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JARD-FANVILLIERS LOTEALEXANDRE, BABY - Depile a la premiere seņisiiture, a la convention matione, me mire du conseil des cinq-cells, tribun, presideut à la cour des comptes, com maudant de la legion-d'honneur, etc. Il exerçait à Niort, ou il était ve, eu 1755, li profession de medecin, lorsque la revolution eciata. Ses principes, favorables aux réformes que la nation française demandait, le firent successivement nommer procureur-syndic du département des Deux-Sevres, député à la legislature en 1791, et ensuite à la convention nationale. Dans le procès de Louis XVI, il vota la détention et le bannissement en cas de guerre; il se

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ou. edsai ar prete de mize larcice des fonctions muuligas. 1. s'eleva aussi avet kranzou of rhljeur, contre l'acrust & impolitique ki des biages. Par suve des mèmes pracipes, i nuria et veta contre ki proposition de declarer la patrie en danger. La part qu'il prit a la revection Eu að bramaire, lt it comprendre as nombre des commissaires qui furent envoyés dans les départemens pour apaiser les alarmes que cette revolution avait fait naître. Nommė, ason retour, membre du tribunal, i fut successivement secrétaire, president et questent de ce corps, il y appuya le projet qui donnait une plus grande extension a lafaculte de tester. Il fit le rapport tendant a faire conferer au premier consul Bonaparte la dignité imperiale. Il fut ensuite nommé membre de la légion d'honneur:présen té en 1804, par le college électoral des Deux-Sèvres,comme candidat au sénal-conservateur, il n'y fut point appelé. En 1806, il proposa au tribunat une adresse à Napoléon, en remercîment des dra

peaux dont il avait fait don à ce corps. En 1807, il fut chargé de porter au corps-législatif le vou favorable du tribunat au code de commerce. Nommé, plus tard, président de la cour des comptes, il vint, en 1812, complimenter l'empereur sur son retour de Russie. I exprima dans son discours, l'indignation la plus profonde contre les conspirateurs qui avaient voulu s'emparer du pouvoir pendant son absence, et le dévouement le plus absolu et le plus sincère à ses lois, à sa personne et à sa descendance, Iladhéra, le 5 avril 1814, à la déchéance de Napoléon, et exprima son vœu pour le retour des Bourbons. En 1815, il fut nommé à la chambre des députés par les électeurs du département des Denx-Sèvres.

JARDIN (N.), imprimeur et journaliste, né à Lisieux en 1772, fut engagé, par intérêt sans doute, à s'attacher à la cause des chouans. Après avoir, pendant quelque temps, servi comme simple soldat, on le conduisit les yeux bandés dans un château, où, pendant plusieurs mois, il fut occupé à imprimer des proclamations et autres écrits royalistes. Dès ce moment, il fut invariablement attaché au parti royaliste. En 1797, il rédigeait à Paris le Courrier soi-disant républicain. Il publia dans le même temps, contre le directeur Barras, une anecdote qui valut à Poncelin, qu'on présuma en être l'auteur, la correction qu'infligent à leurs élèves les frères de la doctrine chrétienne. Compris dans la liste des journalistes déportés au 18

fructidor,il passa plusieurs années à l'ile d'Oléron, où il contracta la maladie dont il mourut à l'hôpital des Capucins en 1821.

JARDON (HENRI), général de brigade, naquit à Verviers, pays de Liége, le 13 février 1768; il ne se destinait point à l'état militaire; mais lors de la révolution de Liége en 1789, les états du pays formèrent plusieurs régimens; Jardon entra comme souslieutenant dans celui que commandait M. de Fyon, et fit, en cette qualité, ce qu'on appela. alors la campagne de Zutendal, dans la Campine liégeoise, contre les troupes du cercle de l'Empire germanique. L'armée autrichienne ayant envahi la province de Liége et la Belgique, en 1790, Jardon se réfugia en France. En 1792, il prit du service et obtint le grade de lieutenant dans la légion Liégeoise, qui se formait à Givet, et fut bientôt nommé capitaine; il fit les campagnes de la Champagne et de la Belgique. Pendant la retraite de Dumouriez, il fut fait chef de brigade; quelque temps après, nommé général de brigade, par le comité de salut public; le 5 germinal an 2,. il prit pour aide-de-camp un lieutenant du corps qu'il quittait, nommé Guerette (aujourd'hui. lieutenant-colonel pensionné et chevalier de la légion-d'honneur), et n'en eut pas d'autre jusqu'à sa mort. Il fit la campagne du Nord des années 2 et 3 de la république. Après la reddition de Nimègue, le représentant du peuple Bellegarde, en mission à cette armée, voulut le nommer général de division. Jardon refusa..

En l'an 4, il commanda le département de la Dyle; en l'an 5, il fut réformé. Ayant été remis en activité en l'an 7, il contribua beaucoup à réprimer les troubles dans la Belgique. La même année, il passa à l'armée du Danube sous le général Jourdan; fit les campagnes de l'an 8 et de l'an 9 sous Masséna, en Suisse, et sous Moreau, en Souabe; enfin, il ser vit dans le pays des Grisons. A la paix de Lunéville, il ne fut pas compris sur le tableau des généraux en activité. Cependant, en l'an 11, peu de temps après le voyage du premier consul Bonaparte, auquel il fut présenté, il reçut des lettres de service pour commander le département des Deux-Nethes. Dans la même année, le roi de Naples, Joseph Bonaparte, fit écrire au général Jardon, pour l'inviter à passer dans l'armée napolitaine, avec le grade de général de division. Jardon refusa une seconde fois ce grade, et allégua, pour motiver son refus, qu'il croyait de son devoir de mourir au service de sa patrie adoptive. En l'an 12, il se rendit au camp de Boulogne, où il commanda une brigade sous l'infortuné général Brune; après le départ de ce général pour l'Allemagne, auquel succéda le général Gouvion-Saint-Cyr, il eut long. temps sous ses ordres la 2e division de cette armée. Il en partit à la fin de 1808 pour l'Espagne, où il servit, pour la première fois, dans l'armée commandée par l'empereur en personne. Après le départ de ce prince pour la Fran ce, en 1809, il fit partie de l'expédition du Portugal sous le maré

chal duc de Dalmatie. Le 25 mars 1809, ayant reçu du général de division Mermet l'ordre de s'emparer d'un pont sur la petite rivière d'Ave, qui se jette dans l'Océan non loin de Villa-de-Conde, et défendu par 8 à 900 Portugais, il commençait à engager la fusillade, accompagné de quelques voltigeurs du 31a régiment d'infanterie légère, lorsqu'il fut tué par un vieillard des insurgés auquel il venait d'accorder la vie après l'avoir désarmé. Ce misérable, rentré dans sa chaumière qui n'était pas éloignée, s'empara d'une autre arme et renversa celui qui lui avait fait grâce. Le général Jardon était distingué par sa prudence et son courage; il ne l'était pas moins par son désintéressement et son affection pour ses braves compagnons d'arines. Etant en Suisse, dans le canton du Valais, où il était défendu de faire des réquisitions, il paya de ses propres deniers, aux municipalités helvétiques, cent louis pour des grains qu'il avait obtenus pour nourrir sa troupe, à qui depuis long-temps on n'avait pas fait de distributions de vivres.

JARJAYES (LE CHEVALIER FRANÇOIS-AUGUSTIN-REYNIER DE), né le 2 octobre 1715, fut fait chevalier de Saint-Louis en 1780, et lieutenant-général en 1814. Des le commencement de la révolution, le chevalier de Jarjayes s'y montra opposé. Après la mort de Louis XVI, il forma le projet de faire évader la reine du Temple; et lorsqu'il se fut persuadé que le succès couronnerait sa périllense entreprise, il parvint à la lui faire connaitre. Si cette malheureuse

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princesse avait pu emmener avec elle ses deux enfans, elle n'aurait pas reculé devant les dangers de l'évasion. Elle fit tenir à M. de Jarjayes la lettre suivante, qu'on dit écrite de sa main : « Nous » avons fait un beau rêve, voilà » tout: mais nous avons beaucoup ›gagné en trouvant dans cette >> occasion une nouvelle preuve » de votre entier dévouement. Ma >> confiance en vous est sans bor»nes. Vous trouverez dans toutes » les occasions en moi, da carac»tère et du courage: mais l'inté⚫rêt de mon fils est le seul qui me >> guide; quelque bonheur que »j'eusse éprouvé à être hors d'ici, >> je ne peux consentir à me sépa»rer de lui : je ne pourrais jouir »'de rien sans mes enfans, et cette » idée ne me laisse pas même un » regret. >> L'ordonnance qui a donné à M. de Jarjayes le titre de lieutenant-général, est du 4 février 1814.

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JARNOWICK (N.), dont le véritable nom est GIORNOVICHI, virtuose célèbre, naquit à Paris, de parens originaires d'Italie. Elève d'Antonio Lolli, un des premiers violons de son temps, il commença sa carrière musicale au concert spirituel, par le 6 concerto de son maître, et n'obtint d'abord que de médiocres succès. Cependant, comme il avait un mérite réel, il parvint bientôt à attirer et à fixer l'attention, et tout Paris jouit de ses talens pendant plus de 10 années. Il fut appelé en Prusse par le prince royal, qui l'attacha à sa chapelle. Jarnowick était du caractère le plus original. S'étant rendu à Lyon, il y fit annoncer

un concert au prix de 6 francs par personne. Le prix párut trop élevé, et la salle resta vide. Le lendemain, il fait annoncer le même concert à 5 francs : la salle était pleine. Mais Jarnowick, piqué, avait disparu; l'argent fut fidèlement rendu aux auditeurs désappointés, qui finirent par rire de cette plaisante vengeance. Un jour, il casse par mégarde un carreau de la valeur de 30 sols chez un marchand de musique. Le marchand n'ayant pas à rendre sur un petit écu, Jarnowick lui dit froidement : « Il est inutile »d'en aller chercher; » et en achevant ces mots, il casse un second carreau. Dans un concert où se trouvait Saint-Georges, connu par son habileté et sa force dans l'art de l'escrime, ainsi que par ses talens comme musicien, Jarnowick, emporté par sa vivacité, donne un soufflet au célèbre tireur. « J'aime trop son talent, dit »Saint-Georges avecla plus grande modération, pour me battre avec »lui. » C'est à Saint-Pétersbourg que Jarnowick mourut, en 1804, en faisant une partie de billard. Cet habile artiste avait un jeu pur et une vigueur d'archet étonnante. On lui reprochait de se complaire trop à l'exécution des plus grandes difficultés, et d'avoir plus de force que de grâce. Jarnowick excita à Vienne, en luttant avec Lamotte, célèbre violoniste allemand, à Berlin et à Saint-Pétersbourg, le même enthousiasme qu'à Paris. Pendant son séjour à Berlin, le maître de chapelle Wolf se lia avec lui; et il parle, dans ses ouvrages, de l'admiration qu'il excitait toutes les fois qu'il

se faisait entendre. Jarnowick a composé à Paris, et l'on a gravé, symphonies et 9 concertos de violon.

D. N. Pium VII epistola gratulatoria cum responsione sanctissimi in formâ brevis, 1816; 12° Discours prononcé le jour de la SaintLouis à Saint-Ouin de Rouen, 1817, in-8°, Falaise.

JARRY (LE BARON ETIENNE-ANASTASE-GÉDÉON), maréchal-decamp, commandant de la légiond'honneur et chevalier de SaintLouis, né le 10 octobre 1764. Il servit dès le commencement de la révolution, fut adjudant-gė

JARRY (L'ABBÉ THEOPHILE), l'un des plus ardens antagonistes de la révolution française, était, en 1791, vicaire-général de la cathédrale d'Auxerre, et ayant émigré, devint chanoine de Liége. Lorsque le danger fut passé, M. l'abbé Jarry revint en France, où il a publié les ouvrages suivans. 1° Lettres à Claude Fau-néral en 1804, puis employé en chet, évêque constitutionnel du Cal vados, in-8°, 1791. La prudence He permit pas cependant à M. l'abbé Jarry d'honorer de son nom cette correspondance; il lui imprimale nom inconnu de Valmeron. 2° Question sur le serment décrété par l'assemblée nationale, in-8°, 1791; 3° Instruction auxi catholiques sur les causes de la révolution et les moyens d'en arrêter les progrès, 1792. Cette publica, tion fut encore prudemment da tée de Burgos. 4° Discours sur la délivrance de la ville de Maestricht, 1793; 5° Oraison funèbre du cardinal de La Rochefoucauld, Munster, 1801; 6o Oraison funèbre de la comtesse Antoinette de Kaunitz, Rittberg, Munster, 1805; 7° Dissertation sur l'épiscopat de saint Pierre à Antioche, avec la défense de l'authenticité des écrits des SS. PP., Paris, 1807; 8° Examen de l'opinion de feu M. Emery, touchant la mitigation de la peine des damnés, Leipsick,1810; 9° du Rétablissement de l'empire germanique tel qu'il était avant 1792, Paris, 1814; 10° Discours sur la catastrophe du 20 mars 1815, et le retour du roi, 1815; 11° ad SS.

cette qualité, pendant la campagne de 1805 en Allemagne. Sa conduite à la bataille d'Austerlitz lui valut le titre de commandant de la légion-d'honneur. En 1807, il se distingua à la bataille d'Eylau, et obtint de nouveau des éloges et des faveurs du gouvernement impérial. Le 5 octobre 1814, il fut créé par le roi chevalier de Saint-Louis, et nommé commandant du département du Jura, ce qui, dans le mois de mars 1815, le mit en relation avec le maréchal Ney. Ce dernier l'ayant désigné pour prendre, au nom de Napoléon, le commandement de Besançon, ils'y refusa, et se retira au sein de sa famille. Après la seconde restauration, il reprit le commandement que lui avait confié le roi, et dans le mois de novembre de la même année, il parut comme témoin à charge dans le procès de son ancien chef le maréchal Ney.

JARRY, député aux états-généraux, à la convention nationale et au conseil des cinq-cents; fut, pour ainsi dire, enlevé à la charrue et au milieu des champs qu'il cultivait, en 1789, pour repré

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