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QUARRÉ, (Jacques-Hugues) prêtre de l'Oratoire, né dans la Franche-Comté, devint prédicateur du roi d'Espague à Bruxelles, où il était supérieur de la maison de son ordre. Il mourut en 1656. Ses principaux ouvrages sont : La Vie de la bienheureuse mère Angèle, première fondatrice des Mères de Ste.-Ursule, in- 12. Traité de la pénitence chrétienne, in-12. Trésor spirituel, contenant les obligations que nous avons d'être à Dieu, et les vertus nécessaires pour vivre en chrétiens parfaits, in-8°. Il y a eu six édit. de cet ouvrage. Direction spirituelle pour les ames qui veulent se renouveler en la piété, avec des méditations, in-8°. Le style de tous ces ouvrages est suranné.

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QUATREMAIRE, (Dom Jean Robert) bénédict., né à Courseraux au diocèse de Seès, en 1611, se signala par son érudition, sur tout contre Naudé, qui soutenait que Gersen n'était pas l'auteur de l'Imitation. D. Quatremaire publia deux écrits en latin à cette occasion, l'un et l'autre in-8°. Paris, 1649 et 1650. On a de

Q.

lui: Deux Dissertations, pour prouver contre Launoy, le privilége qu'avait l'abbaye de St.-Germain-des-Prés, d'être immédiatement soumise au St.-Siége. La première vit le jour en 1657, in-8°; la deuxième en 1668, in -4°. Une autre Dissertation publiée en 1659, pour autoriser de pareils droits de l'abbaye de St. Médard de Soissons. Quelques-uns lui attribuent le recueil des ouvrages sur la grace et la prédestination, qui a paru sous le nom de Guilbert Mauguin, en 2 vol. in-4°; mais l'abbé d'Olivet donne le 2e vol. de ce recueil à l'abbé de Bourzéis. Quatremaire étant en l'abbaye de Ferrières en Gatinois, pour y prendre les bains, se noya dans la rivière le 7 juillet en 1671, à 59

ans.

QUATREMÈRE D'ISJONVAL, (Denis Bernard) de la ci-dev. acad. des sciences, est auteur des ouvrages suivans: Analyse et examen chim. de l'indigo, pièce qui a remporté le prix de l'acad. des sciences 1777, in-8°. — Recherches expériment, sur la cause des changemens des couleurs dans les corps opaques et naturel

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lement colorés, trad. de l'ang. I pos des araignées, Haye de M. Ed. Hussey Delaval, 1795, in-8°. 1778, in-8°; nouv. édit. 1796, in-8°. Collection des Mém. chimiques et physiques, dont plusieurs ont été couronn. par l'acad. des sciences, tom. I, 1784, in-4°. sique de M. Pierre Camper, sur les différences réelles que présentent les traits du visage chez les hommes de diffé. rens pays et de différens âges, etc., traduit du hollandais, Utrecht, 1791, in -4°. Discours prononcé par feu M. Pierre Camper, sur le moyen de représenter d'une manière sûre les diverses passions qui se manifestent sur le visage, etc. trad. du holJaudais, Utrecht,1792, in-4°. Sur la découverte du rapport constant entre l'apparition et la disparition, le travail ou le non travail, le plus ou le moins d'étendue des toiles ou des fils détachés des araignées des différentes espèces, et les variations atmosphériques du beau tems à la pluie, du sec à l'humide, mais principaleinent du chaud au froid et de la gelée â glace au véritable degél, franç. et hollandais Haye, 1795, in-8°, Nouveau calendrier aréonologique; dans lequel les phases lunaires sont rectifiées et disposées conformément aux véritables rapports de la lune avec les vicissitudes atmosphériques, les crises des maladies et le travail ou le re

QUATREMÈRE DE QUINCY, (A.) a été membre du conseil des cinq-cents, et proscrit au 18 fructidor. Il a puDissert. phy-blié: Mém. sur cette question: Quel fut l'état de l'architecture chez les égyptiens et qu'est-ce que les grecs en ont emprunté? couronné par l'acad. des inscript. en 1783.Considérations sur les arts du dessin en France, suivies d'un plan d'acad.. ou école publique, et d'un systême d'encouragement, 1790, in-8°.Suite, 1791, in-8°.-Seconde suite, 1791, in-8°.. a rédigé les articles d'architecture dans l'Encycl. métho dique, in-4°. Lettre sur les préjudices qu'occasionneraient aux arts et à la science le déplacement des monumens de l'art de l'Italie, 1796, in-8°.

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QUEMISET, teinturier aux Gobelins, est auteur de l'Art d'appréter et de teindre toutes sortes de peaux, 1775, -in-12.

QUENARD. (P.) On a de lui: Portraits des personnages célèbres de la révolution, 3 vol. in-4°. avec 114 fig.

QUERAS, (Mathurin) docteur de Sorbonne, naquit a Sens l'an 1614, et mourut à Troyes en 1695. Le refus qu'il fit de siguer le formu.

laire, et de souscrire à la cen

cher de front ces 3 ouvrages

sure contre le docteur Ar-périodiques, dont le succès nauld, le fit exclure de la Sorbonne, Grandin, archevêque de Sens l'accueillit et le

mit à la tête de son sémi

est connu. Il fut aussi un des coopérateurs du Journal encyclopédique, et l'auteur du plan de l'Avant-Coureur, autre

naire. On a de lui: Un Eclair-feuille périodique, à laquelle cissement de cette question: Si le concile de Trente a décidé ou déclaré que l'Attrition conçue par les seules peines de l'Enfer et sans amour de Dieu, soit une disposition suffisante pour recevoir la rémission des péchés et la grace de la justification au sacrement de pénitence? in-8°, 1685.

QUERIAU, avocat à Clermont, a donné : Ouvertures de paix universelle, 1757, 1759, 4 vol. in-12. Mém. sur l'usage économique du digesteur Papin, ClermontFerrand, 1761, in-8°.

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il travailla pendant plusieurs années, et qui depuis fut réunie au Mercure. Dans sa jeunesse, il avait publié un petit vol., où brillait la fécondité de son imagination ce sont les Impostures innocentes, espèces de petits Romans très-ingénieux, et écrits d'unstyleriant et fleuri. Ses traductions sont fidèles et élégantes, sur-tout celle du Poëme de la Peinture, par l'abbé de Marsy, dans laquelle il a saisi et très-bien rendu l'esprit de l'original.

Dans ses Noles sur Lucrèce et sur Phèdre, il a eu l'art de tirer habilement parti de ses recherches, ou de celles des autres, et de les dégager du QUERLON, (Anne-Gabriel ton de pédantisme qui accomMEUSNIER de) naquit à Nan- pagne ordinairement les comtes le 15 avril 1702, et moumentaires. Il faut mettre enrut le 22 avril 1780. C'est un core au nombre de ses prodes littérateurs du 18e siècle ductions, le Testament de l'ab qui s'est rendu le plus recom-be Desfontaines, le 18 tome mandable par des connaissan- de la Continuation de l'Histoire ces étendues et par un juge-des Voyages de l'abbé Prévôt ment sain. Ses travaux litté le 1er vol. de l'Histoire de la raires sont nombreux, et dans Chirurgie, impr. sous le nom chacun il s'est montré plein de Dujardin; une traduction de sagacité, de discernement de six Livres de Pline-le-Natuet de goût. I fit pendant 22 raliste, et une infinité d'autres ans les Affiches littéraires de ouvrages moins considérables, Province, pendant 5, la Gazette dans lesquels on reconnaît le de France, et pendant 2, le goût et l'esprit de leur auteur Journal étranger, faisant mar- Enfin, ce littérateur infatiga

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ou

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ble a été l'éditeur d'une très- | Comus, par Murin, publiés graude quantité d'auteurs la- avec une Préface, 1749 et tins et français qu'il a enrichis 1758, 3 vol. in-12. Prode notes aussi curieuses qu'ins- blème sur les Femmes, trad. tructives; et c'est lui qui a du latiu d'Acidalius, Petroprésidé à la belle édition du nius. Les ouvr. de Bunon poète Malherbe, dont il a chirurgien-dentiste. - Pièces composé la Vie. Un financier dérobées à un ami. Eloge célèbre (de Beaujon) l'avait de la Folie, traduit du latin chargé du soin de sa biblio- d'Erasme, par Guédeville, thèque, et lui avait fait acavec des notes, 1751, in-12. septer une pension et une re-L'Ecole d'Uranie, l'Art traite honorable dans son hô- de la Peinture, trad. du latin tel. Il y termina ses jours, d'Alph. Dufresnoy et de l'abregretté de tous ceux qui l'a- bé Marsy, avec des remarvaient connu. Les manuscrits ques, 1753, in-12; nouvelle qu'il a laissés sont considera- edition, 1780, in-8°.-Lettre bles; on y distingue l'analyse de M. D., licencié en droit, raisonnée de ses feuilles litté- à Fréron, 1759, in - 12. — raires pendant 22 ans. Il laissa Collection historiq. ou Mém. aussi une bibliothèque nompour servir à l'Histoire de la breuse et choisie, dans la Guerre, terminée par la paix quelle il se trouvait quantité d'Aix-la-Chappelle, en 1748, de belles éditions et de livres Paris, 1758, in-12- Mém. très-rares. Voici la liste de *** , pour servir à l'Hist. bibliograph. de ses ouvrages du 17e siècle, Paris, 1759, Lettre à dom Gilbert contre 2 vol. in-12; 2e édition, 1765, l'abbé des Fontaines, 17**, 3 vol. in-8°. — Journal histor. -Les Soupers de de la Campagne de Dantzig, Daphné, et les Dortoirs de en 1734, publié en 1761, inLacédémone, 1740, in-12. Euvres de l'abbé de Réfutation d'une Lettre sur Grécourt, 1761, 4 vol. in-12. ,4 l'Oraison funèbre du cardinal-Les Impostures innocentes, de Fleury, 1743, în-4°. ou les Opuscules de Querlon, Le Code lyrique, réglement 1761, in-12. Naufrage et pour l'Opéra de Paris, 1743, retour en Europe de Kearny in-12. Lucretius de rerum 1764, in-12. -- Erasmi Morias natura cum notis, 1744, in-12. Encomium, sive stultitiæ lauda-Testament littéraire de l'ab- tio, ed. 1765, in-8°. — Anbé des Fontaines, 1746, in-12. | thologie française, ou ChanPhædri fabulæ cum notis, sons choisies par Monnet, avec 1748, in-12.-Psaphion, ou un Mémoire historiq. sur les la Courtisane de Smyrne, Chansons, 1765, 3 vol. in-8°. 1748, in-12. Les Dons de

in 12.

12.

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Histoire du siege de Pon

in - 12.

dichery sous le gouvernement de M. Dupleix, Paris, 1766, Continuation de l'Hist. générale des Voyages de l'abbé Prévôt, avec Surgy. -Les Graces, ou Recueil de tout ce que les auteurs anciens et modernes ont dit sur les Graces, 1769, in-8°, puis sous le titre Le Triomphe des Graces, ou Elite en vers et en prose des meilleurs écrits anciens et modernes faits à la louange des Graces, 1775, in-8°. -Enfin, les Graces, recueil en prose et en vers, 1783, in-8°. Journal du voyage de Michel Montaigne en Italie, par la Suisse et l'Allemagne, en 1585 et 1581, avec des notes, 17*, I vol. in-4° et 2 vol. in-8°.-Poésies de Malherbe, nouv. édition, revue, avec de courtes notes, 1776, in-8°. Il a eu part à la traduction de l'Hist. naturelle de Pline, par Poinsinet.

QUESNAY (François) écuyer, conseiller, premier médecin ordinaire et consultant du roi, naquit à Méré, près Montfort-Lamaury, le 4 juin 1694. Son père s'était retire quoiqu'il fût avocat, à la campagne, dans un bien dont il avait la propriété : ce fut là qu'il inspira à son fils ce goût vif, ce penchant pour l'agriculture qu'il conserva toujours. Le premier livre qui le captiva fut la Maison rustique; il le lut avec avidité les rapports des théories qu'il

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y trouvait avec la pratique qu'il voyait tous les jours, intéressaient sa curiosité. Avide de connaissauces, impatient de fouiller dans les trésors de la nature et de l'antiquité, il apprit presque sans maître, le latin et le grec. A seize ans et demi, il avait fini ses humanités. Ce fut alors qu'il se decida pour la chirurgie et la médecine. Le séjour de la capitale perfectionna ses talens et augmenta ses lumières. Ayant pris la maîtrise en chirurgie il alla l'exercer à Mantes, où il obtint la place de chirurgien de l'Hôtel-Dieu. Quesnay n'était encore connu que sur ce petit théâtre, quand un événement inattendu lui fournit l'occasion de mettre. au grand jour ses talens. En 1727, Silva, qui passait pour le plus habile médecin que l'on connût alors, publia un Traité de la saignée. Quesnay lelut, et trouva que les principes en étaient totalement contraires à ceux qu'il s'était formés par les études, et qu'avait confirmés son expérience. Il jugea que les conséquences en pouyaient être dangereuses pour l'art de guérir, et résolut de le combattre. Sa critique parut en 1730, sous le titre d'Observations sur les effets de la saiguée, fondées sur les lois de l'hydrostatique, avec des remar ques critiques sur le Traité de l'usage des différentes sortes de saignées, de Silva. A

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