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Amusemens géographiques et historiq.; 1788, 2 vol. gr. in-8°

| 2-vol. in-12, 1782, in-8°. —— Précis des moyens de secours pour les poisons corrosifs, extrait de l'ouvrage des contrepoisons, 1778, in-8°.-Ques

NAVEAU, (Jean-Baptiste) né à Puiseaux, en 1716, fut fermier des devoirs de Bre-tions sur le vin de Champatagne, directeur de la corresgne mousseux, 1778, in-8°. pondance, et est mort le 2-Beaucoup de Mém. dans le février 1762. Ilest auteur d'un Recueil de l'acad, des scienc. ouvrage estimable, intitulé: Le Financier citoyen, 1757, 2 vol. in-12.

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Sa découverte de l'éther nitreux, et ses combinaisons du mercure avec le fer, l'ont rendu célèbre.

NAVIER, (Pierre-Toussaint) médecin, né à St.-Dizier en NAVIÈRES, (Charles de) Champagne, mort en 1779, poète français de Sedan, était a publié: Lettres sur quel-calviniste et gentilhomme serques observations de prati-vant du duc de Bouillon. Il que et d'anatomie 1751, fut tué à Paris en 1572, au in-4°.-Lettre à M. Aubert, massacre de la St.-Bartheledans laquelle on examine: mi. Colletet croit qu'il y sursi le péritoine enveloppe im- vécut 40 ans. On a de lui, médiatement les intestins entr'autres ouvrages, un poë1751, in-4°.- Réplique à la me de la Renommée, Paris, critique du libelle de M. Au- 1571, in-8°; et une tragéd. bert, sur ce même sujet intitulée Philandre. Dissertation 1752, in-12. en forme de lettre sur plusieurs maladies populaires, 1753, in-8°. Dissertation sur les scorbutiques, 175*.. Observations sur l'amolisse ment des os en général, 1755, in-12.- De thermis borboniensibus, apud campanos speci-in-4°. Eloge de Colbert, men med. pract, 1774, in-4°. Réflexions sur les dangers des inhumations précipitées et sur les abus des inhumations dans les églises, 1775, in-12. — Contrepoisons de l'arsenic, du sublimé corrosif, du verd-degris et du plomb, suivis de trois Dissertations, etc. 1777,

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NECKER, (Jacques ) deux fois ministre des finances sous Louis XVI, né à Genève en 1732. On a de cet homme célèbre : Réponse au Mémoire de l'abbé Morellet, sur la Compagnie des Indes, 1769,

couronné par l'acad. française, 1773, in-8°. - De la législation et du commerce des grains, 1775, in-4°.-Comple rendu au roi au mois de janvier, 1781, in-4°.-Mémoire sur les administrations provinciales, 1781, in-4°.—De l'administration des finances de la

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France, 1784,3 vol. gr. in 8°. | -Euvres, Londres, 1785, in-4°. Correspondance de Necker avec Calonne, 1787, in-4°. Défense contre Calonne, 1787, in-12. Mém. d'avril 1787, in-4°.-Réponse de Necker au discours prononcé par Calonne à l'assemblée des notables, 1787, in8°. Nouveaux éclaircissemens sur le Compte rendu, 1788, in-4°. — De l'importance des opinions religieuses, 1788, in-8°. Discours de Necker dans l'assemblée des Etats-généraux en mai 1789, in-4°. Lettre au président de l'assemblée nationale, du II septembre, 1789, in-4°.Mémoire lu à l'assemblée nationale le 14 novembre 1789, in-4°. Observ. sur l'Avantpropos du Livre rouge, 1790, in-4°.- Sur l'administration de Necker, par lui-même, 1791, in-8° et in-12. Du pouvoir exécutif des grands Etats, 1792, in-8°. Réflex. présentées à la nation française sur le proces intenté à Louis XVI, 1792, in-8°. - De la Révolution française, 3 vol. in-8°.-Cours de morale religieuse, 1800, 3 vol. in-8°. Des Mémoires, etc.

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NECKER, (Mme.) femme du précédent, morfe à Copet en 1796. Peu de femmes, placées comme Mme. Necker au poste de la faveur et de la fortune, ont laissé une célebrité plus honorable. Le bien

qu'elle a produit, les occupations touchantes auxquelles elle s'est livrée, lorsqu'elle ne pouvait songer qu'à ses jouissances personnelles, ont rendu sa mémoire chère à toutes les ames sensibles. Mme. Necker joignait à beaucoup d'esprit une morale sévère, affermie par les sentimens religieux. Son langage, son style, toujours ornés par des images, ne lui servait qu'à exprimer des vues sages et des sentimens raisonnables. La bienfaisance était l'ame de toutes ses pensées et de tous ses projets. Elle en avait contracté l'heureuse habitude dès l'enfance, et au milieu des vicissitudes de la vie. Mme. Necker avait connu jusqu'à l'âge de vingtquatre ans, toutes les privations qui naissent de la détresse; ensuite, et de fort bonne heure, elle avait éprou vé les atteintes des douleurs nerveuses les plus pénibles; en avançant vers le terme de la vie, ces douleurs étaient devenues aiguës et insupportables. C'est au milieu de ces traverses qu'elle s'exerçait aux actes de la bienfaisance la plus active on se souvient encore à Paris des soins qu'elle s'est donnés pour adoucir le sort des malades, celui des enfans et des prisonniers : elle dirigeait particulièrement un hospice, qui etait devenu l'exemple et le modèle de toutes les maisons destinees au soulagement de l'humanité. Ses re

lations

gens sont faits pour la connaî

lations avec les gens de lettres sont connues; elle se plai-re, et son ame est un de ces sait singulièrement au milieu sanctuaires religieux, où l'on d'eux, non pour y faire brilne peut pénétrer, sans étre ler son esprit, mais pour s'é- ému d'attendrissement et de clairer et s'instruire. Ceux qui respect. J'ai le bonheur d'aréunissaient le plus de verius voir une partie de ses opinions; et de talens, lui convenaient mais je suis loin d'en avoir fait davantage. Quelques-uns l'ont le même usage qu'elle. Les peinte; parmi ceux qui lui idées morales qu'on a dans étaient particulièrement atta- l'esprit, et qui ne se réalisent chés, nous ne citerons que le pas, sont comme le papiertémoignage de Thomas: - monnaie, qui ne pourrait être Mon ame (disait-il) devient changé en richesses réelles; de plus en plus solitaire dans c'est une représentation de Paris. La maison de Mme Nec- bien qui ne fait que nous averker et la mienne sont les deux tir de notre pauvreté. J'ai du seules que j'habite je passe moins le merite de vivre avec de chez elle chez moi, et de elle; et en la voyant, ce que chez moi chez elle; et quand je desire d'être, me console de j'ai le bonheur de la trouver ce que je ne suis pas. Chaque seule, ou presque seule, je heure que je passe auprès crois n'avoir point changé de d'elle, laisse au fond de mon place.Mesopinions, mes idées, coeur des impressions douces mes sentimens, ou s'accordent et touchantes, qui me rendent parfaitement avec les siens, plus content de moi-même, ou s'y épurent et s'y perfec-en me laissant le desir de me tionnent. Elle m'aniine à tout ce que j'aime, et m'inspire encore plus de mépris pour tout ce que je dédaigne ou ne puis souffrir. Elle n'a qu'un objet, ou plutôt elle enadeux, qui pour elle ne sont qu'un, les lumières et la vertu; elle n'éclaire son esprit, que pour rendre son ame meilleure, et chacune de ses idées se transforme en un sentiment moral: elle a suivi cette route toute la vie, et c'est ainsi qu'elle est parvenue à une pureté et à une élévation de caractère qui a peu d'exemples. Peu de

Tome V.

rapprocher d'elle davantage. On a de Mme. Necker', les ouvrages suivans: Les inhumations précipitées, 1790, in8°. — Réflex. sur le divorce 1795, in-8°: ouvrage auquel tous les hommes d'esprit, et toutes les ames sensibles ont rendu hommage. Sur l'établissement des Hospices. Mélanges extraits des manuscrits de Mme. Necker: ouvrȧge posthume en 3 vol. in-8°, impr. chez Charles Pougens, an VI (1798.

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NÉE DE LA ROCHELLE,

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NÉE DE LA ROCHELLE, libraire à Paris, est auteur de la Vie d'Etienne Dolet, 1779, in-8°.

NEEL, (Louis-Balthazart) né à Rouen, mort en 1754. On lui attribue: Voyage de Paris à St.-Cloud par mer et par terre, 1751, in-12. Hist. du maréchal de Saxe, 1752, 3 vol. in-12. Il est auteur

d'une Histoire de Louis, duc d'Orléans, mort en 1752. Et de plusieurs Pièces de vers sur différens sujets.

NEMOURS, (Marie d'ORLEANS) fille du duc de Longueville, duchesse de Nemours par son mariage avec Henri de Savoie, née en 1625, et morte en 1707, a laissé des Mémoires écrits avec fidélité et d'un style très-léger. Ces Mémoires ont été imprimés à Paris séparément, in-12. On les a joints ensuite à ceux de joly, dans une édit. d'Amsterdam.

NEPVEU, jésuite, naquit à St.-Malo en 1639. Il était à la tête du college de Rennes, lorsqu'il mourut. On ne dit point en quelle année. Tous les ouvrages du P. Nepveu ont la piété et la morale pour objet; tels sont : De la connaissance et de l'amour de Notre-Seigneur, 1681, in-12. Méthode d'Oraison, in-12. 1691 1698. Exercices intérieurs pour honorer les mystères de Notre-Seigneur, 1691, in-12.—Retraite selon l'esprit et la méthode de St.Ignace, Paris, 1687, in-12.— La manière de se préparer à la mort, Paris, 1693, in-12.

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Pensées et réflexions chrétiennes pour tous les jours de l'année, 1699, 4 vol. in-12.— - L'Esprit du christianisme, 1700, in-12.

NERON, (Pierre) jurisconsulte, a donné un Recueil a d'Edits et d'Ordonnances, 2 vol. in-fol.

NERVET, (Michel) médecin, né à Evreux, mort en 1729, à 66 ans, exerça sa profession dans sa patrie avec distinction. Il a laissé un grand nombre de Notes, en manuscrit, sur les livres sacrés. On a de luiquatre explications sur autant de passages du Nouveau-Testament.

NESLE, (N. de) né à Meaux, mourut à Paris en 1767 dans un âge avancé. Il cul

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lorsque, dans la société, les circonstances les lui arrachaient, pour ainsi dire. Il adressa ces vers à une jeune femme qui se livrait à une coquetterie, dont sa jeunesse, dit d'Alem bert, lui cachait le danger:

tiva d'abord la poésie, et fit beaucoup de vers médiocres. Son poëme du Sansommet, imitation de Vert-Vert, est ce qu'il a fait de plus passable en ce genre on y trouve quelquesdétails admirables. Ayant quitté les vers pour la prose, il donna l'Aristippe moderne, 1738, in-12: plein de choses communes, et écrit sans énergie.-Les Préjugés du public, 1747, 2 vol. in-12. —Les Préjugés des anciens et des nouveaux philosophes sur l'ame humaine, Paris, 1765, 2 vol. in-12.- Les Préjugés du public sur l'honneur, Paris en 1766, 3 vol. in-12. Il mourut pauvre et accablé des infirmi-lière à remarquer au sujet de

tés de la viellesse.

« Iris, vous comprendrez un jour
>> Le tort que vous vous faites:
» Le mépris suit de près l'amour
» Qu'inspirent les coquettes;
Songez à vous faire estimer,
» Plus qu'à vous rendre aimable;
» Le faux honneur de tout charmer
» Détruit le véritable.»

>>

Ce sermon, ajoute d'Alem

bert, en valait bien un autre. Mais il y a une chose singu

ce couplet, c'est que d'Alembert, qui l'attribue à Nesmond dans le 4 tome .de l'Hist. des membres de l'acad. franç. p.393, oublie que dans le

NEUFFORGE, architecte et graveur, a publié : Recueil élément, d'architecture, 1759 et 1763, 5 vol. in-fol.

NESMOND, (Henri de) se distingua de bonne heure par son éloquence. Il fut évêque de Montauban, ensuite arche-3 tome, page 350, il l'a attrivêque d'Albi, et enfin de bué à Fénélon, avec un trèsToulouse. L'acad. française se léger changement d'expresl'associa en 1710. Louis XIV sions et de mesure. faisait un cas particulier de ce prélat. Un jour qu'il haranguait ce prince, la mémoire lui manqua : Je suis bien aise, lui dit le roi avec bonté, que vous me donniez le tems de goûter les belles choses que vous me dites. Il mourut en 1727. On a un Recueil de ses Discours, Sermons, etc. impr. à Paris en 1734, in-12. Son style est simple,soutenu, énergique; mais il manque souvent de chaleur. Nesmond cultivait la poésie; mais il ne faisait des vers, que

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NEUF-GERMAIN, (Louis de) poète du tems de Louis XIII, dont les poésies, imprimées en 2 vol. in -4°, sont tombées dans l'oubli. Son nom ne l'est pas, parce que Voiture s'est moqué de lui, et qu'il se trouve accolé avec celui de la Serre dans les Satires de Boi

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