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Godeffroy de Boulion, et de ses chevaleureux frères Baudouin et Eustache, issus de la noble lignée du chevalier au Cyne, avec leur généalogie; aussi plusieurs cronicques et histoires tant du roy sainct Loys que de plusieurs autres chevaliers (le tout traduit l'an 1499, du latin du Miroir historial de VINCENT GALE, de l'ordre des Frères Prescheurs, par P. DESRAY). Paris, Nicolas Chrestien, sans date, in-4.

Cette édition paraît ancienne. Maittaire en cite une de 1500, sous le même titre. Voyez les mots Généalogie, etc.

6621. Faits (des) et Proesses de Lancelot du Lac, et d'autres plusieurs nobles et vaillans hommes ses compaignons (translaté de latin en romance, par la prière de messire Gaultier de Montbelliard, par RoBERT DE BORRON). Paris, Verard, 1494; Phil. le Noir et J. Petit, 1533, 3 vol. in-fol.

6622. Faits qui ont influé sur la cherté des grains en France et en Angleterre (par ABEILLE). Paris, 1768, in-8 de 48 pages.

6623. Faits qui servent de base à la prévention nationale (par RETIF DE LA BRETONNE). Genève et Paris, Regnault, 1784, 2 vol. in-12.

6624. Fakir (le), conte en vers (par M. LANTIER, publié par M. GRIMOD DE LA REYNIÈRE). Constantinople, 1780, in-8.

6625. Fameuse (la) Comédienne, ou Histoire de la Guérin, auparavant femme et veuve de Molière. Francfort, chez Frans Rottenberg, marchand libraire, 1688, in-12 de 89 pages, plus 3 pages contenant les portraits en vers de huit comédiennes du théâtre de Guénégaud. --Réimprimé sous le titre d'In

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Lancelot et l'abbé Lebœuf croyaient cet ouvrage de Blot ou du célèbre la Fontaine. (Note tirée des Stromates de Jamet le « jeune, par l'abbé de Saint-Léger.) »

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Mais depuis j'ai trouvé dans le Glaneur françois, 1736, tome 2, page 8, un article sur Guérin d'Etriché, dans lequel on parle de l'Histoire de la Molière, à présent femme de Guérin, par feue madame Boudin, qui avait été elle-même comédienne de campagne.

Jusqu'à ce qu'il nous arrive des renseignemens plus précis, madame Boudin peut donc être considérée comme auteur de la Fameuse Comédienne.

On lira peut-être ici avec quelque intérêt des détails sur les différentes éditions de cet ouvrage ; je les dois à M. Beffara, avantageusement counu par l'Esprit de Molière, Paris, 1777, 2 vol. in-12, et par la Dissertation sur J. B. Poquelin-Molière, sur ses ancêtres, l'époque de sa naissance, qui avait été inconnue jusqu'à présent, etc., Paris, Vente, 1821, in-8.

« Les deux premières éditions sont conformes entre elles, excepté qu'on a fait des changemens à la seconde dans une grande quantité de phrases, parties de phrases, ou même de mots seulement.

La troisième édition paraît avoir été faite d'après la seconde: mais on n'y a point compris ce qui, dans la Fameuse Comédienne, aux pages 30 à 32, et dans les Intrigues amoureuses, aux pages 37 à 40, est relatif aux amours du duc de Bellegarde et de Baron.

Il y a été fait encore d'autres changemens, et on a pris plusieurs phrases, parties de phrases ou mots seulement, soit dans la première édition, soit dans la seconde, qu'on avait sûrement sous les yeux.

Dans le tome 4 des Pièces intéressantes et peu connues pour servir à l'Histoire et à la Littérature, par de la Place, Paris, Prault, 1785, in-12, on trouve, pages 175 à 184, ce qui suit:

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Conversation intéressante entre Molière «et son ami Chapelle, tirée d'un petit livre « devenu très-rare, intitulé les Intrigues

« amoureuses de M*** (Molière) et de son épouse, à Dombes, 1690, in-12. >>

«

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«

La Place dit en note, à la page 178: Nous avons pensé, dans ce qui va suivre, << ne devoir rien changer aux expressions du dialogue, ne fût-ce que pour montrer «< ce que le courant d'un siècle peut apporter « de différence dans le style d'une nation << dont la langue était regardée comme << fixée. »

On croirait, d'après cela, que la Place a copié littéralement la Conversation dans la seconde édition, intitulée les Intrigues amoureuses, 1690, 120 pages; mais il est certain que non, puisqu'il y a beaucoup de différences. Il ne l'a pas copiée non plus dans l'édition intitulée : Intrigues de Molière et de sa femme, en 88 pages.

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Dans les trois premières éditions on termine la Conversation en disant que «< Chapelle se retira et laissa Molière, qui rêva >> encore fort long-temps aux moyens d'a«muser, d'apaiser sa douleur. » Et la copie de la Place se termine ainsi : « Mais, dit-il << en s'interrompant tout à coup, j'aperçois

Jonsac et Desbarreaux qui nous arrivent... « Allons nous mettre à table, mon ami, et <<< commencez par ce qui vous a déjà plu«sieurs fois réussi, c'est-à-dire par vous relâcher sur l'austérité de votre triste et maudit régime. Imitez-nous enfin, quoique << de loin, et parlons de choses plus gaies. »

«

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On doit donc penser que c'est sur une *autre édition des Intrigues amoureuses, faite encore à Dombes en 1690, in-12, que la Place a pris et copié littéralement la Conversation, et que par conséquent cette édition est la quatrième.

Lancelot et l'abbé Lebœuf ayant pensé que la Fameuse Comédienne était de Blot ou de la Fontaine, Blot ne serait-il pas l'auteur des changemens faits pour la seconde édition en 120 pages, et plus particulièrement pour la troisième en 88 pages, ou pour quatrième ?

la

On ne peut croire que cet ouvrage soit de la Fontaine; il est indigne de lui, et il n'était pas capable d'insulter, par un parcil libelle, aux mânes de Molière, qui avait toujours été son ami.

Il serait intéressant de savoir quelle était cette madame Boudin, comédienne de campagne, que le Glaneur indique comme l'auteur de la Fameuse comédienne.

On voit dans la Bibliothèque des théâtres, dans les Recherches sur les théatres, dans les Tablettes dramatiques, dans le Dictionnaire de Leris, par un manuscrit particulier contenant des noms de beaucoup d'auteurs de pièces représentées au Théâtre-Français,

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Dans la Fameuse Comédienne on voit, page 18, qu'il y avait (quelques années après le mariage de Molière) un Chateauneuf portier, et dont la femme ouvroit les loges à l'hôtel de Guénégaud. Cette femme, qui avait assez vu le monde pour en pouvoir parler », fut pendant plusieurs années la confidente de madame Molière; elle était bien instruite de toutes ses aventures, principalement de ses liaisons avec Duhoulai après la mort de Molière ; elle joue un grand rôle, par ses conseils, dans la Fameuse Comédienne (pages 18 à 66): mais ces deux dames se brouillèrent, et n'étaient point raccommodées lors de l'impression de cet ouvrage en 1688.

Ce Châteauneuf, de comédien de M. le Prince, serait-il devenu portier du théâtre de Guénégaud? Ce qui ne serait point étonnant.

On avait d'abord pensé qu'il pouvait avoir épousé une demoiselle Boudin, ancienne comédienne de province, et que celle-ci, après sa brouillerie avec madame Molière, aurait composé la Fameuse Comédienne, pour se venger de ce qu'elle n'avait pas toujours voulu suivre ses conseils, ou pour tout autre motif: mais, comme cette Châteauneuf ne joue pas un trop beau rôle et n'a pas été peinte sous de trop belles couleurs dans la Fameuse Comédienne (pages 18 à 36), on a été obligé d'abandonner cette idée et de croire que la Châteauneuf et madame Boudin sont deux personnes distinctes, et il est impossible de se procurer d'autres renseignemens sur ces deux dames. 6626. Fameuse (la) Compagnie de la Lésine, ou Alesne, c'est-à dire la manière d'épargner, acquérir et conserver, traduction nouvelle de l'italien (de VIALARDI). Paris,Rollet Boutonné, 1618, in-12.

Voyez sur ce livre les Satyres personnelles, par Baillet, Paris, 1680, in-12, t. 1, p. 315. Le même libraire a publié la même année le volume suivant :

La Contre-Lésine, ou plustost Discours, Constitutions et Louanges de la Libéralité,

etc., augmentez d'une comédie intitulée : Les Noces d'Anti-Lésine, ouvrage du pasteur monopolitain, et traduit nouvellement de l'italien. Paris, Rollet Boutonné, 1618, in-12.

6627. Fameux (le) Voyageur (par DE PRÉCHAC). Paris, Padeloup, 1682, in-12.

6628. Famille (la) chrétienne, sous la conduite du P. Joseph, fondée à Paris par le roi et la reine (par Alexandre COLAS DE PORTMORAN). Paris, 1644, in-12.

6629. Famille (la) infortunée (par NOEUFVILLE DE MONTADOR). Paris, 1737, in-12. V. T.

6630. Famille (la) royaliste, par l'auteur de Lionel (M. DE LA TOUR DU PIN, officier). Paris, Maradan, 1822, 3 vol. in-12.

6631. Familles (les) de Darius et d'Éridame, ou Statira et Amestris, histoire persanne (par GILBERT). La Haye et Paris, de Hansy le jeune, 1770, 2 parties in-12.

Cet ouvrage paraît avoir été le véritable début du fameux satirique Gilbert, car son Début poétique ne parut qu'en 1771. Voyez la Bibliographie parisienne, 1770, t. 5, p. 81.

6632. Fanal (le) du Tiers-État, par

l'auteur du Jugement du Champ de Mars (LE TELLIER, avocat). Sans date (1789), in-8 de 60 pages.

Camille Desmoulins nous apprend, dans son Discours de la lanterne aux Parisiens, seconde édition, page 40, que cet auteur fut arrêté en 1789, comme aristocrate, pour avoir publié une petite brochure intitulée : Le Triomphe de la capitale, où il annonçait que cette ville allait devenir aussi déserte que l'ancienne Babylone.

Le district des Cordeliers sollicita et obtint la mise en liberté de M. le Tellier.

6633. Fanatisme (le) des philosophes (par LINGUET). Abbeville, Devérité, 1764, in-8. de 43 pag.

6634. Fanatisme (le) du libertinage

confondu, ou Lettres sur le célibat des ministres de l'Église (par l'abbé HERLUISON). Paris, Leclère, 1792, in-8 de 150 pages.

6635. Fanatisme (le) renouvelé, ou l'Histoire des sacriléges, etc., commis dans les Cévennes (par J. B. LOUVRELEUIL, doctrinaire). Avignon, Chastaigner, 1701-1706, 4 vol. in-12.

6636. Fanchon, ou la Vielleuse du boulevard du Temple, par L. P. (L. POLAY). Paris, an 11 (1803), in-18. V. T.

6637. Fanfiche, ou les Mémoires de mademoiselle de *** (par GIMAT DE BONNEVAL). Paris, 1748, 2 parties in-12.

La note manuscrite qui m'a fait connaître cet auteur, lui attribue aussi le Voyage de Mantes et des Lettres sur l'éducation.

6638. Fanfreluche et Gaudichon, mythistoire baragouine de la valeur de dix atomes, pour la récréation de tous bons Fanfreluchistes (par Guillaume DES AUTELS). Lyon, 1559, in-8; 1560, in-16.

Voyez les Jugemens des Savans, édition de la Monnoye, t. 6, in-4, p. 308. 6639. Fantaisies (les) de BRUSCAMBILLE (par DESLAURIERS, comédien de l'hôtel de Bourgogne). Paris, 1615, in-8; Paris (Hollande), 1668, in-12. Voyez no 6604.

Deslauriers jouait le personnage de Bruscambille dans les farces de son temps; c'est probablement l'origine du sobriquet qu'il adopta.

6640. Fantaisies militaires, par un officier autrichien (le prince DE LIGNE). 1780, in-8.

Réimprimé en 1783, à la suite des Préjugés militaires du même auteur. V. ces mots. 6641. Fantôme (le) vivant, ou les Napolitains (par BOULLANT). Paris, an 9(1801), in-12. V. T.

6642. Fantômes (les) et le Jaloux, comédies italiennes (de BENTIVOGLIO), traduites en françois (par Jean FABRE). Oxford, 1731, in-8.. 6643. Faramond, ou Histoire de Fran

ce (les sept premiers volumes par DE LA CALPRENÈDE, les cinq derniers par DE VAUMORIÈRE). Paris, Ant. de Sommaville, 1641-1661, 12 vol. in-8; Amsterdam, 1664, 1666 et 1671, 12 vol. in-8.

6644. Faramond, roman (abrégé de LA CALPRENEDE, par le marquis DE SURGÈRES,publié par J. P. MOET). Paris, 1753, 4 vol. in-12. 6645. Farce (la) de Maistre Pierre Pathelin, avec son testament à quatre personnages (par P. BLANCHET). Paris, Coustelier, 1723, 1762, in-8. Douteux.

Guillaume DE LORRIS, dit M. de Tressan dans ses OEuvres diverses, 1776, in-8, p. 99, est peut-être l'auteur de la farce de Pathelin, parce que son continuateur Jean de Meun en cite des passages dans la continuation du roman de la Rose.

Les anciennes éditions de cette fameuse pièce ont pour titre : Le grand et petit Patelin, ou Maistre Pierre Patelin. Voyez le Manuel de M. Brunet, t. 3, au mot PATELIN. 6646. Fasciculus temporum, en françois (par Pierre FARGET). Genève (Loys M. Cruse), 1495, in-fol.

Voyez le no 6760.

L'auteur de l'ouvrage latin est un chartreux nommé Wernerus Rolewinck.

6647. Fastes (les) de la Pologne et de la Russie (par CONTANT DORVILLE). Paris, Costard, 1770, 2 vol. in-8. 6648. Fastes (les) de Louis XV,

de ses ministres, maitresses, généraux et autres notables personnages de son règne (par BoUFFONIDOR, attaché au chevalier Zeno, autrefois ambassad. de Venise en France). Villefranche, chez la veuve Liberté, 1782, 2 vol. in-8.

Voyez les Mémoires secrets, dits de Ba

chaumont, Londres, John Adamson, t. 21, p. 111, sous la date du 8 septembre 1782. Voyez aussi l'ouvrage du président de Lévy, aux mots: Journal historique, ou Fastes de Louis XV...

6649. Fastes des rois de la maison d'Orléans et de celle de Bourbon, depuis 1497 jusqu'à 1697 (par le P. DU LONDEL, jésuite). Paris, 1697, in-8. V. T.

6650. Fastes françois, par M. J.............. (JACQUIN). Paris, Hérissant, 1747, in-16.

$6651. Fatalité (la) de Saint-Cloud, près Paris (par le P. GUYART, jacobin). 1674, in-12; et dans l'édition de la Satyre Ménippée, en 3 vol. in-8, t. 2, p. 435.

6652. Faunillane, ou l'Infante jaune, conte (par le comte DE TESSIN). Badinopolis, les frères Panthommes (Paris), 1741, 1743, in-8; 1767, in-12.

6653. Fausse (la) Clélie, histoire françoise, galante et comique (par SuBLIGNY). Paris, 1670, 2 vol. in-12; Amsterdam, Wagenaer, 1671, in-12; Paris, Witte, 1718, 2 vol. in-12.

6654. Fausse (la) Délicatesse, opéra comique en trois actes et en prose (par MARSOLLIER DES VIVETIÈRES). Paris, Ballard, 1776, in-8.

6655. Faustin, ou le Siècle philosophique (par DORAY DE LONGRAIS). Vers 1784, in-8.

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6658. Faux (le) Dauphin actuellement en France (rédigé sur les pièces officielles, par Alphonse DE BEAUCHAMPS). Paris, le Rouge, an 11 (1803), 2 vol. in-12.

Charles-Louis de Savine, ancien évêque de Viviers, est désigné, à la page 49 du tome second, sous ces initiales: Charles-L. de S., ancien évêque de V. Dans d'autres endroits, ce prélat n'est indiqué que par les initiales L. de S.

6659. Faux (le) Dépôt, ou Réfutation de quelques erreurs populaires touchant l'usure (par Louis BULTEAU), Mons, Amiot, 1674, in-12. Voyez Traité de l'Usure...

6660. Faux (le) Ibrahim, conte arabe, et le Rêve impatientant, conte francais, suivis des réformes de l'amour, et précédés de réflexions sur Montesquieu (par DORAT). Paris, 1777,

in-8.

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6667. Fedaretta, traduit de l'anglais, par madame DE G*** (de Guibert). Paris, le Normant, an 11 (1803), 2 vol. in-12,

6668. Fédéraliste (le), ou Collection de quelques écrits en faveur de la constitution américaine, par MM. HAMILTON, MADISSON et GAY (traduit de l'anglais par TRUDAINE DE LA SABLIERE). Paris, Buisson, 1792, 2 vol. in-8.

6669. Fédération (la), poëme lyrique

(par MERCIER, de Compiègne). Paris, 1790, in-8. V. T.

6670. Féeries nouvelles (par le comte DE CAYLUS). La Haye (Paris), 1741, 2 vol. in-8.

6671. Fées (les), contes des contes, par mademoiselle DE (DE CAUMONT

***

DE LA FORCE). Paris, Brunet, 1707, in-12.

6672. Félicia, ou mes Fredaines (par le chevalier DE NERGIAT). Amsterdam, sans date, 2 vol. in-8. Autre édition. 1784, 4 vol, in-12. 6673. Félicité (de la) de la vie à venir. Amsterdam, 1700, in-8.

Dans un exemplaire, j'ai trouvé écrit à la main, par COISMART. V. T.

Cet ouvrage est peu estimé, B.

6674. Félicité (la) mise à la portée de tous les hommes (par MOET). (Paris), 1742, in-12.

6675. Félicité (de la) publique (par DE

CHASTELLUX). Amsterdam, 1772, 2 vol. in-8.-Seconde édition, augmentée. Bouillon, société typographique,1776,2 vol. in-8.-Nouvelle édition, augmentée de notes inédites de VOLTAIRE.Paris, 1822,2 vol. in-8,

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