer; naire et membre de l'acad. nouv. édit. Londres, 1777, 2 franç, en 1639. Ses principaux vol. in-8°. Le Dictionnaire ouvrages sont: Vindicia Galroyal franç, angl. et angl. fr. ca, Paris, 1638, in-8°. trad. par Boyer, nouv. édit. renen franç. par Baudouin, 1639, due grammaticale, etc. Lon-in-8°. C'est une réponse qu'il dres, 1783, 2 vol. in-4°. Description d'une partie de la Vallée de Montmorency, etc. 1788, in-8°.

PRIEUR, (le) à Paris, est auteur de l'Art du militaire, ou Traité complet de l'exercice de l'infanterie, cavalerie, du canon, de la bombe et des piques, etc. 2o édit. 1793, in-8°.

Tome V

fit, par ordre de la cour, au Mars Gallicus du fameux Jansenius.-Discours politiques assez mal écrits, 2 vol. in-4°. -Deux livres de Mélanges en latin, in-4°. et des poésies 1650, in-8°.

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1650, in-12; on y trouve de l'érudition.

PRIMAUDAYE, (Pierre de la) gentilhomme angevin, né vers 1580, est auteur d'un ouvrage intitulé: L'Académie française, 1581, in-fol. 1613, in-4°, qui eut beaucoup de vogue dans le tems.

PRIMEROSE, (Jacques) médecin de Paris dans le 17o siècle, natif de Bordeaux, et

Aca

PRINCE, (Thomas Nicolas le) frère du précédent, né à Paris en 1750. On a de lui: Essai historique sur la bibliothèque du roi, 1782, in-12° Il a eu part à la petite bibliothèque des théâtres, et aux anecdotes des beaux arts, et il a donné une nouvelle édit.

du Traité de la Méthode et du choix des études par l'abbé Fleury, d'après un manuscrit original, 1784, in-8°.

PRISE, (de la ) ancien ar

des Principes et

fils d'un ministre écossais,chitecte à Caen, est auteur exerça son art avec distinction. On a de lui: De mulierum morbis, 1655, in-4°. De circulatione. Sanguinis, Leyde, 1639, in-4°. demia Monspeliensis descripta Oxford, 1631, in-4°. Enchiridion medico-practicum, Amst. 1654, in-4-Ars pharmaceutica, ibid. 1651, in-8°.

De vulgi erroribus in medicinâ, qui contient des choses curieuses et intéressantes.

PRINCE, (René le ) né à Paris en 1753, a publié : Remarques sur l'état des arts dans le moyen âge, 1782, in-12. - Supplément.-Description en vers des horloges à roues, extraite d'une pièce de Froissart, intitulée: l'Horloge amoureuse, avec des remarques, 1783, in-12.

usages du comput et de l'art de vérifier les dates, Bayeux, 1780, in-8°. Cet ouvrage a été joint au suivant: Méthode nouvelle et générale pour tracer facilement des cadrans solaires sur toutes les surfaces planes sans calcul ni embarras, Paris, 1781, in-8°.

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PROCOLLE, médecin à Paris, a publié Dissert, anatomicoacoustique, 1783, in-8°.

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né à

PROGEN, (Jean-François ancien mousquetaire Toulouse, le 19 nov. 1717, mort..... On a de lui: Essai de critiques, Réflexions et Contes moraux, 1764, in-12. İl a donné: l'Eloge de Clémence Isaure. l'Epreuve, Conte moral et la Semonce de l'anPlusieurs Lettres sur les née 1764, dans le Recueil des arts, dans le Journal des Sajeux Floraux, 1763 et 1764vans et dans le Journal de Paris,

PRONY,(Riche de ) ci-dey.

Le

Poëme contre les ingrats. Deux Epigrammes contre un censeur jaloux de la gloire de Saint-Augustin. Cent seize autres Epigrammes avec une préface. La réponse aux

Ingénieur des ponts-et-chaus- ecclésiastique. Les écrits qui sées, profess. à l'école polytec-nous restent de Saint-Prosper, nique et memb. de l'inst. na- sont : Une Lettre à Saint-Au tional. On lui doit la traduc-gustin et une à Rufin. tion de l'anglais d'une descript. des moyens employés pour mesurer la base de Hounslow Heath, dans la prov. de Middlesex, par W. Roy, 1787, gr. in-8°.-L'exposit. d'une méthode pour construire les équa-objections de Vincent. - Le tions indéterminées qui se rap- livre sur la Grace et le Libre portent aux sections coniques, Arbitre, contre le collateur à l'usage des écoles des ponts- c'est-à-dire Cassien. - Le et-chaussées, 1790, in-4°. Commentaire sur les pseauNouvelle architecture hydro-mes. Le Recueil de 392 lique, 1790, gr. in-4°. Mé- Sentences tirées des ouvrages canique philosophique, ou de Saint-Augustin. - Une analyse raisonnée de diverses Chronique, divisée en deux parties de la science de l'équi-parties, dont la rer. finit en libre et du mouvement; ou-398, et la seconde en 455. — vrage composé sur les leçous Saint-Prosper réunissait le et les matériaux, rassemblés rare talent d'écrire avec élépar l'auteur pour l'école poly-gance en vers et en prose. Ses tchnique.

poésies ont de la douceur, de l'onction et du feu. La diction en est pure et le tour aisé. Ses ouvrages en prose sont d'un style concis, nerveux, natu

PPOSPER, (Saint) connu sous le nom de Tiro Prosper, naquit dans l'Aquitaine au commencement du 5e, siècle.rel, sans affectation ni de terAprès avoir passé sa jeunesse mes ni de figures. Dans l'un et dans les plaisirs et le désordre dans l'autre genre d'écrire, il des passions, il se livra à la traite son sujet avec beaucoup pénitence et à la retraite. de force et de netteté. La meil Nourri des livres de Saint-Au- leure édition de ses œuvres gustin, il écrivit beaucoup sur est celle de Paris, en 1711, la grace et le libre arbitre con-in-fol. par Mangeant. Elle a tre les semi-pélagiens. Il vi- été réimprimée à Rome en vait encore en 463; mais on 1732, in-8°. Le Maître de ignore en quelle année il mou- Sacy a donné une traduction rut, et s'il était évêque, prê-en vers français de son poëme tre ou laïque. La plus com- contre les Ingrats, in-12. mune opinion est qu'il n'était point engagé dans le ministère

PROST DE ROYER, ( An

toine-François) des académies de Lyon, des Arcades, de Bordeaux, né à Lyon le 1er. septembre 1729, mourut dans cetteville le 21 sept. 1784. Fils d'un avocat, il honora la carrière à laquelle sa naissance le destinait. Successivement administrateur des hôpitaux, échevin, président du tribunal de commerce, lieutenantgénéral de police, provincial des monnaies, il prouva qu'il convenait à toutes les places, et qu'il possédait l'avantage si rare d'unir l'esprit de détail au génie des grandes choses. Il publia en 1763 une lettre sur le prêt à intérêt: une raison saine et vraie, des vues philosophiques caractérisent cet ecrit, auquel Voltaire décerna l'immortalité en permettant de l'insérer dans la collection de ses œuvres, et qui| a eté la base de tous les ouvrages donnés depuis sur ce sujet. Au milieu de ses nombreuses occupations, Prost de Royer mit au jour un ouvrage sur la municipalité de Lyon, et un projet d'établissement d'un bureau de nourrices, qu'il eut la satisfaction de voirexécuté. Ce dernier écrit, tracé de la main d'un père, reçut le plus beau des suffrages. Dans une lecture que l'auteur en fit à l'acad., l'assemblée fondit en larmes. Tourmenté du desir d'être utile, Prost de Royer 'en trouva encore l'occasion. Le grand Dictionnaire de Brillon devenait rare, et commençait

à vieillir; Prost de Royer, aidé de Riolz son confrere, entreprit de le régénérer, ou plutôt de le remplacer, et il continua cet immense travail avec des succès inespérés. Une érudition vaste et bien or donnée, des vues grandes et bienfaisantes, un ton de décence et de fermeté qui ne se dément jamais, un style riche et animé, enfirent un ouvrage précieux pour la jurisprudence. Plusieurs articles sont des traités complets, dont un seul suffirait à la réputation d'un écrivain. Prost de Royer était au moment de livrer le 5e, volume aux souscripteurs, lorsqu'une maladie de peu jours l'enleva dans la vigueur de l'àge. Voici la liste de ses ouvrages: Lettre sur l'administration municip. de Lyon. 1765, in-12. Lettre à M. l'archevêque de Lyon, dans laquelle on traite du prêt à intérêt, Genève 1770, in-8°.

de

Mem. sur la conservation des enfans, Lyon 1778, in-8°. -De l'Administration des fermes, 1782, in-8°. - Dictionn. de Jurisprudence et des Arrêts, ou Jurisprudence universelle des parleinens de France et autres tribunaux, par feu M. Brillon, edit. augmentée des matières du droit naturel du droit des gens, du droit médic. légal, d'Administration, de Police, d'Agriculture, de Commerce; ouvrage commencé par M. Prost de Royer et M. Riolz

noav.

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