Titi Petronii Arbitri Metamorphoseon excerpti. Jolie petite édition, que M. Renouard, éditeur, a fait tirer à QUATRE-VINGT-DIX exemplaires seulement, dont six sur pap. rose, et UN sur vélin. ARROWSMITH (Joannes). Tactica sacra, sive de milite spirituali pugnante, vincente, vincente, et triumphante dissertatio, tribus libris comprehensa, per Joan. Arrowsmith, doctorem. Accesserunt ejusdem orationes aliquot anti-Weigelianæ, et pro reformatis academiis apologeticæ, quas ibidem è cathedra nuper habuit in magnis comitiis. Cantabrigiæ, 1657, in-4° de 363 pp., et 26 pp. pour les Oraisons. Cette édition est rare parce qu'on n'en a tiré qu'un trèspetit nombre d'exemplaires. La seconde édition est d'Amsterdam, 1700, in-4° de 368 pp. C'est dans la préface de celle-ci que l'on dit la raison pour laquelle la première est si rare ob nimiam exemplarium penuriam, per aliquot nec apud Bibliopolas in Hollandiá venalis fuit, nec publicis in auctionibus modico pretio acquiri potuit, etc. La première est préférable à la seconde. ATHÉNÉE. Les quinze livres des Déipnosophistes d'Athénée, de la ville de Naucrate en Égypte, écrivain d'une érudition consommée, et presque le plus savant des grecs, ouvrage délicieux, agréablement diversifié et rempli de narrations savantes sur toutes sortes de matières et de sujets, traduit pour la première fois en français, ( d'après les versions latines de Natalis Comes et de Jacques d'Alechamp); par Michel de Marolles, abbé de Villeloin. Paris, Jacques Langlois, 1680, in-4o. L'abbé d'Artigny dit (page 383 du tom 1er de ses Mélanges) que cette traduction n'a été tirée qu'à vingtCINQ exemplaires, et que voilà pourquoi elle est recherchée des curieux. David Clément révoque ce fait en doute, et je serais assez de son avis. Cependant comme cette traduction ne vaut pas mieux que les autres du même auteur, il faut que sa rareté soit la seule cause du haut prix auqnel on la porte dans les ventes. Debure ( no 3916 de sa Bibliographie ) croit que l'abbé de Marolles, fatigué de l'accueil' peu favorable qu'on faisait à ses traductions, fit retirer des mains de son libraire tous les exemplaires de son Athénée, et cela est assez probable. Gaignat en possédait un exemplaire en grand pap., le seul que l'on connût, et qui avait été remis par l'auteur au Duc de Montausier à qui l'ouvrage est dédié. Cet exemplaire a été vendu 180 1. en 1769. C'est dix fois plus que ne valent les 60 vol. des OEuvres de Marolles, si l'on en excepte son Temple des Muses et ses Mémoires. 7 AUSZUG. Kurtzer Auszug, etlicher zwischen den catholiken und Lutheranern streitigen GlaubensLehren; aus des concilii zu Trient, und der gottlichen Schrifft eigenen Worten, wie auch der hiebey gefügten Pabstlichen Glaubens-Bekenntniss und religions-eyde, treulich gefasset, und zum nothigen Unterricht, was jeder Theil glaubt, und glauben soll, ans licht gestellet. Wolfenbüttel, 1714, in-12 de 363 pp. Bauer fait mention de cet ouvrage dans son Bibliotheca libr. rariorum. to. 1 , p. 40, et Vogt dans son Catalogus historico-criticus lib. rar., p. 62; mais celui qui en parle le plus en détail, est David Clément, qui dans sa Bibliothèque curieuse, to. 11, p. 306, s'exprime ainsi : « M. Büsch, savant proposant de cette ville (Gottingen), « m'a prêté ce livre, qui porte un témoignage illustre des saintes lumières et de la solide piété que j'ai toue jours admirées dans la personne illustre à qui nous en " sommes redevables; c'est Madame Élizabeth-SophieMarie, Duchesse Douairière de Brunsvick-Lunebourg, « qui réduit avec un doux plaisir sa science et sa gloire à connaître Christ et Christ crucifié; c'est cette pieuse « et charitable Princesse qui nous a donné ce bel ouvrage, « qui l'a fait imprimer à ses dépens, à CENT exemplaires seulement, de sorte qu'il deviendra toujours plus rare et « plus précieux ». Il en existe un exemplaire dans la bibliothèque de l'université de Gottingen. BACCHINI. De sistrorum figuris ac differentiâ ad illustriss. DD. Leonem Strozza ob sistri romani effigiem communicatam dissertatio. Auctore D. Benedicto Bacchini monacho S. Benedicti apud Divum Joannem evangelistam, S. officii consultore, etc. Bononiæ, ex typographia Pisanianá, 1691, in-4°. Première édition tirée à CINQUANTE exemplaires. le P Gaudentius Hobertus fit présent d'un exempl. de cette dissertation à Jacques Tollius, à condition qu'il en donnerait une seconde édition plus belle et plus exacte que la première. Tollius s'en occupa et la publia à Utrecht sous le titre suivant: D. Benedicti Bacchini de sistris, eorumque figuris, ac differentiá, ad illust. Leonem Strozza dissertatio. Jacobus Tollius dissertatiunculam et notulas adjecit, et perillustri Velthusio consecravit. Trajecti ad Rhenum ex officina Francisci Halma, 1696, in-4o de 36 pages, avec fig. Grævius a inséré cette dernière édition dans son Thesaurus antiq. Rom. to. VI. p. 409. Cailleau et Fournier n'ont point connu l'édition de 1691, mais Bauer en a parlé. BAILLET. Plan de l'ouvrage qui a pour titre : Jugemens des savans sur les principaux ouvrages des auteurs; (par Baillet ). Paris, 1 1694, in-12 de 76 pages. er Ce volume est rare, parce que Baillet n'en a fait tirer qu'un petit nombre d'exemplaires pour ses amis. Mais on le trouve réimprimé en tête de l'édition in-4° des Jugemens des savans, de 1722, to. 1 , pp. 15-60. Il est aussi en tête de l'édition in-12 donnée à Amsterdam en 1725. BALDWIN. Premiers principes de la langue anglaise, par S. Baldwin. Paris, de l'imprimerie de Didot l'aîné, 1785, in-18, pap. vélin, de 108 pages. Cet ouvrage a été tiré à petit nombre. Cependant je crois qu'il en existe 130 exempl. Barruel-BauveRT. Réponse à l'ouvrage intitulé : La Religion considérée comme l'unique base du bonheur et de la véritable philosophie, par Mde. de Genlis; par M. le Comte Antoine-Joseph de Barruel-Bauvert. Orléans, 1788, in-12, p.p. de 160 pages. Cet ouvrage a été imprimé à CENT exemplaires. Mirabeau (le Comte) en remit quelques-uns à la Dame Lejay libraire, place du Carrousel à Paris, chez laquelle se rendaient les hommes du monde qui s'occupaient de littérature; le reste a été distribué, par l'auteur, à ses amis. - Dialogue entre un monarchiste, un bourbonniste et un jacobin; par M. de Barruel-Bauvert. Genève, 1804, in-18. Opuscule tiré à CENT exemplaires. Actes des Philosophes et des Républicains, recueillis et remis en évidence par le ci-devant Comte de Barruel-Beauvert. Paris, 1807, in-8° de 360 pp. Cet ouvrage a été tiré en nombre; mais l'édition ayant été supprimée à l'instant où elle a vu le jour, il n'en existe que QUATRE à CINQ exemplaires. Pour faire juger de l'esprit dans lequel cet ouvrage est écrit, il suffit de citer les deux épigraphes que l'on a placées, l'une sur le frontispice, et l'autre en tête du premier Chapitre : voici la première : « Si l'une de mes provinces (a dit Frédéric II) me donnait de grands sujets de mécontentement, je ne voudrais lui « infliger d'autre punition, que de la faire gouverner par des philosophes » la seconde est : Paraissez à ma voix vous qu'on disait sublimes : L'ouvrage est précédé d'une dédicace aux enfans de l'auteur, BAUDOT. Lettre en forme de dissertation sur l'ancienneté de la ville d'Autun ou de Bibracte, par M. François Baudot. Dijon, Ressaire, 1710, in-12.— Lettre de M. Baudot sur l'origine de la ville de Dijon. Dijon, Ressaire, 1710, in-12. Ces deux ouvrages ont été tirés à un très-petit nombre d'exemplaires, et par conséquent sont fort rares. Plusieurs auteurs en ont parlé et ont attesté cette rareté. On en donne le titre dans la Bibliothèque historique de France, dernière édition, to. 1er, no 222 et no 264, puis to. 111, no 35922; dans le 1 tome, les deux ouvrages sont an¬ noncés séparément; dans le 111 tome, on les annonce réunis sous ce titre: Lettre ( de François Baudot ) sur er |