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çais. On lui attribue les bou-in-4o, 3o édit. 2 vol. in-12.quêts de nôce ou les deux bou- Hymni novi, avec la traduct. quetières, dialogue sur le ma- 1784, in-12. riage du Dauphin, 1770, in-8°.

ROSSEL, avocat à Paris, est auteur de l'Hist. du patriotisme français, ou nouvelle Histoire de France, 1770, 6 vol. in-12.-Et d'un Discours sur l'utilité et les avantages d'une société acad. consacrée en même-tems à la religion et aux lettres, couronné à Rouen, 1771, 1772, in-8°.

ROSSET, (François de) laborieux traducteur français du 18e siècle. On a de lui: Des Versions de Roland le furieux et de Dom Quichotte, qui ont été effacées par celles qui sont venues après. - Histoires tragiques arrivées de notre tems. Le roman des Chevaliers de la gloire, Paris, 1613, in-4°. L'admirable histoire du chevalier du Soleil, traduite du castillan par cet auteur et par Louis Douel, imprimée à Paris en 1620, et ann. suiv. en 8 vol. in-8°.

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ROSSIGNOL, (Jean-Joseph) ex-jésuite, né le 3juillet 1726. On a de lui: Thèses générales de théologie, de philosophie et de mathématiques, 1757, in-4°. -Thèses générales de physique,, d'astronomie et d'histoire naturelle, 1759 in-4°. Elémens de géométrie, Milan, 1774, in- 12 trad. en anglais, 1781, in-8°.

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Théorie des sensations, ibid. 1774, in-12; nouv. édit. Embrun, 1777, in-12.-Plan d'études à l'usage des colléges, Embrun, 1776, in-8°.-Vues sur l'Eucharistie, ibid, 1776, in-8°. Lettre au journaliste ecclésiastique, ibid, 1777, in-12.- Vue nouvelle sur le mouvement, ibid. 1777, in-12.

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Seconde vue du mouvement accéléré, 1779, in-8°.

ROTHELIN, (Charles d'Orléans de) naquit à Paris en 1691, et mourut en 1744. II fut le plus intime ami du cardinal de Poliguac; il l'accompagna dans son voyage de Rome en 1723. Ce fut à lui que le cardinal remit son poë me de l'Anti-Lucrèce. L'abbé Rothelin en mourant, le remit à son tour à le Beau. En 1728, il fut reçu à l'acad. fran

ROSSET, (Pierre Fulcran de conseiller à la cour des aides de Montpellier, sa patrie; mort en 1788, dans un âge fort avancé. Il a donné w poëme estimable sur l'agriculture, en deux parties et en huit chants, intitulé : l'A-çaise; en 1732, il entra en griculture, ou les Géorgiques qualité d'honoraire dans l'afrançaises, 1774, in-4°; 2e édit. cad. des inscriptions et belles1777, in-12; 2e partie, 1783, lettres. Voltaire ne le sépare

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Il sacrifiait tout au plaisir de cultiver les lettres en paix. Les langues vivantes et les langues mortes lui étaient familières.

ROTOURS, (Noel-FrançoisMathieu ANGOT des ) né à Falaise le 25 mars 1739, cidev. membre de l'académie de Rouen, adjoint du comité des 'monnoies de l'assemblée nation. constituante, premier commis de l'administrat. générale des finances au département des monnoies, a publié les ouvrages suivans: Almanach des monnoies, années 1784-85-86-87-88 et 89, 1 vol. in-12. Observations sur la déclaration du 30 octob.1785, et l'augmentation progressive du prix des matières d'or et d'argent, depuis le 1er janvier 1726, février 1787, in-4°. et in-8°.-Notice des principaux réglemens publiés en Angleterre, concernant les pauvres, à laquelle on a joint quelques réflexions qui pourront la ren

Rothelin mourut d'une maladie de poitrine. Entouré d'amis pendant cette maladie, il leur dérobait sous un air serein et riant, la violence de ses maux et les dangers de sa situation. Il crut voir un jour dans les yeux de l'un d'eux, qu'il n'était pas la dupe de cet effort, il le fit approcher, et lui dit d'une voix presqu'éteinte. Ne désabuséz personne ; je mets sur mon visage de la tranquillité et de la gaie-dre utile aux assemblées proté, ne pouvant faire plus pour vinciales, Paris, 1788, in-8°. mes amis. Son goût pour les antiquités et la littérature lui fit rassembler un riche cabinet de médailles antiques et former une nombreuse bi-dans l'Encyclopédie Méthodiq. bliothèque dont le catalogue par ses éditeurs, partie des dressé par Gabriel Martin, Arts et Métiers, tom. V et VI. est un des plus recherchés par Observations sur la quesles bibliographes. Il se faisait tion de savoir s'il convient de un plaisir d'encourager et de fixer invariablement le titre favoriser les hommes de let- des métaux monnoyés, et s'il tres, et il leur faisait part de ne serait pas utile que la difses lumières et de ses livres.férence tolérée dans les mou

Réponse à une critique de l'Art du Monnoyage, etc., Paris, 1789, in-12. Ces trois derniers ouvr. ont été insérés

( octob. 1796), in-8°.—Quelques Réflexions sur les motifs auxquels on attribue la rareté du numéraire, l'accroissement du taux de l'intérêt, l'augmentation du prix des den

noies sous le nom de remède. soit toujours en dehors, etc. proposée par l'assemblée nationale, dans son décret du 6 mai 1790, juin 1790, in-8°. | Réponse très-sommaire aux observations de Clavière, surrées, et la diminution de ce

lui des immeubles; sur l'établissement d'une banque; sur la discussion concernant le paiement des transact.; sur un nouveau mode d'anticipat. propre à accélérer le paiement des créanciers de l'état, et sur la responsabilité du directoire exécutif, relative à la négociation des traités de paix, publiées sous le nom d'André Ostrogothus, Paris 12 nivôse an V (1er janv.1797)

le projet d'une refonte génér. des monnoies.-Observations sur la Lettre de Clavière, au comité des monnoies, et sur celle de Baux à Clavière, 1790, in-8°.-Résumé des rapports du comité des monnoies, imprimé par ordre de l'assemb. nation., 1790, in-8°. Analyse de l'ouvr. de Mirabeau, sur la constitution monétaire, présentée à l'assemb. nation., par son comité des monnoies, janvier 1791, in-8°. Indepen-in-8°. damment des deux précédens ouvrages qu'il a rédigés seul, ROTROU, (Jean) naquit à il a participé à la rédaction de Dreux en 1609. Il acheta la plusieurs des autres rapports charge de lieutenant-particufaits au nom de ce comité. lier au bailliage de cette ville, Observations sur le Mémoire qu'il exerça jusqu'à sa mort, de la commission des mon-arrivée en 1650. Il fut enlevé noies, relatif à la refonte des monnojes et aux nouv. empreintes, présenté par le ministre des contribut. publiq., à la convention nationale, le 30 octobre 1792, nov. 1792, in-8°. Observations sur nos nouvelles monnoies de cuivre, vendém. an V ( 1et oct. 1796), | in-8°. Observations sur la résolution prise par le conseil des cinq-cents, dans sa séance du 22 vendém. an V, portant fixation des retenues à faire pour les frais de fabrication des monnoies, brumaire an V

par la maladie épidémique qui désolait alors sa patrie En vain ses amis de Paris le pressèrent de quitter ce lieu empesté, il leur répondit que sa conscience ne le lui permet tait pas, et qu'étant le seul qui pût maintenir le bon or dre dans ces circonstances mal. heureuses, il serait un mauvais citoyen s'il disparaissait. On voit par ce trait que Rotrou était un homme de bien. Quoique pensionnaire du car dinal de Richelieu, il refusa de se prêter au déchaînement

de ce ministre contre le Cid.
Corneille fut toujours à ses
yeux un grand homme, et il
rechercha vivement son ami-
tié. Rotrou était joueur, et
par conséquent exposé à man-
quer souvent d'argent. On rap-
porte un moyen assez singu-
lier qu'il avait trouvé pour
s'empêcher de dissiper trop
tôt ce qu'il avait. Lorsque les
comédiens lui apportaient un
présent pour le remercier
d'une de ses pièces, il jetait
les louis sur un tas de fagots
qu'il tenait enfermés quand
qu
il avait besoin d'argent, il
était obligé de secouer ces fa-
gots; mais ne pouvant pren-
dre tout à la fois, il avait tou-
jours quelque chose en réser-
ve. Rotrou se distingua de la
foule des poètes de son tems,
par son génie véritablement
tragique, par l'élévation de
ses sentimens, par l'heureux
contraste des caractères, par
la force du style. Il ne lui
manquait que la correction
du langage et la régularité
des plans. Ce poète travaillait
avec une facilité extrême; il
composa 37 Pièces de théâtre,
tant tragédies que comédies.
Celles que l'on connaît sont :
Chosroès, tragédie, l'une de
ses meilleures pièces, retou-
chée par
și au théâtre en 1704; elle fut
imprimée avec l'ancien texte
à côté, la même année, I vol.
in-12..Florimonde; c'est sa
dernière pièce, qui fut repré-
sentée en 1654. Antigone

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est une de ses meilleures tragédies; elle n'est pourtant pas dans les règles du théâtre, il fait mourir les deux frères d'Antigone, Ethéocle et Polinice, enfans de Jocaste, dès le commencement du ge acte. Venceslas, tragédie, remise au théâtre par Marmontel qui l'a retouchée, se joue encore avec succès. On trouve quelques-unes de ses Pièces dans le Théâtre Français, Paris, 1737, 12 vol. in-12.

ROUBAUD ou ROUBEAU. On a de lui: Histoire génér. de l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, 1770-71, 5 vol. in-4°. 15 vol, in-12. Il a eu part aux nouvelles Ephémérides du citoyen, à la Gazette d'Agriculture, du Commerce, Arts et Finances et Finances, et au Journal d'Agriculture et du Com

merce.

ROUBAUD, docteur en droit, a fait un Discours sur ce su

jet : Le désintéressement est la marque la moins équivoque d'une grande ame,1773, in-8°.

ROUBAUD, abbé, mort depuis la révolution. Ses Nouveaux Synonymes français sont un des meilleurs livres qui d'Ussé, et remise ain-aient paru à la fin du 18e siècle. Roubaud n'a pas sans dou te effacé la gloire que son prédécesseur, Girard, avait acquise dans la même carrière; mais il l'a parcourue avec des talens différens, et le succès

des talens estimables, les persécutions qu'il a éprouvées pendant le règne de la terreur, et sa mort déplorable, doivent sur-tout exciter l'intérêt le plus vif. Roucher était né avec une ame ardente. Il fut bon époux, bon père et bon

a couronné ses efforts. On lui | a reproché d'avoir souvent mis une recherche pénible dans son travail ; mais si quelquesuns de ses articles offrent ce défaut, ils sont rachetés par les rapprochemens les plus heureux, et par une connaissance aussi savante qu'appro-ami. Quoique son poëme des fondie de la langue française. Les Nouveaux Synonymes français parurent en 1785, en 4 vol. in-8°. Il y en a eu plusieurs

éditions.

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ROUBO, menuisier, a donné: L'Art du Menuisier. 1769, in-fol. L'Art du Ménuisier carosssier, 1771.-L'Art du menuisier en meubles, 1773, in-fol.-L'Art du menuisier ébéniste, 1774, in-fol.-L'Art du treillageur ou menuiserie des jardins, 1775, in-fol.Traité de la construction des théâtres et des machines théâtrales, 1777, in-fol.

ROUCHER, (J. A.) naquit à Montpellier le 22 février 1745, et fut décapité sous la tyrannie décemvirale, le 7 thermidor an II (juillet 1794) â l'âge de 49 ans. Si, comme auteur du poëme des Mois, et comme traducteur de la Richesse des nations,par Smith, le nom de Roucher rappelle

Mois n'ait pas obtenu, après l'impression, un aussi grand succés que la lecture du manuscrit dans les sociétés, semblait l'annoncer, l'auteur n'en doit pas moins être mis dans la classe du petit nombre des poètes français qui se sont distingués à la fin du 18e siècle. Il jouissait même d'une réputation qui avait excité l'envie, et c'est assez prouver qu'il avait du talent. Il n'avait pas, sans doute le génie qui constitue les grands poètes, mais il avait l'art de rendre souvent en beaux vers ce qui l'avait frappé, et personne ne peut disconvenir que son poëme ne renferme d'excellens morceaux de poésie descriptive. La Harpe en le critiquant avec sévérité, convient que dans la description il a l'expression du poète; et pour ap puyer son jugement, il cite les vers suivans, qui peignent les effets du vent du sud quand il amène le dégel:

« Il détend par dégrés les chaînes » de la glace.

» La neige sur les rocs élevée en

>>monceaux,

» Distille goutte à goutte, et fuit à »longs ruisseaux.

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