Page images
PDF
EPUB

en

vol. in-fol. Galliæ et Belgii scriptorum opuscula sacra nunquam edita, 1692, in-8°. Un Supplément des auteurs ecclésiastiques omis par Bellarmin, 1688, in-8°, en latin. Le Prémontré défroqué, etc. Ce savant finit sa carrière à Leyde en 1717, à l'âge de 79 ans.

Veterum aliquot | Un Commentaire latin sur l'Epître de St.-Paul aux Romains, où il a principalement suivi les explications de St.Chrysostôme. Des Etymotogies celtiques. Un bon Eloge du président Bouhier, en latin. Des Commentaires sur les Pseaumes, sur St. Matthieu, et sur toutes les Epîtres de St.-Paul.-Historia dogmatica conciliorum, in-12.

OUDIN, (François) né en 1673, à Vignory en Champagne, fit ses études à Langres, et entra chez les jésuites en 1691. Il était profondément versé dans la connaissance des antiquités profanes et sacrées, et des médailles. I joignait à une érudition étendue, les graces de la belle littérature, beaucoup de justesse dans l'esprit, une ardeur infatigable pour le travail, et une facilité merveilleuse à faire des vers latins. Ses principaux ouvrages en ce genre, sont: Une pièce, intitulée: Somnia, imprimée in-8° et in-12, pleine d'élégance et de bonne poésie, qu'il composa à vingt-deux ans. Une autresurle Feu. Des Odes.

Des Mimes.-Des Elégies, dont la plupart sont imprimées dans le Recueil intitulé: Poemata Didascalica, en 3 vol. in-12, et les autres sont dignes de l'être. Les ouvrages en prose de ce savant jésuite, qui mourut à Dijon en 1752, sont plus considérables. Les plus connus sont : Bibliotheca scriptorum societatis Jesu.

Les Vies d'Ant. Vieyra; de Melchior Inchofer; de Denys Petau; de Frontondu-Duc; de Jules-Clément Scotti; de Jacques Billy, et de Jean Garnier. Ces sept Vies sont imprimées dans les Mémoires du P. Niceron.

OUDINET, (Marc Ant.) médailliste, né à Reims en 1643, brilla beaucoup dans le cours de ses études, par l'étendue de sa mémoire. En rhétorique, il apprit toute l'Eneide de Virgile en une semaine. Nommé professeur en droit dans l'université de Reims, il remplissait cette place avec honneur, lorsque Rainssant, garde des médailles du cabinet du roi, l'engagea à venir partager ce soin avec lui. Oudinet se rendit avec empressement à ses invitations, et obtint sa place quelques années après. Il mit beaucoup d'ordre et d'arrangement dans ce précieux dépôt, eut pour récompense une pension de 500 écus, fut reçu de l'acad. des inscriptions et

bellés-lettres en 1701, et mourut à Paris en 1712, à l'âge de 68 ans, consumé par le travail. On a de lui, dans la Collection académique, trois Dissertations estimées : l'une sur l'Origine du nom de médailles; l'autre sur les Médailles d'Athènes et de Lacédémone, et la troisième sur deux Agathes du cabinet du

roi.

menté. Henri d'Oultreman, son père, seigneur de Rombise, l'un des premiers magistrats de Valenciennes, sa patrie, mort dans cette ville en 1605, à 49 ans, en est l'auteur.

OUVILLE, (Ant. le METEL, sieur d') frère de l'abbé de Bois-Robert, et fils d'un procureur de la cour-des-aides de Rouen. était ingénieurgéographe. Il cultiva moins les mathématiques que la

QUEN, (ST.-) Audoënus, archevêque de Rouen en 640, s'acquit une grande considé-poésie. On a de lui diversés ration par son savoir et ses vertus. Il mourut à Clichy près Paris le 14 août 683. Il | est auteur de la Vie de St.Eloy, traduite en français; 1693, in-8°.

OULTREMAN, (Pierre d') jésuite, mort à Valenciennes, sa patrie, le 23 avril 1656, à 65 ans, était frère du P. d'Oultreman, jésuite, mort en 1652, auteur du Pédagogue chrétien, in -4°. Pierre donna plusieurs ouvrages au public, entr'autres : Vie de Pierre l'Hermite, et de plusieurs Croisés, Valenciennes, 1632, in-8°.- La Constantinople-Belgique, Tournai, 1643, in-4°. C'est l'histoire de Baudouin et Henri, empereurs de Constantinople. Histoire de la ville et comté de Valenciennes; Douai en 1639, in-fol. Il n'est proprement que l'éditeur de cet ouvrage, qu'il a corrigé et aug

Comédies, imprimées depuis 1638, jusqu'en 1650 : elles sont au-dessous du médiocre. Il est beaucoup plus connu par un Recueil de Contes. qui, quoiqu'inférieurs à ceux de la Fontaine, ont eu di succès. La pudeur n'y est guè res ménagée.

[blocks in formation]

commerce, etc. 1761, in-8° ; à leur maître. Ozanam leur 5e édit. 1791, in-8°. Opé- prêta sur-le-champ cinquante rations toutes faites pour la pistoles sans vouloir de billet. Règle du Cent, 1763, in-12; Arrivés à Paris, ils firent nouv. édit. 1779, in-12. part d'une action si noble au Calcul des décimales, appli- père du chancelier d'Aguesqué aux différentes opéra- seau, qui appela dans la cations de commerce, de ban-pitale le généreux mathémaque et de finances, en 1765, ticien. Son nom fut bientôt in-8°. connu. Il entra dans l'acad. des sciences à soixante ans passés, et voulut bien prendre la qualité d'élève. Il mourut d'apoplexie en 1717, âgé de soixante-dix-sept ans. Ses ouvrages sont: Un Dictionnaire de mathématiques, trèsample, imprimé en 1691 in-4°.- Un Cours de mathématiques, en 5 vol. in-8°, publié en 1693.-Récréations mathématiques et physiques, ouvrage curieux, réimprimé plusieurs fois en 4 vol. in-8°.

OZANAM, (Jacques) né à Bougneux en Bresse en 1640, d'une famille juive d'origine, fut destiné par son père à l'état ecclésiastique. Il entreprit son cours de théologie par obéissance; mais après la mort de son père, il quitta la cléricature par amour pour les mathématiques. Cette science avait toujours eu beaucoup d'attraits pour lui. Il avait également la passion du jeu. Il était heureux; mais il ne Méthode facile pour argagnait que pour donner.Deux penter, in-12. —L'Usage du étrangers, qui étaient au nom-compas à proportion, in-12. bre de ses élèves, n'ayant

Nouveaux Elémens d'al

point reçu de lettres-de-change gèbre, in-4°. Géométrie pour se rendre à Paris, ils pratique in-12.

en témoiguèrent leur chagrin

[ocr errors][merged small]

P.

65

[ocr errors]

St-André, sur les cures de sa dépendance, 1787, I vol.

quête en plainte, au sujet du
Mémoire précédent. 1787
in-8°. - Réflexions sur le ser-
ment exigé du clergé, 1791,
in-8°. Ordo divini officii re-
citandi, ad usum diæcesis,
1792 Mandemens divers,
1793, in-4°. On chantait án-
ciennement dans l'église de
St. André, à la messe de
minuit, un Noël de sa com-
position; il en faisait un régu-
lièrement tous les ans, pour
la même cérémonie.

PACARAU, (Pierre) ancien chanoine de Bordeaux sa patrie, élu évêque constitution-in-8°. Analyse d'une renel du départ, de la Gironde, le 14 mars 1791 mourut à Bordeaux, le 5 septembre 1797, âgé de 81 ans. C'était un des plus savans prêtres de la France, quoique le moins connu hors de son pays dont il était l'oracle dans les matières ecclésiastiques. Il possédait les langues hébraïque, syriaque, grecque, latine anglaise, espagnole et italienne, ainsi que la littérature étrangère. Au mérite de canoniste profond, de bon prédicateur, d'antiquaire habile, il joignait les vertus de l'homme probe et bienfaisant. Les pauvres, à sa mort, le pleurèrent comme leur père; il s'intéressait à leur malheur, et il partageait avec eux tout ce qu'il possédait. Il a laissé une riche bibliothèque, dont le catalogue imprimé s'élève à 8,000 volumes, d'un bon choix en tout genre. Pacarau a beaucoup travaillé; mais il a publié peu d'ouvrages. Ceux qu'il a laissés sont : Nouvelles Considérations sur l'usure et le prêt à intérêt, Bordeaux, 1784, in-8°.. Mémoire expositif des droits du chapitre

Tome V.

PACAUD, (Pierre) oratorien, né en Bretagne, mort en 1760, a laissé des Discours de piété, en 3 vol. in-12, 1745.

t

PACORI, (Ambroise) né à Ceaucé dans le bas Maine, fut employé par l'évêque d'Orléans, Coislin, pour la direction du séminaire de Meun. Son caractère dur et sévère lui At par-tout des ennemis. Après la mort du cardinal de Coislin, il fut obligé de sortir du diocèse. Il vint alors à Paris, où il mourut en 1730, à près de 80 ans. On a de lui un grand nombre de livres de piété. Les princi

9

paux sont: Avis salutaires aux mier médecin. Pagan, malgré pères et aux mères pour bien ses lumières, avait le foible elever leurs enfans. Entre- de l'astrologie judiciaire. Ses tiens sur la sanctification des principaux ouvrages sont : dimanches et des fêtes. Traité des fortifications, imRègles chrétiennes pour faire

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

primé en 1645. Il passa pour le meilleur ouvrage qu'on eût publié jusqu'alors sur cette matière. Théorêmes géométriques, 1651.-Théorie des planetes, 1657.-Tables astronomiques, 1658. — Une Relation historique de la rivière des Amazones, in-8°. qui est curieuse et n'est pas commune.

[ocr errors]

PAGANUCCI, négociant à Lyon, est auteur du Manuel historique, géographique et politiq. des négocians. Lyon, 1762, 3 vol. in-8°.

PAGE dit PRATZ, (le) a donné l'Histoire de la Louisiane, 1758, 3 vol. in-12.)

[ocr errors]
[ocr errors]

PAGAN, Blaise-François, comte de) naquit à Remies, près de Marseille, en 1604, et mourut à Paris, en 1651. Après s'être rendu célèbre par sa haute valeur dans plusieurs combats, et s'être élevé aux premiers grades militaires, il eut le malheur de perdre un œil ceil au siége de Montauban, et bientôt après le second dans une maladie grave qu'il fit; il n'avait alors que 38 ans. PAGÈS, (François-Xavier) Hors d'état de servir sa pa- né à Aurillac en 1745, a donné trie par son bras, il voulut lui les ouvrages suivans: La être utile par sa plume. Les France républicaine, poëme mathématiques avaient tou- en 10 chauts. L'Histoire se jours eu beaucoup d'attrait crète de la révolution frans pour lui: il s'y consacra avec çaise, en 5 vol. in-8°. La seplus d'ardeur que jamais, et conde édition est sous presse, se fit un nom parmi les ingé- et sera augmentée d'un 6e vol. nieurs et parmi les astrono- Cet ouvrage a été traduit en mes. Sa maison était le ren- italien et en hollandais dez-vous de ce que la cour et Nouveau Voyage autour du la ville avaient de plus distin- monde, précédé d'un Voyage gué dans les sciences. Il mou- en Italie, 3 vol. in-8°. — Un rut à Paris en 1651, à 62 ans. Cours d'études encyclopédi Le roi le fit visiter dans sa ques, rédigé sur un plan neuf, dernière maladie par son pre-seconde édition en b vol. in-8%,

« PreviousContinue »