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Suite Histoire, etc.

Archéologie.

Deux sujets.

Récit de voyage.

Un sujet.
Beaux-Arts.

Un sujet.

Poésie.

Deux sujets.

Philosophie.

Deux sujets.

Par M. LEVOT: Notice sur Aimé Paris. Par M. PRADÈRE: Quatre vieilles Célébrités littéraires.

Par M. MAURIES: Episode du Théâtre
de Brest en 1770.

Par M. HALÉGOUET: Remarques sur
le travail publié par M. Sébillot,
Limites du breton et du français et
Limite des dialectes bretons.

Par M. ORTOLAN: L'Ecole des Appren.
tis mécaniciens à bord de l'Auster-
litz, école des mousses.

Par MM. LEGUEN et RIOU: Rapport d'une excursion archéologique à Kélorn, en Kerlouan, faite au compte de la Société.

Communication de M. DUBLÉ sur les résultats des fouilles faites à Carhaix (Finistère).

Par M. GUICHON DE GRANDPONT: Le
Poste du Boké, dans le Rio-Nunez.
(Par M. RIOU: Quelques tableaux du
Musée de Brest.

Par M. MAURIES: 1° Stances à la ville
de Brest à propos du Concours
hippique. 2o Ode à la Pomme.
Par M. LANGERON: Compte-rendu de
la Thèse soutenue en Sorbonne,
par M. Dauriac, pour le doctorat
ès-lettres Des notions de matière
et de force dans les sciences de la
nature.

Suite

Philosophie.

Physique

et Chimie.

Six sujets.

Histoire naturelle.

Climatologie.

Science médicale.

(Par M. DAURIAC: Le Pessimisme au
XIXe siècle.

Par M. ANTOINE: Etudes sur les va-
peurs de différents liquides.
Par M. COUTANCE: 1 Phénomènes de
capillarité. 2° Communication du
compte-rendu fait à l'Académie des
sciences par M. Dumas, du Mé-
moire de M. Hétet sur le dégrais-
sage des eaux. 3° Compte-rendu
des séances, dans la section des
sciences, à la réunion des Délégués
des Sociétés savantes, à la Sor-
bonne.

Par M. BOURRUT DUVIVIER: Etude comparative des trois théories chimiques.

Par M. HÉTET: Visite à l'Exposition universelle. Produits chimiques, classe des métalloïdes.

Par M. COUTANCE: 1° Appréciation, sous forme de préface, du nouveau livre de Darwin, intitulé: Des différentes formes de fleurs dans les plantes de la même espèce. 2o Le Climat de Brest à l'époque tertiaire. 3o De l'énergie musculaire chez les mollusques acéphales.

Quatre sujets. Par M. BORIUS: Trois chapitres de son

grand travail, aujourd'hui terminé,

sur Le Climat de Brest, les Vents, l'Etat hygrométrique, les Tempêtes et les Orages.

Sans classement

bien défini.

Deux sujets.

Le compte-rendu des travaux de la Société pendant les années 1877 et 1878, et la traduction analytique des parties capitales du Bulletin de la Société dei Lincéi, à Rome, par M. LEGUEN, ont un caractère de généralité qui les rapproche également de la littérature et de la science.

Sur les vingt-huit sujets mentionnés ci-avant, dixsept ont un intérêt scientifique et onze un intérêt littéraire. Cette proportion est-elle avantageuse ou désavantageuse à la prospérité de notre Société ? Qu'il me soit permis de rappeler l'appréciation de notre honorable Président à ce sujet, ainsi formulée dans son discours de prise de possession du fauteuil présidentiel :

<< Dans un centre tel que Brest, les sciences doivent primer les lettres; mais il convient, sous peine de déchéance, de faire une large part à ces derniè

res. »

Répondant en votre nom, l'un des Secrétaires reconnaissait la justesse de cette appréciation, et constatait que la Société ne pouvait être mieux représentée que par son honorable Président actuel, qui a écrit de nombreux ouvrages de sciences et de littérature. En décidant que le discours et la réponse seraient publiés, vous avez reconnu que cette augmentation du nombre des travaux scientifiques, augmentation due à la nature du milieu dans lequel nous vivons, ne pouvait nuire aux intérêts de notre Société.

Je crois être l'interprète de vos sentiments en manifestant le regret que Mme Penquer, Membre honoraire de la Société, et M. Joubert, notre Confrère, ne nous aient pas donné comme autrefois la bonne fortune d'applaudir le talent élevé de l'auteur de Velleda, et la muse gracieuse et spirituelle de l'auteur de proverbes et de fables. Qu'il nous soit permis de le leur rappeler en solliciteur.

Dans ce même ordre d'idées, nous avons à regretter que les Membres fondateurs, usant de leur droit, laissent sans contrôle à leurs nouveaux Confrères le devoir de travailler avec une constante sollicitude aux progrès de la Société, de continuer les saines traditions établies par leur savoir et leur sagesse. Ce que j'appelle un manque de contrôle n'est peut-être, en réalité, que la conséquence de l'approbation complète donnée par les devanciers à ce qui a été fait par leurs successeurs militants. Dans ce cas, nous nous féliciterions d'avoir justifié leur confiance; mais il nous resterait le regret d'avoir moins souvent la bonne fortune d'entendre leurs communications et d'imprimer leurs travaux à l'adresse de la Société. Plusieurs Membres correspondants nous ont offert un exemplaire des livres qu'ils ont publiés : le compterendu en sera fait prochainement. Il a paru convenable de rappeler à nos honorables auxiliaires, que leur concours sera toujours accepté avec reconnais

sance.

A la nomenclature des travaux qui nous ont été présentés cette année, il convient d'ajouter quelques indications qui permettent de donner une idée de l'importance de leur ensemble. Je vais essayer de remplir cette partie difficile de ma tâche. Ma bonne

volonté ne fera pas défaut, mais il n'en sera pas de même de ma compétence sur les nombreux sujets que je dois signaler à votre appréciation. Quoi qu'il en soit, l'indulgence étant de droit la compensation des peines que peut rencontrer à bien faire celui d'entre nous qui accepte l'honneur d'une fonction dans le Bureau, permettez-moi d'invoquer ce droit et d'y compter rigoureusement.

1re CATÉGORIE.

Travaux historiques, littéraires, etc.

Il faut placer au premier rang des travaux et des recherches historiques d'un intérêt provincial, l'étude sur les Ecoles et les Médecins en Bretagne au XVe siècle. A cette époque, l'Etat ne s'occupait pas de l'instruction publique, elle en abandonnait le soin aux particuliers et à l'Eglise. La Bretagne n'avait pas d'Université; les jeunes gens qui voulaient compléter leur instruction allaient achever leurs études aux Universités de Paris et d'Angers. La rareté et la cherté des livres étaient des obstacles au développement de l'instruction. Les bibliothèques constituaient un luxe réservé aux couvents et aux grands seigneurs. L'instruction primaire était peu répandue à Nantes, le sous-chantre de la cathédrale avait dans ses attributions une école d'enfants, auxquels il enseignait le chant, la musique, l'alphabet, le psautier et les matines. Il pouvait interdire aux autres maîtres de la ville de tenir des écoles semblables à la sienne, et confisquer les livres qui leur permettraient d'empiéter sur ses droits.

Après la lecture du travail de M. Dupuy, on est

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