Essais sur la litterature française: écrits pour l'usage d'une dame étrangère, compatriote de l'auteur, Volume 2 |
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... style est dans Corneille aussi inégal que >> tout le reste . Il a donné le premier de la » noblesse à notre versification ; le premier , il » a élevé notre langue à la dignité de la tra- » gédie ; et dans ses beaux morceaux , il semble ...
... style est dans Corneille aussi inégal que >> tout le reste . Il a donné le premier de la » noblesse à notre versification ; le premier , il » a élevé notre langue à la dignité de la tra- » gédie ; et dans ses beaux morceaux , il semble ...
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... style et les situations , si éloignées des >> bouffonneries qui étoient alors en possession » du théâtre . Le Menteur précéda les comédies » de Molière . Dans cette pièce , qui est restée , » le principal rôle est rempli de détails char ...
... style et les situations , si éloignées des >> bouffonneries qui étoient alors en possession » du théâtre . Le Menteur précéda les comédies » de Molière . Dans cette pièce , qui est restée , » le principal rôle est rempli de détails char ...
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... style étoit toujours des plus nerveux , s'expri- mer avec cette douceur , avec cette tendre dé- licatesse qu'on trouve dans la déclaration de Psyché à l'Amour : A peine je vous vois , que mes frayeurs cessées Laissent évanouir l'image ...
... style étoit toujours des plus nerveux , s'expri- mer avec cette douceur , avec cette tendre dé- licatesse qu'on trouve dans la déclaration de Psyché à l'Amour : A peine je vous vois , que mes frayeurs cessées Laissent évanouir l'image ...
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... style , est >> inférieur à Héraclius . On ne doit pas oublier >> qu'il trouva aussi , dans ce théâtre informe , » l'idée du Menteur . Mais , outre que la pre- » mière pensée d'une comédie de caractère » est peu importante , puisque tout ...
... style , est >> inférieur à Héraclius . On ne doit pas oublier >> qu'il trouva aussi , dans ce théâtre informe , » l'idée du Menteur . Mais , outre que la pre- » mière pensée d'une comédie de caractère » est peu importante , puisque tout ...
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... style de presque toutes ses pièces ne porte quelque empreinte des dé- » fauts que l'on a reprochés aux Calderone et >> aux Lopez de Vega . On remarque quelque- » fois , dans les tragédies même de son bon >> temps , que les scènes d ...
... style de presque toutes ses pièces ne porte quelque empreinte des dé- » fauts que l'on a reprochés aux Calderone et >> aux Lopez de Vega . On remarque quelque- » fois , dans les tragédies même de son bon >> temps , que les scènes d ...
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Common terms and phrases
amour assez auroit auteur avoient avoit Barthélemy beau Beaumarchais caractère choses cœur comédie comique comte connoissance connoître Corneille Crébillon d'Alembert desirer devoit Diderot disoit donner écrits écrivain éloges esprit étoient étoit faisoit falloit femme Fénélon foible Fontenelle génie genre gloire goût gouvernement grace Gresset Harpe Helvétius homme j'ai jamais jours l'abbé l'académie l'ame l'amour l'auteur l'esprit l'histoire l'homme lettres Littérature française livre loix long-temps Louis Louis XIV lui-même madame de Maintenon madame de Staël madame de Tencin madame du Châtelet mademoiselle mademoiselle de Lussan Meilhan mérite mille mœurs Molière monde Montesquieu morale mort mourut n'avoit n'étoit naquit Noces de Figaro ouvrages par-tout parler paroît passion pensées père personne peuple philosophie pièce Piron plaisir poëme poète pouvoit premier prince principes qu'un quelquefois Racine raison religion rien romans Rousseau satyre sentimens sentiment seroit seul siècle société souvent style sujet sur-tout systême talens théâtre tragédie trouve Turcaret vérité Voltaire vrage
Popular passages
Page 36 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 428 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 36 - Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu , mon père , à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible ; Je crois te voir , cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille : Reconnois sa vengeance aux fureurs de ta fille. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit : Jusqu'au dernier soupir de malheurs poursuivie , Je rends dans les...
Page 410 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Page 392 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines, qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 16 - Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille; Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Par-tout, à tout moment, m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies : Tu...
Page 26 - Non, princes, ce n'est point au bout de l'univers Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers : Et de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. Ah ! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus , un esclave , un...
Page 5 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 426 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime , et digne de tous les prix de la vertu , il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 26 - Marchons, et dans son sein rejetons cette guerre Que sa fureur envoie aux deux bouts de la terre. Attaquons dans leurs murs ces conquérants si fiers ; Qu'ils tremblent, à leur tour, pour leurs propres foyers ; Annibal l'a prédit, croyons-en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome.